Elle pose délicatement son regard sur lui.
Elle le toise du regard.
La vie l'emporte loin d'elle.
Elle ? Elle ne voudrait pour rien au monde le perdre.
Une larme vient lui bruler la joue dans le moins d'une seconde.
Elle sent les émotions et les sentiments monter en elle
Elle se livre a la régence de ceux-ci
Elle laisse tomber ses mots...
''Je le sens. Mais je le sais également.
Je sais que mes paroles ne bouleverseront point les choses.
Je sais que cela ne deviendra qu'un mauvais souvenir.
Mais je le dirais.
J'exposerais a tes yeux la tristesse et la mélancolie
Le désespoir qui m'a envahit
ces tristes sentiments qui me tiennent compagnie
Cet air morne qui règne sur mon cœur.
Je révèlerais la vérité.
Cette cruelle réalité qui me fait chavirer.
Elle nous verrait entrain d'agoniser,
De baigner dans notre propre sang,
Elle ne changera jamais
La vérité fait son apparence en ce moment même
Et me dit que... moi.
Oui, ma personne, a moi
Me dit que je t'aime a toi.
Chacune de tes particules m'inspire l'amour.
Voila, explique t'elle en baissant la tête
Ce moment n'est pas idyllique
Mais ces vers sont véridiques
Je ne peux les supprimer
Je ne peux substituer la vérité."
Il avance d'un pas
Les yeux si perturbés
Leurs intérieurs lui semblent ... éventré.
Une balafre s'y est ouverte...
''Chacun de mes jours se résumait a peu.
Te reluquer, t'examiner n'étaient que mes intérêts.
Mon regard te suivait
Mes rêves te sondaient
et ma main... te cherchait.
Tu occupais mes pensées,
Et de ton image, je ne pouvais me détacher.''
Il baisse la tête tristement avant de continuer...
Nous étions tout deux vulnérables a nos peines ainsi qu'a nos pensées.
Nous n'avons su agir.
Nous n'avons su nous aimer...''
A ce moment là, ce moment tellement ultime,
Ils se désiraient autant qu'ils se détestaient.
Mais voila, c'est ainsi que ca a tourné.
Tôt ou tard, cela allait arriver.
Ils se faisaient leurs adieux.
A ce moment là, ce moment tellement ultime
Leurs pensées s'opposaient
Le reproche et le blâme, ils s'adressaient.
A ce moment là, ce moment tellement ultime
Leurs pensées les séparaient...
Mais leurs cœurs...
Leurs cœurs se désiraient autant qu'ils se détestaient.
-M
KAMU SEDANG MEMBACA
J'écris, j'écris et j'écris...
Puisi« La vie est loin d'être ardente, Et les fins sont toujours violentes Les moments savent sourire et rigoler Mais ils préfèrent agiter les cœurs et effrayer. Attendre encore, ou chercher la vie? Tant de réponses dans lesquels on se noie. Les ponts qu...