Chapitre 20 - essais

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La porte s'ouvre doucement, et j'entends Harry entrer dans ma chambre. Ses doigts se posent sur mon épaule et il me secoue tout doucement pour me réveiller. Sauf que je n'ai pas dormi de la nuit.

-Emily.

Il chuchote. Je grogne et puis je ne sens plus ses doigts sur mon épaule. Je l'entends partir. Je me lève et pars directement prendre ma douche. Quand je sors habillée simplement d'un jeans et d'un pull, Harry rentre dans la salle de bain sans dire un mot.

Nous n'avons pas reparlé depuis que nous nous sommes disputés. Et aujourd'hui, je pars quand même avec lui pour travailler sur les robes au lieu d'aller voir mon père.

Quand on est tout les deux prêt, on se regarde et je prends mes clés de voitures. Alors que j'ouvre la porte, je me retourne vers Harry et soupire :

-Ecoute Harry, je suis désolée de ce que j'ai dis. Je n'aurais pas dû être aussi cruelle avec toi.

-C'est rien, tu as raison après tout.

-Non, je ne sais même pas pourquoi ta mère est au chômage.

-Si tu le sais.

Je reste perplexe. C'est bien ce dont j'avais peur. Mais je ne comprends pas quel est le problème de cette fille, Elisa.

-Comment ça ?

-Eh bien il y a deux jours elle m'a menacée de raconter un truc bidon à son père mais je n'ai pas céder. Je lui parlais calmement et j'essayais vraiment de rester calme. Je lui expliquais qu'il fallait qu'elle se prenne en main et tout mais elle n'a visiblement pas écouté ce que je lui ait dit.

Je ne sais pas quoi dire face à sa. Je ne sais jamais quoi dire quand il faut dire quelque chose. Cette fille Elisa à vraiment un problème et le fait que sa mère prenne tarif m'énerve.

-Passons à autre chose, je vais trouver un solution. Plus vite nous aurons terminé à l'université, plus vite tu pourras aller voir ton père.

-Je peux pas aller voir mon père, je dois aider mon boss a mettre les décos de Noël.

-Oh. Je peux peut-être aider.

-T'embête pas avec ça.

Il ne dit rien et nous arrivons à son université. Je suis toute excitée de rentrer dans son université. Je ne sais pas vraiment pourquoi, c'est comme s'il me montrait une partie de lui, qu'il me partageait sa passion.

D'abord, nous traversons un gigantesque hall lumineux et quasiment vide. Je suis Harry comme une enfant suivrait ses parents dans un parc. Il y a de gigantesques tableaux et photos de modèles accrochés au mur interminables. Le plafond est très haut et le hall donne sur l'étage délimité par les barrières décorés de tissus posés sur la rambarde en désordre.

Nous marchons dans un grand couloir où nous dépassons un grand nombre de porte toutes ouvertes. J'essaie de regardé au travers de toutes mais Harry marche très vite et je dois faire attention de ne pas le perdre.

Je percute son dos quand il s'arrête brusquement et ça le fait trébucher. Je rigole et m'excuse mais il ne dit rien, du moins, pas à moi :

-Salut Miley.

Je me dégage de son dos et découvre une très belle femme en face de nous. Elle me regarde souriante et elle répond enjouée :

-Salut Harry ! Comment tu vas ?

-Bien.

Je ne sais pas vraiment pourquoi, Harry semble très distant avec cette fille qui a un nom de chien. Non vraiment, je ne veux pas sembler mesquine ou quoi que ce soit, mais ma tante avait une chienne quand j'étais plus jeune et elle s'appelait Miley, elle était stupide au passage. Elle aboyait sur les feuilles qui tombaient des arbres, ça me faisait beaucoup rire d'ailleurs.

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