Le soleil s'était levé
Et les fleurs avaient poussé.
La mélancolie, elle empestait
Et son coeur était brisé.
Les visages la regardaient,
Et la force la quittait
Ses yeux regardait le jour,
Mais elle ne voyait que la nuit.
Engourdie et défraîchie
Son âme n'arborait plus de vie.
Elle avançait silencieusement
Dans les obsèques de ses sentiments,
Le silence occultait ses pas,
Qui la menaient jusqu'au trépas.
Le monde s'évanouit
Dans la brume épaisse de sa vie.
Elle ne pouvait continuer de marcher,
Sur les aiguilles sans crier.
Les visages ne cessait de la scruter
De la juger et de la rabaisser.
Il suffisait de reproduire le faux en vrai
Pour que le faux paraisse vrai a son tour
Les larmes brûlantes et la voix assourdissante
Elle divulgua sa douleur et appela son heure
Elle ingurgit les pillules, en avalant la disgrâce avec,
Elle libéra ses cris, chantant une litanie avec,
Et elle s'endormit dans le puits, ou ses sentiments mourront a sec.
Le monde n'avait pas changé
Mais elle avait cessé d'exister
Et puis, le soleil s'était couché
Et les fleurs s'était fanées.
-M
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BINABASA MO ANG
J'écris, j'écris et j'écris...
Poetry« La vie est loin d'être ardente, Et les fins sont toujours violentes Les moments savent sourire et rigoler Mais ils préfèrent agiter les cœurs et effrayer. Attendre encore, ou chercher la vie? Tant de réponses dans lesquels on se noie. Les ponts qu...