On m'a dit.

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On m'a dit que cette fille était bizarre

Qu'elle avait un visage de glace et un cœur en acier.   

On m'a dit qu'elle était souvent a l'écart

Qu'elle aimait le silence, et ne parlait qu'aux étrangers.

On m'a dit qu'elle ne sortait que le soir,

Qu'elle était pessimiste, et dans son monde, enfermée

Qu'elle était engourdie, qu'elle était brisée

Qu'elle avait donné son cœur à un homme

et qu'il l'avait effrité.

Puis on m'a dit que la vie était partout

Qu'elle nous consumait le cœur,

Et qu'elle se moquait de nous.

On m'a dit que notre paradis en était devenu le contraire

Que les sourires était une publicité mensongère

Que la tristesse était un air récurrent

Un pacte avec la vie qui est oppressant

Un air que les cœurs savaient chanter

Et un pacte que tout les yeux pleuraient.

Et on m'a dit que l'altruisme était faux

Et que les mots entrainaient tant de maux

Que les enfants étaient les seuls flambeaux,

Qu'ils étaient abattus comme des agneaux.

On m'a dit que le destin nous jouait des tours

Qu'il ne nous donnait rien, mais qu'il nous promettait tout

On m'a dit que certains savaient espérer,

Mais que d'autres étaient paralysés

.... A jamais.

J'ai regardé cette fille dont on me parlait souvent

J'ai réveillé en elle un sentiment auquel elle s'était immunisé

Son monde irréparable, soi disant,

Était celui qu'elle m'avait attribué

Et son joli cœur dur et absorbant

Dans le mien, a su trouver un refuge instantané.

Mais qui étais-je, autre que le fils des larmes,

D'une vie en acier,

D'une imagination qui désarme,

D'une larme qui a coulé,

Et d'un être tellement mutilé

Par les beautés du charme

 Que le monde avait, malgré tout... Su lui imposer.

-M

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J'écris, j'écris et j'écris...Where stories live. Discover now