20. Jeff.

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Les sentiments restaient donc ainsi malheureusement bloqués à l'intérieur de chacun de nos deux jeunes hommes. Ils étaient certes très proches, comme un vrai couple mais leurs caractères, les remarques de la mère du châtain empêchaient donc le couple de s'avouer la vérité. C'était dans ce contexte que Jeff essayait de revenir dans la vie de Thomas. Il avait compris qu'il ne devait  plus critiquer le mariage ainsi que Sergio. Il était plus malin et plus perfide. Il s'interrogeait à chaque fois sur l'honnêteté du brun en demandant à son meilleur ami s'il était sûr de la fidélité de son mari, ou encore de ses principes moraux, et aussi de sa non vénalité ou bien de son désintérêt pour l'argent, sa sincérité, son honnêteté etc... Il glissait toujours le « il faut vraiment en être sûr ». Il arrêtait lorsqu'il avait comme réponse le « oui, il a toute ma confiance voyons ! ». Il répondait « tant mieux alors. J'ai confiance en toi Thomas. Si tu le dis, ça doit être vrai ». Il essayait donc d'insinuer le doute, en vain pour l'instant.

Dans ce contexte, Thomas est parti pour assister son grand-père pour une affaire à Miami en Floride. C'était très formateur afin de pouvoir s'habituer à travailler dans des affaires hors de la juridiction new-yorkaise et apprendre les collaborations. Sergio était donc seul et était parti faire un tour comme à son habitude au Madison Square Park. Ils y allaient souvent avec son mari d'ailleurs. C'était quelque chose qu'ils avaient partagé dès les premières fois où ils s'étaient rapprochés à l'arrivée du brun à New-York. Il n'y avait pas grand monde. Le brun était allongé lorsqu'il crut qu'un insecte l'avait piqué au niveau de son cou. Il se gratta et aperçu quelque chose qui ressemblait à une aiguille avant de sombrer dans un sommeil très lourd. Il perdit connaissance.

Sergio se réveilla dans une chambre d'hôtel. Elle n'était pas sordide. C'était déjà ça. Il avait mal partout. Il était tout nu. C'était horrible ! Il ne savait pas comment il était arrivé là en plus. Il se leva difficilement. Ses vêtements étaient éparpillés au sol. Sa béquille était au sol. Il avait mal vraiment mal partout, même à ses fesses d'ailleurs ! Il s'habilla difficilement puis eut une envie pressente. Il se rua vers la salle de bain après avoir récupéré la béquille. Après avoir fait ce qu'il avait à faire, il quitta cette chambre. Il était très fatigué et arriva au manoir où son père lui demanda où il avait passé la nuit. Il lui répondit qu'il s'était retrouvé à l'hôtel sans savoir ce qu'il lui était arrivé. Il avait fait encore envie de dormir. Il s'endormit ainsi, extrêmement fatigué tout en se demandant ce qui lui était arrivé.

Thomas, lui, reçu un message qui le mit extrêmement en colère. Ce n'était pas possible. Il devait y avoir une erreur. Il appella de suite Jeff.
- Qu'est-ce que c'est cette histoire ?
- Je te demande juste de m'écouter avant d'avoir la version de Sergio. Ainsi tu sauras enfin la vérité. J'ai été obligé de faire cela.
- Tu t'es tapé mon mari connard !
- C'était le seul moyen pour que tu ouvres les yeux !
- Plusieurs fois ?
- Il ne devait se douter de rien. Je n'avais pas le choix non plus ! C'était pour toi tout ça. Tu es mon meilleur ami Thomas. Je t'aime. Je me dois de te protéger. Même s'il fallait passer par cela, je n'avais pas le choix. Je suis désolé si s'est douloureux mais je devais t'ouvrir les yeux.
- Je rentre immédiatement à New-York !
- Je t'attend à l'aéroport.
- Je te donne l'horaire dès que j'ai le billet.
- N'appelle surtout pas Sergio. Écoute-moi d'abord. C'est tout ce que je te demande.
- Ok.

Thomas raccrocha. Il était fou de rage. Il ne savait pas quoi faire. Mais cette vidéo. Elle ne sortait pas de sa tête. Il avait un choix à faire. Écouter son meilleur ami ou bien son mari. Écouter un ami d'enfance ou une personne qu'il ne connaissait que depuis quelques mois. Le choix était fait. Il allait écouter les deux mais d'abord cela serait son meilleur pote. Ce dernier l'attendit à son arrivée à l'aéroport quelques heures plus tard. Ils se posèrent dans la voiture de Jeff. Ce dernier lui avait montré toutes les preuves qu'il avait récolté.
- Sergio m'harcelait depuis quelques temps. Regarde les mails qu'il m'a envoyé.
- Pourquoi pas de sms ?
- Il avait peur que tu jettes un coup d'œil.
- Pourquoi ne m'as-tu rien dit ?
- Tu m'as dit que tu l'aimais et on s'était embrouillé pour ça. J'avais peur que tu ne me croient pas. J'ai donc attendu d'avoir des preuves solides pour cela.
- Tu as couché plusieurs fois avec lui. Cela a sans doute été un calvaire !
- Sérieusement, non ! C'est un excellent coup. Je sais comment il t'a attiré dans les mailles de ton filet. Oui j'ai pris du plaisir mais à chaque fois j'ai regretté après coup en prenant conscience de l'horreur de cette personne.
- J'y crois, comment il m'a eut cette pute !
- Regarde les autres preuves. J'ai dû faire des virements à son nom sur d'autres comptes. Il m'a utilisé pour me charmer puis me pomper du fric. Il disait que tu ne lui suffisais plus. Qu'il en avait marre de faire semblant. Qu'au moins avec moi, il n'avait pas à jouer. Qu'il allait toucher tout de suite son fric sans faire du cinéma. Il est avec toi que pour du fric. C'est tout. Il te ment depuis le début.

Tu m'as manqué (BxB). MatureOpowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz