Les fleurs s'étaient fanées.

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Le soleil s'était levé

Et les fleurs avaient poussé.

                       

La mélancolie, elle empestait

Et son coeur était brisé.

Les visages la regardaient,

Et la force la quittait

Ses yeux regardait le jour,

Mais elle ne voyait que la nuit.

Engourdie et défraîchie

Son âme n'arborait plus de vie.

Elle avançait silencieusement

Dans les obsèques de ses sentiments,

Le silence occultait ses pas,

Qui la menaient jusqu'au trépas.

Le monde s'évanouit

Dans la brume épaisse de sa vie.

Elle ne pouvait continuer de marcher,

Sur les aiguilles sans crier.

Les visages ne cessait de la scruter

De la juger et de la rabaisser.

Il suffisait de reproduire le faux en vrai

Pour que le faux paraisse vrai a son tour

Les larmes brûlantes et la voix assourdissante

Elle divulgua sa douleur et appela son heure

Elle ingurgit les pillules, en avalant la disgrâce avec,

Elle libéra ses cris, chantant une litanie avec,

Et elle s'endormit dans le puits, ou ses sentiments mourront a sec.

Le monde n'avait pas changé

Mais elle avait cessé d'exister

                     

Et puis, le soleil s'était couché

Et les fleurs s'était fanées.

-M

J'écris, j'écris et j'écris...Tahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon