Epilogue - Blanche

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🎶Daylight, Harry Styles🎶

Les vacances de la Toussaint sont officiellement terminées. Naya et moi les avons passé ensemble sans se lasser l'une de l'autre. Ses parents m'ont invité à dîner pour la première fois hier soir. J'ai remarqué qu'ils nous lançaient quelques regards en biais de temps à autre. Ils ont encore du mal à réaliser que nous sommes un couple qui faisons des choses de couple. C'est peut-être de notre faute mais Naya insiste pour que nous agissions comme des meilleures amies quand ils sont en notre présence afin de ne pas les brutaliser.

De mon côté, ma mère fait des efforts en quittant le travail plus tôt. Nous ne faisons pas grand-chose en particulier car je suis encore un peu renfermée, mais en l'espace de deux semaines, nous avons passé une après-midi shopping et elle a emmené Gaspard et moi à déjeuner en terrasse.

Mon frère m'a avoué qu'il était retourné devant la maison de notre père mais qu'il n'a pas voulu sonner. Je me souviens qu'il lui rendait visite quand le divorce de nos parents n'était pas encore terminé. Aujourd'hui, même s'il en ressent le besoin, il se l'interdit par respect pour ma mère et moi. Je suis trop égoïste pour lui dire qu'il a le droit d'avoir un papa même si je n'en ai pas.

—   La rentrée me stresse.

L'aveu de Naya me force à la prendre dans mes bras. Je l'embrasse délicatement tandis qu'elle remonte ses collants.

—    Il y a les auditions pour les cheerleaders et... la rentrée en elle-même.

Nous savons toutes les deux ce à quoi elle fait référence en parlant de la rentrée. Ce sera la première fois que nous revenons au lycée après l'incident d'Halloween. Bien qu'il se soit passé quinze jours entre temps, ce n'est pas suffisant pour oublier la vidéo de Naya qui circule toujours.

—   Pour l'audition, on sait toutes les deux que tu seras la meilleure. Tu as passé une bonne partie des vacances à t'entraîner.

—   Et toi, tu as passé une bonne partie des vacances à me déconcentrer.

D'un sourire félin, je la plaque contre le mur en l'embrassant avec une certaine véhémence. Elle se débat mais cède rapidement quand je lui mords la lèvre. Elle gémit mon prénom en tentant de me caresser mais j'agrippe ses poignets au-dessus de nos têtes. Malheureusement, je ne fais qu'alimenter ma frustration en constatant que je ne peux pas passer ma main sous son haut. Elle porte un body.

—   Quelque chose ne va pas, Blanche ? minaude-t-elle.

Je ne me décourage pas en frottant mon bassin contre le sien.

—   Ce soir, je te forcerai à crier mon prénom dans chaque recoin du lycée. On a déjà fait la bibliothèque et le gymnase, passons à la cantine.

Ses pommettes rougissent mais son sourire est aussi perfide que le mien.

Une fois que nous sommes prêtes, je m'apprête à ouvrir la porte mais elle m'en empêche.

—   J'ai un cadeau pour toi.

Ses mains me prient de m'asseoir du mon lit. Avec un petit paquet dans les mains, elle me rejoint.

—   Ouvre-le.

En ouvrant la boîte en velours, je découvre une magnifique bague dans le même esprit que celle que je lui avais offerte pour notre première soirée ensemble. Je me souviens très bien avoir fait croire à ma mère que Naya m'invitait à son anniversaire.

—   Elle est magnifique.

La pierre est d'un rouge intense, la couleur de la passion. Je la laisse me la mettre sur le même doigt qu'elle en souriant grandement.

AVOIR MAL #1Where stories live. Discover now