Tu m'as manqué (BxB). Mature

14. Le fameux mariage.

Sergio avait donc accepté l'arrangement proposé par Georges Johnson : il allait se marier avec ce connard de Thomas. Il n'avait pas le choix malheureusement. Vu que personne n'était au courant de ce qu'il s'était passé entre les jeunes, il avait été décidé que ces derniers puissent se connaître davantage. Le châtain était donc venu passer quelques jours à Philadelphie pendant ses vacances scolaires universitaires. En effet, l'héritier faisait ses études à la prestigieuse université d'Harvard, à la faculté de droit évidemment. Les retrouvailles avec le cadet avaient été extrêmement tendu. Ce dernier avait fait bonne figure devant son père et ses cousins. Les choses furent largement différentes lorsqu'ils allèrent se promener au parc. Une fois seule et en tête, le brun prit la parole.
- Que les choses soient claires Thomas, je me marie avec toi par obligation et rien d'autre.
- Ne t'inquiète pas pour moi aussi c'est la même chose.
- Je ne te pardonne absolument pas ce que tu m'as fait il y a quelques mois.
- C'était pas grave, il faut arrêter de se prendre la tête pour si peu. On a pris du bon temps non ? Je ne t'ai jamais rien promis non plus. C'est juste qu'au départ c'était pour gagner un jeu mais après s'était tellement bon que j'ai continué à le faire avec toi. D'ailleurs, sache que personne n'a fait mieux que toi jusqu'à maintenant. Tu devrais en être fier vraiment !

Le brun n'en croyait pas ses oreilles et leva les yeux au ciel.
- Tu es toujours un sacré connard ! Tu m'as traité comme un trou qu'on pouvait se passer entre pote. Tu m'as proposé à Jeff, ce sacré connard imbu de lui-même.
- Ne parle pas comme cela de mon meilleur pote.
- Je dis ce que je veux. C'est un sacré connard qui est méprisant avec toutes les personnes en dehors des riches.
- On est pas obligé d'aimer les pauvres non plus.
- Pourtant on aime bien les baiser et on donne même son cul à ses pauvres non ?
- C'est vrai je te l'accorde. J'ai aimé te baiser et me faire prendre par toi.
- Ce n'est pas à cela que je pensais connard.
- Tu dois être plus courtois avec ton fiancé non ?
- Je fais cela pour me sortir de ce sale pétrin et rien d'autre.

Thomas se mit à rire.
- Autant dire que c'est pour l'argent et arrêter de se chercher une excuse. Tu fais cela pour du fric. C'est normal d'aimer l'argent lorsque l'on est pauvre et que l'on a rien. Je comprends vraiment. Grâce à ce mariage tu vas faire plein de choses.
- Arrêtes avec ton dédain et ton mépris de classe, cela commence à bien faire !
- Je dis strictement la vérité c'est tout. Arrête de monter sur tes grands chevaux aussi !
- Irrécupérable.
- On arrête avec cela et mettons-nous d'accord sur cette farce de mariage. Je suis là afin que l'on monte une histoire autour de notre couple.
- Tu as raison. Tu as une idée ?
- Oui, l'héritier qui tombe amoureux de son domestique c'est un classique. On n'a pas trop à réfléchir. Lorsque tu es parti, cela m'a encore plus fait prendre conscience de mes sentiments pour toi et on s'est revu. Nos sentiments étant très fort nous avons décidé de nous marier.
- Pas très convaincant cette version.
- On s'en fou. On va se marier et on va vivre ensemble au manoir. On verra ensuite pour la suite.
- Je reprend ma chambre ?
- Non car grand-père pense qu'il peut y avoir une enquête et grand-mère dit que des mariés ne peuvent pas faire chambre à part même si c'est arrangé. Je n'ai pas trop compris le pourquoi et cela m'est un peu égale aussi.
- Tu laisse toujours les autres décider pour toi dis-donc.
- Cela me convient pour l'instant tant que je devienne le patron du cabinet plus tard. C'est tout ce qui m'intéresse.
- Je vois ! C'est tout toi cela.

Sergio rentra donc à New-York les jours qui suivirent afin de préparer le mariage. Il fut obligé de changer d'école une nouvelle fois. Il se réinscrit à l'école publique qu'il avait déjà fréquenté. Il avait encore une fois refusé l'école privée en disant qu'il préférait aller dans une école qu'il connaissait déjà. Cela serait en effet plus facile de s'y intégrer en cours d'année, surtout que c'était son année de terminale en plus. Les préparatifs du mariage avancèrent. Ils avaient annoncé leurs fiançailles. Le brun devait faire attention dans son lycée car évidemment les journalistes, ou plutôt les paparazzi étaient à l'affût du fiancé de l'héritier des Johnson. La direction de l'établissement ayant pris des mesures aussi dans ce sens.