15. Résignation : il faut céder à ses désirs ?

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- Mais t'es complètement malade !
- Je suis venu t'aider Sergio.
- M'aider pourquoi ?
Thomas se rapprocha de son mari. Il le fixa du regard.
- Tu as besoin de te soulager. Moi aussi d'ailleurs !
- Sors d'ici, c'est du n'importe quoi.
Le châtain posa sa main dans l'entrejambe du brun. Il prit la main de ce dernier et la posa sur sa propre bosse.
- Tu sens ce que l'on ressent actuellement. C'est suite à nos baisers, nos caresses, nos câlins, nos touchers pour faire bonne figure. Nos corps nous trahissent et nous donnent un signe qui est très visible. Nous sommes encore attirés l'un pour l'autre. Ne le nie pas !
Il fit des vas-et-viens avec sa main et celle de son cadet sur leurs bosses. Le plus jeune ne put s'empêcher de gémir. C'était la même chose du côté du plus âgé. Le brun avait fermé les yeux afin de ressentir à la fois du plaisir et du soulagement pour la prise en main de son entrejambe.

Puis la gifle retentit. C'était inévitable. Sergio ne voulait pas se faire avoir encore une fois.
- Tu me touches encore une fois, je te castre !
Thomas était très énervé par cette gifle.
- Tu penses être irrésistible et la beauté incarnée ou quoi ? Je n'ai pas besoin de toi pour m'envoyer en l'air. Je peux trouver mieux qu'un pauvre handicapé mineur qui se mari pour de l'argent. Tout le monde rêve de coucher avec moi.
- Le naturel est revenu au galop dis-donc. Sors d'ici et laisse-moi tranquille !
- Je voulais simplement t'aider. Tu n'en vaut pas la peine finalement !
Le brun baissa la tête.
- Tu m'as aidé finalement en montrant ton vrai visage. Merci, j'ai débandé grâce à toi. Ce n'est pas ton cas d'après ce que je vois.
Le cadet se saisit de sa béquille qui était tombé au sol et s'en alla en laissant son mari dans cette état de colère et d'excitation. Il claqua la porte des toilettes pour bien montrer son mécontentement. Le châtain frappa contre le mur avec sa main. Il avait du mal à redescendre car le caractère de cochon de son mari l'énervait mais l'excitait aussi.

Après s'être calmé, cela avait pris un certain temps d'ailleurs, il sortit des toilettes et alla rejoindre sa table. Il passa le reste de la soirée à faire le strict minimum au niveau des gestes affectifs avec son mari. Il avait été énervé par son attitude et son caractère. Pour qui se prenait-il à jouer les princesses ? Il avait été frustré de ne pas avoir soulagé son excitation. Si son mari ne voulait pas s'occuper de lui, il trouverait une autre solution. Il y avait foule d'hommes gay à New-York ! Le couple se retira dans sa chambre une fois les festivités terminées. Sergio était allé se changer à la salle de bain. Thomas, lui, s'était préparé pour aller dans un bar afin d'assouvir ses besoins sexuels. Le brun, de retour dans la chambre, vit que le châtain était prêt à partir.
- Où vas-tu ?
- J'ai des besoins, tu n'es pas capable de m'aider. Je vais donc chercher une solution à l'extérieur. Cela te gêne ?
- Pas du tout. Tu fais comme tu veux. Tu es prêt à en subir les conséquences.
- Comme quoi ?
- Fais attention à ne pas te faire remarquer afin que la supercherie du mariage ne soit pas dévoilée.
- Ne t'inquiète pas pour moi. Je vais partir m'éclater. Bonne nuit.

Thomas quitta la chambre laissant son mari, seul, le soir de leurs premières nuits en tant que mariés. Sergio l'avait averti du danger. Il n'avait plus rien à se reprocher. Il n'était pas plus énervé que cela. Il se dit juste qu'il avait bien fait de ne pas céder vu la précipitation de son mari à trouver une autre solution face à son problème. Le plus âgé se retrouva face à son grand-père qui était encore au salon car il connaissait bien son petit-fils.
- Où vas-tu Thomas ? La nuit de tes noces en plus !
- Je sors prendre l'air, j'étouffe ici. J'ai tout fait jusqu'au mariage en étant sage. Maintenant que c'est fait, j'ai le droit de m'amuser.
- Et si tu te fais prendre, comment vas-tu réagir ? Comment vas-tu gérer le fait que cela va éveiller des soupçons chez certaines personnes qui n'attendent que cela ?
- Je ne me ferais pas prendre. Cela ne m'est jamais arrivé jusqu'à maintenant.
- Oui car il n'y avait pas encore nos ennemis et tu étais célibataire. Un mariage donne des responsabilités Thomas.
- Ce n'est que sur les papiers grand-père.
- Certes, c'est bien vrai. Mais tu restes un Johnson et je ne tolérerai aucun écart de conduite. Tu dois respecter ton mari.
- Ce n'est pas mon vrai mari.
- Oui, mais le mot mari est toujours présent et officiellement il l'est. Donc, tu lui dois un respect.
- Mais...
- Pas de mais Thomas ! Quelle serait ta réaction su c'était lui qui allait s'envoyer en l'air ?
- Il n'a pas le droit de ternir notre réputation et en plus qui voudrait de lui, un pauvre petit...

Tu m'as manqué (BxB). MatureOpowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz