7. La suite du séjour à Seattle.

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Thomas se dit qu'il avait été dure avec Sergio lors de sa découverte du jeu. Mais, il n'avait pas le choix. Un jeune homme de son rang devait avoir une certaine conduite à tenir. Il devait gagner le jeu. C'est ce qu'il avait fait après son histoire avec le brun. Il avait essayé de revoir ce dernier. Mais, c'était difficile. Il ne répondait plus au téléphone. Il avait été bloqué. Il ne pouvait pas lui rendre visite dans sa chambre et c'était louche de demander comment il allait. Il avait su quelques temps plus tard son départ pour Philadelphie lorsque sa grand-mère en avait parlé lors d'un dîner pour s'étonner de son absence depuis quelques temps. Cela l'avait un peu peiné d'être à l'origine de ce départ mais d'après son grand-père, cela se passait bien pour lui. De plus, vu la conduite du plus jeune quelques années plus tard, il avait bien fait d'être cruel avec lui finalement. Repenser à leurs ébats, l'avait rendu dur mais se souvenir de la suite avec leur mariage, l'avait de suite fait redescendre.

Sergio lui, était toujours énervé en pensant à comment il avait été utilisé pour un simple jeu. Il lui avait permis de multiplier ses points. Cela faisait mal de penser qu'il avait été choisi car il était vierge à l'époque, un latinos, un pauvre et surtout un handicapé. Vu qu'il était bon au lit, c'était pour cela que la supercherie avait tant duré. Il se maudissait d'ailleurs d'avoir accepté d'épouser une personne qui lui avait tant fait de mal. Il est vrai que la suite confirma cela. Thomas lui faisait toujours du mal même s'il est vrai qu'il avait beaucoup pris son pied avec ce dernier. Quoi qu'on en dise, c'était son premier amant. Sa première fois pour plein de choses sexuelles, c'était avec lui qu'il les avaient faites.  D'ailleurs, il y avait certains trucs qu'il n'avait pas fait avec d'autres, beaucoup de trucs même hélas. Repenser à cela, l'avait fait venir tout dur.
- Et merde ! Qu'est-ce qu'il lui arrivait là !

C'était après ce retour dans le passé que nos deux collègues se retrouvèrent pour une nouvelle journée de travail à Seattle. Ils étaient en train de vérifier tout le travail effectué par les collègues afin d'être au courant de l'avancée de l'action de classe. Ils étaient, seuls, dans le bureau du cabinet qui travaillait avec eux. Ils avaient passé toute la matinée dessus.
- On fait une pause Sergio.
- J'ai presque fini. Il me reste qu'un dossier à vérifier.
- Je n'arrive plus à me concentrer et j'ai faim. Sortons prendre l'air et allons au restaurant.
- J'ai apporté un sandwich.
- Tu es à l'hôtel comme moi, comment as-tu fait ?
- Je prends un sandwich chaque midi.
- Tu peux aller au restaurant comme tout le monde.
- Non, je n'aime pas trop dépenser.
- Toujours aussi radin je crois bien.
- N'importe quoi ! Tu peux y aller. Je t'attendrais pour finir le travail.
- Viens avec moi, je t'invite.
- Non merci, je n'ai pas besoin de ta pitié.
- Arrête de faire ta tête de mule. De toute façon, on déduira cela des frais engagés par le cabinet pour l'affaire.
- C'est valable que pour les avocats pas pour les assistants.
- C'est un déjeuner d'affaire. Allez on y va !
Le brun accepta car il en avait un peu marre de ne manger que des sandwiches à midi depuis 10 jours.

Ils se retrouvèrent dans un restaurant italien. Ils adoraient la cuisine italienne. Lors du repas, ils discutèrent de l'affaire au départ.
- Je vois que tu as entrepris des études de droit. C'est ce que tu avais toujours voulu. C'est bien.
- À Philadelphie, j'ai décidé de reprendre mes études.
- Comment as-tu trouvé de l'argent ? Grand-père avait dit que tu avais rendu tout l'argent du mariage.
- J'ai demandé à mon père de tout rendre car l'argent ne m'intéresse pas.
- Arrête, cela ne marche plus. Je connais ta vraie face et je n'ai pas envie de parler de ce qu'il s'est passé.
- C'est toi qui devrait arrêter de me poser des questions si mes réponses ne te plaisent pas. ! On se voit au cabinet.
Le plus jeune se leva mais le plus âgé le retient.

- Tu as toujours ton sale caractère ! Assieds-toi. J'arrête mes remarques. Je t'écoute.
- Je m'en vais.
- Je m'excuse putain, tu es content !
- Non ! J'en ai ras-le-bol des piques sur le passé pour un oui ou pour un non. Si tu veux que l'on travaille correctement, il faut arrêter de parler du passé ! Nous avons encore plus de 5 mois à tenir.
- Je suis ton patron ne l'oublie pas. Je fais ce qu'il me plait et je suis libre de parler du passé s'il le faut.
- Je n'ai plus rien à faire ici alors.
- Tu t'assois ! Je peux annuler les choses tu le sais très bien. Je peux revenir sur le testament.
- Tu n'as pas le droit de me faire du chantage.
- Tu t'assois j'ai dit ! Je m'excuse pour mes piques qui n'avaient pas leurs places car c'est moi qui poser des questions sur toi.

Tu m'as manqué (BxB). MatureWhere stories live. Discover now