9. Se laisser aller.

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Ils s'embrassèrent finalement donc d'abord doucement. Que c'était bon de retrouver les lèvres de l'autre se dirent-ils ! Leurs lèvres se mouvèrent puis s'entrouvirent pour laisser place à leurs langues qui voulaient de nouveau se goûter. Le contact des langues les firent gémir se qui entraîna leurs muscles dans une danse sensuelle puis langoureuse et pour finir avide. Ils étaient avides l'un de l'autre et se laissèrent donc aller à l'accomplissement du désir. Ils se caressèrent sans arrêt au cours de cet intense baiser. Il fallait y mettre fin car la nécessité de respirer était très forte. Ils se séparèrent donc afin de reprendre leurs souffles.

- Tes lèvres m'avaient tellement manqué Sergio. J'ai tellement résisté mais c'était devenu impossible.
- Moi aussi cela m'avait manqué mais il ne faut pas recommencer.
- Pourquoi Sergio ? Tu ressens cette attirance que l'on ressent, depuis le début de nos retrouvailles, dès que je t'ai revu. Cela n'a fait que croître. J'ai toujours ce désir de toi. Je dois le reconnaître.
- Mais tu me détestes n'est-ce pas ? Sinon, tu ne m'aurais pas fait toutes ses mesquineries.
- J'ai arrêté tu vois. Je m'en voulais de te désirer et j'ai donc fait le gamin. Jeff m'y a poussé.
- Encore et toujours Jeff ! Ras-le-bol que tu te caches derrière lui pour justifier tes actes. C'était la même chose pour le jeu à nos débuts.
- Mais...
- Pas de mais ! Je repars dans ma chambre. C'est bon. La situation a trop duré.
- Mais...
- Non, je n'ai plus de douleurs.
- Menteur!
- Rien d'anormal plus tôt. Je n'ai plus ces intenses douleurs. Je te remercie vraiment pour tout. Mais ce n'est pas une bonne situation. Tu sors avec quelqu'un, et c'est Jeff.

Sergio se leva, voulut prendre ses affaires mais il y avait un problème.
- Et merde !
- Tu as oublié que tes affaires étaient à la lingerie. Tout sera prêt pour demain. Reviens dormir. Je te laisse tranquille.
- Je n'ai pas trop le choix. Merci.
Le brun se recoucha dans le grand lit. Le châtain lui avait tourné le dos. Le plus jeune était vraiment énervé. Comment avait-il osé parler encore de ce Jeff pour se cacher derrière lui ? Il savait très bien que cela le mettait en rogne d'entendre son nom. D'un côté, c'était tant mieux. Cela l'avait fait redescendre sur terre et cela lui avait permis d'éviter de faire une nouvelle bêtise. Comment avait-il pu se laisser aller à ce baiser avec le châtain ? Il devait se reprendre et ne plus se laisser submerger par son désir et ses envies. Oui, le plus âgé avait raison, il était de plus en plus difficile de se retenir car son désir était aussi de plus en plus irrésistible. Mais, il ne pouvait pas se permettre de faire une nouvelle fois cette bêtise et d'accorder sa confiance car le problème était là, s'il succombait, il avait peur de lui faire confiance une nouvelle fois. C'était hors de question !

Thomas ne savait pas ce qu'il avait pris à son ex-mari. Il avait bien senti qu'il avait apprécié le baiser. Ses gémissements l'avaient bien montré ainsi que son investissement dans cette échange buccale. Mais pourquoi cette réaction alors ? Cela avait empiré à la mention de Jeff. Il n'avait que dit la stricte vérité de plus. Il avait vraiment un caractère de cochon Sergio. Il était toujours autant difficile à comprendre. Il devait être heureux que malgré son passé, il lui donnait encore une possibilité de coucher avec lui. Tout le monde n'avait pas cette chance. Qu'est-ce qu'il lui avait pris au brun vraiment ! Il devrait être heureux qu'il lui proposait encore sa couche malgré sa volonté de départ. Il tourna donc le dos au brun lorsque ce dernier se recoucha au près de lui. Comme cela, il ne pourrait pas être accusé de profiter de la situation.

Notre duo s'endormit donc très énervé et chacun avait tourné le dos à l'autre. Mais le matin, comme si leurs corps avaient voulu montrer un message, ils étaient collés l'un à l'autre, face à face et non dos à dos. C'était la première fois que cela leurs arrivait depuis le séjour à Seattle. Bien évidemment au contact l'un de l'autre, ils étaient tout durs et gémissaient. Leurs érections se touchèrent à travers leurs vêtements. Ils avaient très chaud. Très chaud même. Ils s'embrassèrent. C'était très torride car leurs corps demandaient à ce que leurs désirs soient assouvis. Ils ouvrirent leurs yeux et se fixèrent du regard tout en continuant à s'embrasser avidement et à frotter leurs érections. Les gémissements augmentèrent face à la vision du désir dans les yeux de l'autre qui étaient dilatés.

Tu m'as manqué (BxB). MatureWhere stories live. Discover now