Chapitre dix-neuf : Joanne

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Maya se tient comme une reine. Légèrement contrainte par nos corps qui la maintiennent en place mais ça ne semble pas la déranger.

    Elle gémit contre ma bouche. Son corps se cambre pendant que Elijah reste assis à côté de nous. On a déjà baisé en même temps, pas la même fille mais on a déjà partagé ce genre de moment. Avec Peter, je ne les compte plus.

    Sur le bord de mon champ de vision, je le vois remonter ses mains les longs des jambes de Snezhinka. Je vais m'assurer qu'elle prenne son pied, que ce moment reste gravé dans sa mémoire, qu'il le maintienne en vie s'il le faut.

    Je lui enlève son tee-shirt. Il reste coincé au niveau de ses poignets. Il est hors de question que je lui enlève ce lien. Je peux lui faire confiance sur le moment mais je refuse qu'elle profite de ma faiblesse au moment où je vais jouir. Ce serait le juste retour des choses. Donnant-Donnant.

    Le bruit de sa braguette que l'on abaisse me rappelle sur terre. J'ai envie d'elle. J'aurai toujours envie d'elle. Peu importe qu'elle fasse exploser une maison, qu'elle me plante ses ongles dans la peau jusqu'au sang, ma queue voudra toujours s'enfouir en elle.

    Je me mets à embrasser sa nuque avec voracité. Je suis comme un affamé à qui on propose le meilleur des mets. Mon repas : Maya. Sa saveur : La meilleure du monde. La partager : Pourquoi pas, elle n'en prendra que plus de plaisir.

    Je me mets à embrasser son épaule. Elle sent si bon, sa peau est si douce.

- Libère-moi Joanne.

- Même pas en rêve.

- Alors tu ne rêves pas d'une branlette ?


    Bordel. En plus, elle a des idées de génie. Des envies qui me font bander en deux secondes.

    Je la sens se cambrer sous mon corps, j'entends le bruit de son pantalon qui glisse le long de ses cuisses. J'observe son corps. Trop fin mais magnifique. Je le nourrirai. Avec ma queue ou avec de la bouffe mais je veillerai qu'elle lutte pour survivre.

    Peter la regarde en souriant, avec appétit. Ses mains se placent sur ses cuisses.

- Vous êtes du genre plutôt sauvage ou doux ?


    Je souris. Je tends un couteau à Elijah qui s'empresse de défaire son lien. Maya soupire de soulagement. Je sais qu'il lui brûlait les poignets. Je voulais que la douleur devienne un plaisir. Elle s'agrippe à mes cheveux. Elle tire dessus me forçant à relever la tête dans sa direction. Elle plante son regard dans le mien, un sourire malicieux sur le visage. J'ai envie de la dévorer d'un coup sec.

- Sauvage.


    Sa voix. Sa réponse. Bordel. Si elle continue je vais me la garder pour moi et la baiser contre ce putain de carrelage de salle de bain.

    Ses mains s'empressent de faire sauter les boutons de ma chemise. Elle gémit en touchant mon torse. Putain, elle est si belle.

    Je regarde Peter du coin de l'œil. Je le vois faire jouer ses mains sur ses cuisses, attendant le moment imminent pour s'enfouir en elle. La règle est claire. Il peut garder sa bite dans son froc ou se masturber mais il ne baise pas Maya.

    Ses mains se placent sur mon entrejambe. Elle malaxe ma queue avec une envie irrépressible de la libérer. Elle défait mon bouton, abaisse ma braguette mais grogne quand il s'agit de baisser mon pantalon.   

    Je souris contre sa bouche. Ma langue la quitte. Je me redresse, me relève sans quitter ses yeux accrochés aux miens.

    Elle est seule, allongée sur le carrelage. Elijah se place de l'autre côté de son corps. Il retire sa chemise mais c'est moi qu'elle regarde. C'est moi qu'elle ne quitte pas des yeux même quand elle gémit. Peter n'a toujours rien fait. Il ne fait que se rapprocher doucement de son sexe.

[L.4] LOVE & THEATERWhere stories live. Discover now