La punition

Chapitre XI

Jour 7

Pdv Normani

Je déteste les lundis, ils sont si chiants et si loin du vendredi. De plus, je n'ai que des cours de merde de mon point de vue alors que Lauren adore le lundi car nous avons, 3h de littérature, 1h d'espagnol et 2h d'anglais. Une journée chargée. Le seul point positif étant que nous finissons assez tôt les cours mais étant donnée que nous avons respectivement nos clubs et nos cours de soutient nous restons au lycée jusqu'à 21h. Heureusement que nous n'habitons pas si loin de l'établissement sinon nous n'aurions jamais tenue la distance.

Je me dirige vers mon casier mais j'y vois des cheerleaders, ma journée n'aurait pas pu mieux commencer surtout qu'elles ont des gobelets dans leurs mais, je soupire posant mon sac dans un coin, je les regarde avancer et je ne fais rien, après tout, elle contrôle le lycée et même si je me cache elle me trouverons. Je secoue la tête, ferme les yeux et ressens un froid immédiat, mes vêtements commencent à me coller la peau, l'odeur de myrtille vient brusquement frapper mes narines et je ressens un dégoût profond. Je ressens un frisson d'horreur lorsqu'une des filles vient parler près de mon oreille, me murmurant distinctement;

- Si Dinah échoue au test de maths, ta vie sera un enfer.

J'ouvre les yeux alors qu'elles tournent les talons ne me prenant plus la moindre attention. Les gens autours de moi se dispersent trop habituer à ce genre de scène. Je suis l'ennemie public numéro 1 execo avec ma petite intello.

- Vous allez bien mademoiselle

Je vois un garçon mettant sa main sur mon avant-bras ayant l'air vraiment inquiet, je ne les jamais vu ici. Je lui souris et me dégage gentiment de son emprise.

- C'est money courante ici, tu devrais t'y habituer dis je en allant vers mon casier afin de récupère des affaires propres

- Non, je ne m'habituerais jamais à ce genre de connerie dit il remonter je pensais que ce genre de pratique étaient fini mais en faite, les gens ici sont stupides ou quoi ? Dit il en me regardant

- Juste les "populaires" dis je en mimant des guillemets

- Tu ne les pas ? Me demande t il innocemment

- Si, mais pour de mauvaise raison

- Mais encore ? Dit il en prenant mon sac de cours et me poussant vers des toilettes

- Je suis l'une des deux bouc-émissaire des populaires, et vu que je n'ai pas ma langue dans ma poche, je suis encore plus persécutée et tout le lycée sait que pour ne pas avoir de représailles, il ne faut pas parler avec moi, c'est ce que je te conseil par ailleurs dis je en entrant dans les toilettes alors qu'il reste sur le pas de la porte en me souriant

Après m'être changer, je me recoiffe vite fait et regarde mon téléphone, un message.

De Intello parfaite <3

J'ai dit au prof de litté que tu ne te sentais pas bien et que tu aurais du retard.
Maintenant juste pour savoir, POURQUOI N'ES TU PAS À MES COTER en cours ?

Je ris à son message, meme dans un sms la brune aux yeux verts parvient à faire passer toutes ses émotions. Je secoue la tête amusée avant de sortir et de découvrir le jeune homme qui m'a accompagné adosser au mur. Me souriant à pleines dents.

- Tu es encore plus belle sans la myrtille dit il avec un sourire magnifique

Je ne peux m'empêcher de rougir mais heureusement que ma couleur de peau cache mes rougeurs.

- Nick, Nick Jonas ravis de rencontrée une jolie fille telle que toi dès mon premier jour

Son sourire me fait fondre, sérieusement c'est un beau mec, on va pas ce mentir quand à sa voix, elle est rauque vraiment sexy. Il a l'air d'être un gars super sympa mais j'ai un peu peur que ce ne soit que du mensonge pour me mettre dans son lit ou encore pire, qu'il soit associé aux populaires pour me faire souffrir, cela ne serait pas la première fois que ça m'arrive.

- Normani Kordei ravis également je lui souris

Je commence à marcher vers mon cours de littérature et il me suit, je l'interroge du regard et pour simple réponse, j'obtiens un haussement d'épaule comme si tout était naturel, comme si cette situation l'était. Nous arrivons rapidement vers la salle de cours, je lui souris mais il me retient.

- Je ne connais personne ici, ça te dérange si on mange ensemble à midi ? Dit il tout timidement

- Si tu viens à ma table avec Lauren, tu ne seras amis avec personne je préfère le prévenir

- Qu'importe, si l'amitié doit être en fonction du niveau de haine qu'engendre les populaires à l'égard d'une personne, je préfère ne pas avoir d'amis. Dit il sûr de lui

- Alors à midi Nick

Je m'éclipse. J'entre dans ma salle sous le regard de mon professeur, Ezra Fitz. Il me sourit et me laisse entrer. Je m'assois directement aux côtés de Lauser qui penche la tête attendant sans doute une explication à ce retard de 30 minutes.

- Les populaires dis je dans un souffle

Je la vois serrer la mâchoire et contractée ses mains, signe d'énervement. Je tourne la tête vers le prof.

- << Chaque promesse non tenue est une nuée sans pluie, une épée sans fil, un arbre sans fruit >> citation de Zahiri de Samarcande, j'aimerais qu'à partir de cette citation, vous me rédigiez un paragraphe, un texte.

Je penche la tête alors que je vois Lauren soupirer.

- C'est-à-dire messieurs demande une des filles de l'équipe de basket

- Que vous évoque cette phrase, dite moi ce que vous ressentez lorsque je vous l'ai dites répond notre professeur en souriant

- A quoi cela va t'il nous servir de faire un tel exercice ? Demande un joueur de foot

- A introduire le nouveau roman ainsi qu'à vous exprimez sur des sujets nouveaux et de voir votre écriture, vos inspirations dit il je vous conseil de commencer je ramasse à la fin du cours.

Beaucoup soupire avant de commencer à écrire, Lauren est déjà entrain de faire couler de l'encre, elle a tant de chose à écrire dessus, quand à moi, ce sujet m'inspire malheureusement. Je prends une feuille double et commence laisser ma pensée guider mon stylo. Rien de plus naturelle, c'est la première fois que mon stylo navigue aussi aisément sur du papier, l'encre est le témoin de mon passage et les mots reflètent atrocement ce que je ressens actuellement. Tout mon être sort dans cette feuille double, toutes ses promesses s'expriment librement, toute ma désillusion vient frapper le papier. Je me libère à chaque mot, à chaque mouvement de ma main, je ressens mon cœur se soulager. Soulager de ce poids qui l'oppresse depuis tant d'années. J'écris jusqu'à en avoir mal à la main, mal au cœur, mal aux tripes. Pourtant lorsque le prof ramasse les copies 2h30 plus tard, je souris malgré les larmes qui risquent de tomber, je souris car j'ai pu mettre des mots sur mes blessures.

L'écriture vient de m'offrir une échappatoire.

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Bonsoir :)

J'espère que ce chapitre vous a plut, j'ai essayée de me remettre dans le bain de l'écriture et je ne sais pas si c'est bien ou pas, dites le moins si vous avez le courage de taper sur un clavier mdr x)

À bientôt

PS : Merci de faire vivre cette histoire, tout cela est grâce à vous