Le retour.

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Mettons donc les mots sur ce tout ce qui n'a pas été dis lors de nos départs...
                                               Ou des leurs....
                                                       Bien à vous,
                                                                       -M

Et en rentrant ce jour-là;
Toutes les brises estivales ont soufflé ton nom
La nature jouait en boucle des symphonies nostalgiques
Le pays était pleinement chargé de ta voix, de tes regards... chargé de toi
Et par respect a mon deuil, ce jour-là, le monde s'est entièrement tu;
Mais ton absence était tellement envahissante
Que même dans le malheureux silence
On entendait ma tête tant mon coeur épeler les lettres de ton nom.

Les brises me giflent et me ramènent toujours à la sobriété
Quand ton souvenir m'enlève et me possède comme tu faisais...
Il me crie halte à chaque fois que j'essaie de l'écarter
Mais je ne suis qu'en mesure d'obtempérer
Il est seul à savoir calmer l'irritation de mes plaies

Et je retiens mon souffle depuis que tu as volé
Je vis a moitié, toujours un peu trop essouflé
Le rythme du coeur est depuis brusque et irrégulier
Opprimés mais on ne veut pas le reconnaitre
C'est mieux pour elle, on finit par se dire.
Un jour, peut-être, on pourra s'en remettre.
Les jours passent  et on finit plutôt par chercher à admettre
Que le temps ne saura renflammer 
Tous ces coeurs... que ton avion a brisé.

Et les jours nous filent comme des amours
Les brises automnales composent toujours les mêmes vers
Eh oui, je frissonne encore quand je les entends murmurer tes airs
Ne te ramener, rien que pour tenter notre fidelité en pleurs.
Je rénoverais toujours ton portrait dans mon coeur
Quand bien même le temps de par son passage tenterait de l'effacer...
Oui, les jours nous filent comme des amours
Et les brises automnales composent toujours les mêmes vers...
Dans mes pensées, ta voix couvre souvent la mienne.
Et à chaque visite, le chagrin est malheureusement  là...
Il est bien là, mais alors, maitrisé... enfin, après tant de peines.

Je me souviens... en rentrant, ce jour-là;
Je n'ai versé aucune larme sur mon recueil endeuillé
Tu n'as pas attiré mes mots ni engagé mes vers
Quand on part, on découvre que seul le retour compte et mérite bien plus que le départ...
Oui, je me souviens, mon amie, en ce douloureux jour
Dans les âpres souffrances et l'exil que tu m'imposais

Mon amie, je me souviens que je pensais déjà à ton retour.

-M

J'écris, j'écris et j'écris...حيث تعيش القصص. اكتشف الآن