Chacune de mes entailles était plus profonde que l'autre
Chacune saignait une tragédie intolérable
Et pourtant Elle a toqué a ma porte
Sous l'aspect du seul remède
Incarnant un salut tant voulu
Mais inexistant et bourru.
J'ai frémi.
Chacune de mes cicatrices était plus terrifiante que l'autre
Chacune me marquait plus que l'autre
J'arborais la pourriture de toutes ces années
Toute dense et amassée au milieu du paysage
Comme un nuage qui refuse de s'en aller
C'était le poids d'une vie imposé
Porté par un esclave révolté.
Comme la porcelaine qui craque
Je boullonnais sous d'épaisses histoires
Aussi finies qu'infinies,
Comme un volcan prêt a broyer le monde, j'étais.
Enragé, mon passé était plus que saturé.
Elle a toqué a ma porte
Sous l'aspect du seul remède.
J'ai craqué.
Je l'ai ignorée jusqu'au jour ou elle m'a charmée.
Tellement de forêts cachaient
Les cent chemins par lesquels j'étais arrivée
Et l'été cachait dix-sept hivers vécu dans la mort
Dans une cage qui se rapetissait.
Elle a toqué a ma porte
Portant la robe de la vie
Je n'ai pas ouvert
Mais elle a su entrer.
Et j'ai explosé.
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J'écris, j'écris et j'écris...
कविता« La vie est loin d'être ardente, Et les fins sont toujours violentes Les moments savent sourire et rigoler Mais ils préfèrent agiter les cœurs et effrayer. Attendre encore, ou chercher la vie? Tant de réponses dans lesquels on se noie. Les ponts qu...