Chapitre 42

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PDV Laylou

    Cela fait désormais une semaine que l'on s'est remis ensemble lui. Pour le bonheur de quelqu'uns, comme pour le malheur d'autres. Tout le monde est au courant pour Tristan et moi. Cela va du lycée jusqu'à mes voisins. Disons que Isa a une très bonne communauté à satisfaire.

  Aujourd'hui, Tristan m'a proposé de le rejoindre avec Iron au terrain de football. J'arrivais dix minutes plus tard, et de loin, j'apercevais Tristan qui faisait quelques jongles avec son ballon. Iron l'avait bien entendu reconnu et il commençait à s'exciter. Je décidais donc de le détacher et il n'en fallait pas plus pour qu'il se mette à courir vers Tristan. Iron essayait aussitôt de lui chiper le ballon.

— S'il me crève mon ballon, tu le repayes, m'annonça-t-il, à peine arrivée à son niveau.

— Chut, n'écoute pas Tristan... dis-je à l'intention de mon chiot, en lançant un regard au principal concerné.

    Il secoua la tête, puis recommençait ensuite à taper dans son ballon, ce qui bien-sûr, excitait Iron. Tristan s'avança ensuite vers moi pour glisser un bras autour de ma taille. Il m'embrassa, en me demandant si j'avais passé une bonne matinée.

— Il a quand même de l'endurance, reprit-il, le regard braqué sur Iron qui s'amusait à courir après la balle.

— Bien-sûr puisque je l'entraîne.

— Ah bon ? J'ai envie de tester ton endurance, alors je te propose un jeu, s'ensuit Tristan. Si tu parviens à attraper le ballon, je fais ce que tu veux. Si tu n'arrives pas à l'attraper, tu feras ce que j'ai envie.

— J'accepte toujours les défis, avouai-je, déterminée.

     Tristan sourit, puis prit le ballon pour courir tout droit. Bien-sûr, je le suivais, mais il était plutôt rapide. J'essayais quelques approches, mais en vain ; il était trop fort. Je décidais donc d'opter pour une nouvelle tactique. Je courais en sa direction, avant de me jeter sur lui. Ce qui nous fit bien sûr, tomber à terre.

— Mais t'es malade ! s'exclama-t-il directement, énervé.

    Je relevai ma tête de son torse, pour faire semblant de pleurer. Son visage passa de la colère à l'inquiétude.

— T'as quoi ? T'as mal quelque part ? Montre moi !

— C'est juste que ma tête a tapé ton torse et ça m'a un peu sonné.

— Pourtant ce n'est pas rouge, reprit-il en écartant des mèches de cheveux.

— C'est peut-être pas rouge mais j'ai mal ! dis-je en levant le ton, faussement énervée.

  Tristan regardait de nouveau mon visage, mais je le poussai soudainement. Je me relevai pour ensuite me mettre à courir vers le ballon. Je l'attrapais immédiatement, avant de crier haut et fort :

— J'ai gagné ! Tu devras donc exécuter tous mes désirs !

    Tristan se releva de suite en marmonnant. Il revenait vers moi, le regard rempli de détermination. Je compris en un claquement de doigt ce qu'il voulait faire.

— Viens ici saleté de gamine ! répliqua-t-il pendant que je courrais de l'autre côté du terrain.

    Je lâchai aussitôt le ballon, avant de me mettre courir le plus vite possible. Je n'arrêtais pas de rire, ce qui bien-sûr, freina ma course. Deux minutes plus tard, Tristan m'attrapait déjà. Il me serrait fort dans ses bras, ce qui me faisait rire de plus belle.

     À la fin de journée, Tristan me ramena chez moi. Je déposais Iron à terre, pendant qu'il glissais une main dans la mienne.

—  Samedi prochain à 8h00 devant chez toi. Ça te va ? me demanda-t-il.

— C'est parfait. Je dois amener quelque chose de spéciale pour le trajet ?

— Non. Ta présence fera l'affaire je pense, répondit-il en haussant les épaules.

   Je tendis mes mains pour lui tirer les joues. Je rapprochais ensuite ma bouche de la sienne, puis l'embrassais, heureuse.

Little Bad Boy Où les histoires vivent. Découvrez maintenant