Chapitre 2

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Je fis un dernier au revoir à madame Clément, une de mes nombreuses amies quinquagénaires depuis que je travaillais dans cette agence. Je la vis refermer la porte derrière elle et je jetais un coup d'œil à ma montre. Avec Joel , le vigile, deux amis de Davis, et quelques autres clients, je crois que nous n'étions plus que les seuls ici.

Je devrais peut-être rentrer. Joel était remonté dans son bureau, mais je suis sûre que s'il était ici, il me gronderait d'être encore rester aussi tard. Je déposais l'insigne fermé sur mon guichet et me mis à ramasser mes quelques affaires éparpillées.

Toujours de service ?

La voix de Joel me fit relever la tête en sa direction, il s'assied sur mon bureau.

Quel genre de patron suis-je pour que tu acceptes autant de travailler pour moi ? Demanda-t-il avec une lueur nouvelle dans son regard.

Tu devrais te demander quel genre d'employé je suis pour apprécier passer mon vendredi après-midi aussi tard à ton service...

Modèle, dit-il sans me faire attendre. Sérieuse. Dévouée. Et, permets moi d'ajouter, particulièrement jolie.

Je pouffais en remplaçant une courte mèche de cheveux derrière mon oreille.

Mais tout travail mérite salaire, continu a-t-il sans prêter attention à mon gloussement gênée -il fallait vraiment que je me remette sur les rails du flirt-. Et je trouve que le tien n'est pas assez élevé, alors laisse-moi t'offrir un verre. 

Désolé Davis, je crois que sexy Garcia est de mon coté du quai.

Les relations humaines sont indispensables à la guérison de l'âme, vous avez besoin de sortir, rencontrer et fréquenter de nouvelles personnes Halo. Apprendre leurs drames et les laisser entrevoir les vôtre, car c'est là tout le fondement de la profondeur des relations.

Je secouais la tête pour faire taire les mots de ma psychiatre. Elle avait raison, je pouvais le faire, accepter ce rendez-vous et être autre chose qu'un amas de plaid sur mon sofa. Je pouvais essayer d'avancer.

Je pense que ce serait une...

Je ne pus finir ma phrase quand les portes vitreuses rugirent dans un fracas et qu'à la même seconde un brouillard épais, s'éleva entre nous. Des cris retentirent de tous les cotés et instinctivement, Joel me protégea de toute sa hauteur en m'enveloppant de ses bras. 

De lacrymogène. Je sentais ce composé chimique m'irritait la gorge et me brulait les yeux, cependant je ne voyais toujours pas les émetteurs. Joel et moi étions à terre. Les silhouettes des clients et des employés restant se succédaient sous nos yeux. Joel me me serrait entre ses bras pendant que comme moi, il était à la recherche visuelle des braqueurs.

Je ne différenciais aucune silhouette sous ce brouillard. Et puis, les cris se multiplièrent quand trois coups de feu successif figèrent toutes les silhouettes mouvantes au sol, et que le vigil s'écroula au sol en hurlant. Joel me serra plus fort dans ses bras.

Enfin, deux silhouettes bien distinctes apparurent, vêtues toute de noirs. Elles étaient indistingables même si le brouillard s'était un peu plus dissipé. De la tête jusqu'au pied leurs vêtements noirs ne pouvaient rien nous laisser deviner, ni même imaginé, sur l'identité des braqueurs. Le seul point qui me sauta aux yeux étaient que l'un était plus petit de taille que l'autre. Le plus petit éloigna l'arme que le vigil essayait de récupéré, d'un coup de pied, à en écouter les cris de douleurs de l'agent de sécurité, on dirait que les braqueurs l'avaient immobilisé en lui tirant dans le genoux. Je ne pus même pas déglutir tellement ma gorge était sèche. Je levais les yeux à la haute carrure du deuxième braqueur. 

Mesdames, messieurs, dit le plus grand en se mettant au centre de la banque. Je vous demande de rester calme, ce n'est qu'un Hold-up.






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D'accord. Un Hold up, c'est un braquage, mais ne me faites pas croire que vous ne l'attendiez pas impatiemment ? Parce que moi... 

Si

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...Si.

La suite, samedi. 

Hold up on me | Retiens-moiWhere stories live. Discover now