Lettre d'un adolescent quelconque.

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Les mots et les lettres coulent d'une embrasure qui s'est ouverte depuis longtemps dans ce puits. Le puits duquel je puise mes sentiments. La vie a su empoisonner mes sentiment et gâcher ma vie avec. La vie a su vaincre le monde. La vie est plus forte que nous. La vie est plus puissante que nous. La vie est plus forte que moi. Moi qui a toujours été soumis a son vouloir et a sa volonté. Moi qui n'a jamais été épargné de quoi que ce soit. Moi, oui moi, la personne qui ne se révoltera pas, non. Et cela, sachant que rien ne va changer. Ce qui est artificiel demeure artificiel , telle est la constante. La vie ne manque quand même pas de vérité, car c'est grâce a la vérité qu'on sait que tout est artificiel, que tout est virtuel. C'est de l'artifice que ces mots et ces lettres, dont je vous parle, coulent, coulent et coulent, d'une embrasure qui s'est ouverte involontairement dans un puits sur le point de déborder.

J'écris, j'écris et j'écris...

J'écris... non pas pour espérer, mais pour ressentir ce qui est impossible d'être ressenti ou éprouvé dans la vie. Je ment. Je ne fais que me baigner dans les mensonges qui constituent mon monde a présent. Je n'espère pas , non. Je m'avoue vaincu, oui. Vaincu par ce qui est censé me rendre glorieux. Vaincu par l'imperfection d'un cercle vicieux auquel j'attribue le nom "vie". Cela sort d'une embrasure qui m'est douloureuse. Cela n'est autre que la vérité.

J'écris, j'écris et j'écris...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant