L'oubli.

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Au sommet de la coline, sommeille le corps d'un écrivain

dont les mots voguent dans la mer de l'oubli,

dont les réflexions nagent dans le présent de la vie

dont les rêves se dispersent et se désintègrent avec lui

dont les rêves demeurent des rêves

La neige recouvre le sommet de la coline

et le vent pleure dans les oreilles

la tristesse et la douleur d'une perte sans poids

La profondeur de l'âme ne se mesure que par les actes

mais lorsque la vie vous prive de vos actions

Ce qui vous reste, n'est autre que vos mots.

Cet écrivain n'avait que ses mots

pour battre le monde entier

pour dissimuler la cruauté et la dureté

pour dissimuler ses larmes et ses peines

pour prôner la paix et libérer la vérité

Il était pauvre

Il manquait d'actions

Il n'avait pas de poids

Il était valeureux

L'épitaphe de son passé s'élargit dans notre présent

Dissimulant la cruauté de la mort

L'immortalisant a jamais dans nos pensées.

Un écrivain n'a jamais sa place dans son présent

Il habite la mémoire de son avenir

Sa valeur ne s'épanouit qu'a sa mort

Sa valeur s'épanouit dans l'oubli

Nous sommes sans poids dans ce monde

Nous ne connaissons pas de valeur

Notre avenir nous l'offre a la mort

J'en suis desolé

Sincèrement, 

-M 

J'écris, j'écris et j'écris...Where stories live. Discover now