17. Fin d'année scolaire.

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Sergio avait donc terminé ses études secondaires à New-York. Cela s'était bien passé. Il avait obtenu son diplôme. Il avait postulé pour plusieurs universités publics. Il avait été retenu pour certaines mais il ne pouvait envisager de bourses à cause de son statut marital. Il convainquît son père de ne rien dire aux Johnson. Il ne voulait pas de leurs aides. Il savait que Georges Johnson allait forcément proposer de compenser. Le brun se dit qu'il avait assez donné et que cela suffisait. La dette de sa mère était remboursée, une partie de ses études et de son opération financée. Il comptait prendre un travail pour financer le reste. Son père lui promit de l'aider aussi. Il pouvait donc envisager les choses sereinement une fois le mariage terminé. Peut-être que l'avenir sera meilleur que le passé ? C'était ce qu'il espérait.

Thomas avait terminé son année de de LLM (Legum Magister, Master of Law) équivalent à une maîtrise de droit. C'était sa quatrième année après le lycée. Son deuxième diplôme d'Harvard, en poche, il pouvait passer l'examen du barreau. Son année de perfectionnement lui permettait ee connaître davantage le droit international. Il avait aussi pris des cours pour connaître le droit de l'Etat de New-York afin d'être prêt pour cet examen. Il aurait maintenant les armes, avec aussi cet examen, nécessaires à sa reprise des rennes du cabinet Johnson et associés. L'héritier était presque capable d'endosser les responsabilités. Il n'avait plus qu'à observer son grand-père au travail afin de terminer son apprentissage. Son père avait toujours refusé de prendre cette responsabilité. C'était à lui de le faire. Il s'était donc toujours donné les moyens d'arriver à ce but.

Georges Johnson avait beaucoup insisté afin de fêter la réussite du couple. Il avait fait organiser un dîner spécial pour féliciter les deux mariés. Les choses pouvaient être en grand mais le grand-père avait compris que son gendre n'aimait pas ce qui était trop luxueux ou trop tappe à l'œil. Pour éviter le malaise, il avait renoncé à une soirée grandiose. Ils étaient en très petits comités. Le dîner se passait bien où tout le monde allait de son discours de félicitations, surtout pour Thomas. Seul Georges Johnson, Ernesto Hernandez et Thomas avaient félicité le brun. Après le repas, on faisait mention de ce qui allait arriver pour la suite. Il eut un froid avec la mère de Thomas qui parla du divorce. Son beau père répliqua qu'il n'était pas encore temps de penser à cela car les avocats des associations caricatives restaient encore à l'affût. La soirée se termina et chacun se retira dans sa chambre.

Sergio entra en premier. Thomas resta respectueusement sur le seuil de la porte.
- Tu n'entres pas ?
- Je suis fier de toi Sergio. J'étais sincère tout à l'heure.
Le brun avait un cadeau pour son mari. Il en avait eut l'idée car il voulait le remercier d'avoir rendu le mariage agréable et aussi pour le féliciter pour la réussite de ses études.
- Attrape !
Le plus jeune lui envoie le présent avant d'aller dans la salle de bain. Il commença par se brosser les dents et regarda le miroir, il vit alors derrière lui une canne à sucre entrer et sortir de la bouche de Thomas. Ce dernier la sortit enfin de sa bouche et s'approcha de son mari.

- Je n'ai pas de cadeau pour toi, moi.
Le brun se retourna en baissant les yeux, fixant la bosse bien formée dans l'entrejambe du châtain.
- Je suis sûr que si. Il ne demande qu'à être déballé.
Sergio, qui était devenu plus entreprenant, comme vous l'avez deviné, fit deux pas dans sa direction en relevant le regard. Le couple était tout près l'un de l'autre. L'aîné leva sa main libre pour lui tenir le menton, et approcha son beau visage. Leurs bouches l'une à l'autre, leurs lèvres se touchèrent, leurs langues se retrouvèrent, se caressèrent, se lièrent, se mélangèrent. Leurs danses sensuelles puis endiablées avaient commencé.
Thomas mit fin au baiser afin de reprendre sa respiration.
- Bah alors ? Déjà essoufflé ?
Décidément Sergio était très entreprenant depuis quelques temps et assez taquin ce soir.

Tu m'as manqué (BxB). MatureDonde viven las historias. Descúbrelo ahora