Chapitre 65

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PDV Tristan

     Les rayons du soleil transperçaient la fenêtre et venaient finalement se poser sur ma peau. J'ouvris mes yeux, et les frottais ensuite avec lenteur. Je me tournais et m'apercevais que Laylou était encore collée à moi. Je lui dégagerai m une petite mèche qui se trouvait sur son visage et je l'observais encore. Je lui caressais son visage, quand elle ouvrit ses yeux. Dès qu'elle vit que je la fixais, un petit sourire apparut sur son visage.

— Merci encore pour hier, murmurai-je, en la serrant dans mes bras.

    Elle ne répondit rien, mais frotta un peu plus sa tête contre mon torse. Je tournais légèrement la têt, avant de voir qu'il était déjà treize heures passés. Attendez. Nous sommes dimanche et il est treize heures passés. Je me levai en trombe du lit, sous le regard étonné de Laylou.

— Laylou ! Dimanche neuf heures ! m'exclamai-je directement.

    Elle me regarda l'air totalement perdu et encore endormi. Mon Dieu, cette fille.

— C'est aujourd'hui que nous devions voir ton grand-père !

    Laylou était en train de s'étirer, mais s'arrêta directement quand elle entendit la fin de ma phrase.

— Mince ! s'exclama-t-elle, avant de regarder l'heure.

    Elle se leva et attrapa quelques affaires pour se doucher. Heureusement, elle prit sa douche à vitesse V et je me précipitais à mon tour pour faire de même. Trente minutes plus tard nous étions finalement partis. Nous avions rendez-vous à l'hôpital de son grand-père qui était dans la ville voisine. C'est-à-dire, à deux bonnes heures de route.

Nous étions donc, vraiment en retard.

    Nous avions déjà roulé depuis une bonne heure et Laylou n'avait toujours pas prononcé un seul mot.

— Tu es anxieuse ? l'interrogeai-je, tout en regardant la route.

— Un peu.

    Étant sur une ligne droite, je pris sa main et je fis glisser mes doigts entre les siens.

— Tout va bien se passer, la rassurai-je.

    Mon geste semblait lui faire plaisir puisqu'elle resserra sa main contre la mienne.

— Merci de me rassurer, dit-elle avec un sourire que j'aperçus aussitôt.

     J'avais ensuite enclenché la musique pour détendre l'atmosphère. Je sais que cela la détendra. Le reste du trajet était passé plutôt vite ; nous discutions de tout et de rien et Laylou avait vite oublié son appréhension de voir son grand-père. Après avoir pris un dernier virage, puis un rond-point, nous étions enfin arrivé. Je garais la voiture et enlevais ensuite ma ceinture. Laylou faisait de même et nous sortions enfin de la voiture. Elle respira un bon coup une fois dehors, et je lui repris sa main. Voyant l'accueil au loin, j'emboitais donc le pas avec Laylou afin de demander des informations.

**

PDV Laylou

     Tristan parlait avec la femme de l'accueil ; elle lui demandait pleins d'informations pour être sûr qu'on ne mentait pas. Je m'éloignais d'eux et commençais à me balader un peu dans les couloirs. Il fallait que je me détende. Au loin, j'aperçus aussitôt une infirmière et un petit garçon d'environ cinq ans qui n'arrêtait pas de pleurer. Je constatais que quelque chose n'allait pas quand j'entendis les paroles déplacées de l'infirmière.

    Je m'avançais plus près d'eux et pris rapidement le petit dans mes bras. Je lui caressais le dos, et il s'apaisa petit à petit. L'infirmière me lança un regard noir, avant de me demander qui étais-je.

— Vous êtes ?

— Mais vous êtes qui pour parler comme ça à un enfant ? la contrai-je.

     Elle s'avança pour reprendre l'enfant mais je l'en empêchai immédiatement.

— Donnez-moi cet enfant et vite ! Il n'est pas à vous !

    La furie se rapprocha, en essayant de me gifler. Heureusement, son geste fut arrêté quand nous entendions quelqu'un crier :

— Vous êtes viré !

    Je rouvris les yeux que j'avais fermés entre-temps, et l'aperçus. Mais attendez. Pourquoi ce vieil homme était-il ici ?





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( 10 000 vus ! Merci à tout le moooonde ! Je suis trop contente , pour ne pas changer, haha !
Merci ! Et également un énorme merci à ceux et celles qui votent !)

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