« I've been doing stupid things Wilder than I've ever been You've become my favorite since »
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Ma tête me fait un mal de chien et je souffle quand j'entends Iris se mettre à pleurer encore une fois. Je me relève en frottant mon visage et j'ai l'impression que mes cernes pèsent aussi lourd que mes couilles actuellement. Je lève même pas les pieds à mesure que je marche et je retrouve à quelques mètres, ma fille qui finalement, plus les moins ont passé , s'est mise à adorer crier et me détruire le crâne avec sa voix stridente. Elle tient au moins ça de sa daronne.
Parce que pas peu fier de moi, plus ma fille grandit et plus ses traits ressemblent aux miens, on a pu doucement réaliser qu'elle avait les yeux de dingue de sa mère mais leur forme est la mienne. J'ai l'impression de voir ma jumelle et je suis archi content qu'elle me ressemble autant, je dirai pas pareil de Mackenzie qui gueule dès que sur les photos, on voit clairement que le daron c'est bien moi.
Ça lui ai même arrivé de supprimer des photos parce que Iris me ressemblait trop et ça m'a fait trop rire qu'elle en arrive là, Mackenzie est possessive comme une folle et parfois j'ai l'impression qu'elle préfèrerait que je me taille pour avoir sa fille que pour elle. Sauf que c'est pas le cas et que je suis collée à elles non stop.
— Bah alors Iris... Pourquoi tu dors pas là..?
Je mets ma fille dans mes bras et embrasse son petit crâne alors que je la berce doucement, on est dans le noir mais j'apprécie ce moment comme chacun de ceux que la vie m'offre avec elle et je ferme les yeux, apaisé par son odeur et son petit corps dans mes deux bras, au chaud, plus en sécurité qu'autre part.
— Papa il est là, tu m'entends pas ronfler genre...
Ma fille se remet à pleurer en un instant et je grimace.
— J'y crois pas, t'as la dalle maintenant...
Je grogne et je nous amène vers le salon, je pose Iris contre mon torse et attrape le biberon que Mackenzie m'a donné en venant hier soir. Je le secoue et je vais en direction du canapé pour nous installer et lui donner son lait alors qu'il est littéralement trois heures du matin.
— Tu manges autant que ta daronne toi.
Je suis à moitié endormi alors qu'Iris se régale de son repas qui pourtant est le même depuis des mois et j'attends qu'elle finisse son biberon avant de lui faire faire son rot, ça me fait rire comme à chaque fois quand je l'entends roter et on repart au lit, cette fois-ci, je l'installe à côté de moi et on s'endort à deux très rapidement.
[...]
— Wesh Victoire je vais t'enculer bouge de là, je soupire.
