Chapitre 59

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PDV Tristan

Depuis que je sors avec Laylou, je veux toujours lui faire plaisir. Il y a quelques jours, j'ai feuilleté dans les magasines pour voir les sorties appropriées entre couples. Bien-sûr, ça jamais je ne l'avouerais devant elle ; j'ai quand même une fierté hein.

Je risquerai de perdre un peu de virilité, donc non merci.

J'avais donc opté pour une sortie dans un parc d'attraction. J'avais ainsi choisi cet endroit. J'espérais juste une chose : que ça lui plaise.

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Nous avions rendez-vous à quinze heure et je devais aussi passer la prendre chez elle. Dix minutes plus tard, j'étais déjà garé devant sa maison. Voyant qu'elle ne sortait toujours pas, je décidais donc d'aller toquer à sa porte. Isa venait aussitôt m'ouvrir avec un grand sourire.

J'adore cette femme.

Laylou et moi avions beaucoup de chances que tout le monde s'entende bien dans nos familles.

Je lui faisais aussitôt la bise et elle m'indiqua ensuite que Laylou était encore en train de se préparer. Ah... Les femmes... Je la remerciais donc et montais les quelques marches d'escaliers. Arrivé en haut, je me dirigeais enfin vers sa petite chambre. J'ouvris légèrement la porte et je la voyais aussitôt en train de lutter pour agrafer son pauvre soutien-gorge. Cette petite scène me faisait assez rire, je l'avoue.

Je m'approchais donc en douceur, avant d'attraper son soutien-gorge et de l'aider à l'agrafer. Elle sursauta directement, avant de se retourner, et de laisser paraître un visage soulagé.

" Si tu as besoin d'aide pour autre chose, je suis là." Déclarais-je, en lui faisant un clin d'œil.

" C'est vrai ? " Demanda-t-elle, avec une voix pleins de sous-entendus.

J'hochais vivement la tête et elle m'emmena directement dans la salle de bain. Elle fouilla dans le tiroir, avant de se retourner vers moi et de me donner quelque chose dans la paume de main.

J'ouvris ma main et vis... un élastique.
Oh non...

Je levais les yeux vers elle et constatais déjà qu'un grand sourire se dessiner sur son fin visage.

" Laylou..." Soupirais-je.

" Juste une queue de cheval ! " Dit-elle, enthousiaste.

Elle m'attrapa ensuite la main pour nous faire revenir dans sa chambre. Elle me poussa sur le lit et venait se mettre à côté de moi.

Je soufflais un bon coup. Il fallait que j'y arrive...

Elle me tendit quelques secondes après une brosse à cheveux. Je la prenais donc et commençais à lui brosser ses long cheveux blonds. J'essayais tant bien que mal à les rassembler en hauteur, mais ils retombaient toujours.

Mais comment une fille fait-elle ? C'est impossible !

Je lâchais un petit grognement, avant de recommencer. Il y avait toujours une ou deux mèches qui se mettaient en travers de mon chemin ; c'était hyper chiant.

Quand j'étais plus jeune, Lilou me suppliait à chaque fois de lui faire des petites couettes. Un jour j'avais cédé et lui en avait donc fait une. Elle avait tellement pleuré ce jour-là car pour elle, sa couette était " trop moche " et qu'elle n'avait "pas la même que les autres filles."

Ouais. J'avais donc abandonné l'idée une fois pour toute de toucher à un seul élastique.

Après dix bonnes minutes d'acharnement, je me laissais tomber en arrière et m'écroulais ainsi sur le lit. Trop chiant ce truc.

" T'es vraiment pas doué toi, n'est-ce pas ? " Intervenait Laylou, en riant.

Je lâchais un long soupir et fermais mes yeux. À peine quelques secondes plus tard, une masse s'affala déjà sur moi. J'ouvris mes yeux et rencontrais directement les siens : ses magnifiques yeux verts.

Laylou était couchée sur moi et avait posé sa tête sur mon torse. Je levais ma main, afin de lui caresser ses cheveux.

" Désolé si je t'ai fait des noeuds, c'est pas mon point fort." Dis-je tout bas, en faisant une légère grimace.

" Ne t'inquiètes pas. Je sais que tu es nul pour ce genre de choses, mais je t'aime quand même."

Je souriais face à sa phrase et l'a rapproché plus de moi à l'aide de mes bras. Nos lèvres ne se trouvaient plus qu'a quelques centimètres l'une de l'autre.

" On ne sort plus finalement ? " Demanda-t-elle.

" Je pense que l'on va rester ici pour l'instant." Lui répondis-je, souriant.

Je voyais que ses lèvres formaient un sourire. Je ne pus me retenir et l'embrassais immédiatement. Le baiser devenait de plus en plus passionné ; Laylou passa sa main dans mes cheveux et je fis de même dans son cou.

Entre deux baisers, j'entendis sa toute petite voix me dire :

" J'en veux plus..."

Je souris face à sa remarque.
Elle est vraiment trop mignonne.

Je me soulevais et lui enlevais son t-shirt, qu'elle avait enfilé entre temps ; elle fit de même pour moi. Elle posa ensuite sa tête dans mon cou et y déposa des doux baisers. Je commençais de nouveau à me rapprocher d'elle, quand je reçus soudainement un appel. Je laissais bien entendu sonner mon téléphone, en grognant.

Il sonna de nouveau.
Bordel.

Je soufflais longuement, signe de mon mécontentement.

" Vas-y, c'est peut-être important." Me souffla Laylou, alors que je grommelais encore.

Je me suis remis à souffler, avant de décrocher mon portable.

Pourquoi il m'appelle lui ?

Little Bad Boy Où les histoires vivent. Découvrez maintenant