Saison Deux ~ Épisode quatre : Hold On

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Cause an empty room can be so loud, It's too many tears to drown them out, When you love someone, And they break your heart. Car une pièce vide peut être si bruyante, Il y a trop de larmes pour toutes les sécher, Quand tu aimes quelqu'un Et qu'il brise ton cœur. Hold On – Jonas Brothers

Du côté de Joseph.

Quand Winston vient le réveiller le lendemain matin, il espérait que tout ceci soit un rêve, mais rien qu'au fait que Winston soit avec lui, lui prouvait que ce n'était pas un mauvais cauchemar. Il se leva difficilement et après avoir fait un tour dans la salle de bain, pour troquer son smoking contre un jogging, il récupéra la laisse du chiot avant de l'attacher et de sortir avec. Il monta en voiture et prit la direction d'une petite plage, où il pourrait courir avec Winston.

Il courut que pendant quelques minutes puisque le bouledogue n'était pas d'accord pour suivre son maître. Il souffla d'exaspération devant son chien avant de le porter et de remonter en voiture.

Quand il se gara dans l'allée de la maison, il fut surpris de voir la maison en question.

Mais qu'est-ce que je fais là ? J'étais censé me retrouver chez mes parents, pas ici. Pas devant notre maison. Pas devant la maison que j'avais acheté pour nous, pour commencer notre vie de couple marié. C'était la surprise que j'avais organisée pour notre retour de voyage de noces.

Comme il vit Winston japper et gratter contre la portière, il décida de descendre et de le laisser gambader. Après tout, c'était sa maison, il avait le droit de laisser son chien s'y promener. Il ouvrit la porte et resta en arrêt devant le bordel qu'il y avait dans le salon. Une montagne de cartons s’attelait devant lui. Il avait complètement oublié de prévenir les déménageurs de ne pas vider l'appartement de Violette. Toutes ses affaires, à elle, étaient ici. Il fut surpris par le fait qu'elle ne l'avait pas appelé, pour savoir pourquoi son appartement avait été vidé. Il fit le tour de la maison et remarqua qu'il pourrait très bien y vivre. Les journalistes n'étaient pas au courant de cette adresse, il serait donc tranquille.

Il repassa au rez-de-chaussée et entreprit de tout ranger, tandis que le chiot se promenait autour de lui. Il passa donc sa journée entière à mettre de l'ordre. Tous les cartons qui contenaient des affaires à elle, furent refermés et mis au garage, près de son cadeau de mariage. Il lui avait acheté la voiture, qu'il avait louée quand ils avaient été à Paris pour la Saint-Valentin. Il avait tellement aimé voir son magnifique regard, quand elle l'avait posé sur lui et sur la voiture, qu'il avait trouvé son cadeau.

Il avait tellement pleuré la veille, qu'il n'avait plus aucun sentiment. Il avait l'impression d'être une coquille vide. Il n'était plus triste, il n'était plus en colère, il n'était plus amoureux. Il avait l'impression, tout simplement, qu'elle avait gardé son âme et son cœur avec elle. Qu'elle l'avait emprisonnée et qu'elle ne lui rendrait jamais.

À vingt heures, ne voyant pas son fils rentrer, Denise décida de lui passer un coup de fil. Elle avait peur qu'il ait fait une bêtise de désespoir.

Quand son portable sonna, Joseph, qui s'était assoupi sur le canapé, sursauta. Il récupéra rapidement son portable, espérant inconsciemment, que ce soit Violette.

-Allô ?, dit-il en décochant et en étouffant un bâillement.

-C'est Maman. Ça va ?

-Mouais, dit-il en s'asseyant et en se frottant le visage. On fait avec.

-Tu es où ? Le chiot est avec toi ?

-Je suis chez nous, enfin, chez moi et le chiot est avec moi.

-Est-ce que tu as l'intention de rentrer ?

-Non, je vais rester ici, quelques jours. Je n'ai pas du tout envie de me faire harceler par les journalistes ou les fans. J'ai peur de ne pas réussir à me maîtriser et de cogner.

-Reste là-bas, du moment que tu n'oublies pas qu'on est là pour toi, si tu as besoin.

-Je sais Maman. En parlant de ça, tu crois que tu pourrais aller me faire quelques courses ?

-Bien entendu. Tu veux que je t'apporte quelque chose pour aujourd'hui ?

-Non, c'est bon. Il y a quelques restes, puisque qu'il y a les affaires de l'appartement.

-Tu as ses affaires dans la maison ?

-Oui, j'ai complètement zappé d'annuler et les déménageurs ont fait leur travail.

-Mais elle ? Elle n'a plus rien ?

-Je doute qu'elle soit retournée à l'appartement, elle ne m'a pas appelé.

-Je vais essayer de la joindre et de voir avec elle.

-Merci Maman.

-À demain.

-À demain.

Quand Denise raccrocha, elle se tourna vers Nicholas, qui était assis à la table et qui avait écouté avec attention la conversation.

-Alors ?, demanda son fils.

-Il est à la maison et il faut que je l'appelle pour la prévenir que toutes ses affaires sont là-bas.

-Je m'en occupe, dit-il. Je vais l'appeler. Il faut que je discute avec elle.

Il se leva, embrassa la joue de sa mère et remonta dans sa chambre. Il s'assit sur son lit, sortit son portable de sa poche et sélectionna le numéro de Violette. Il souffla un grand coup et lança l'appel d'une main tremblante. Il avait peur de la réaction de sa belle-sœur, car quoi que les autres disent, Violette sera toujours sa belle-sœur.

Comme il se retrouva, directement, sur le répondeur, il lui laissa un message en lui demandant de le rappeler, le plus rapidement possible. Il posa son portable sur son lit, près de lui, pour ne pas louper l'appel, et il récupéra sa guitare. Il passa sa nuit à gratter les cordes, toutes ses pensées tournées vers Violette, sa grand-sœur de cœur, la fille qu'il avait été ravi de voir entrer dans sa vie, grâce à son frère et ensuite dans sa famille. Il n'arrivait pas à accepter qu'elle avait quitté sa vie et qu'il ne la reverrait très sûrement jamais. Tous les autres ne voulaient plus entendre parler d'elle, ils avaient tous que de la haine pour elle car elle avait blessé Joe et aussi parce qu'elle avait menti durant toutes ses années. Ils s'étaient tous mis dans la tête, qu'elle avait joué avec leurs sentiments et qu'elle n'avait été, avec le chanteur, que par intérêt. Lui était persuadé du contraire. Elle n'était pas comme les starlettes avec lesquelles son frère était sorti. Elle était différente, beaucoup trop différente, pour qu'il puisse croire qu'elle s'était juste foutue de leur gueule.

Joseph, qui n'avait pas sommeil, décida d'aller chercher sa guitare, dans la salle de musique, qu'il avait fait aménager pour elle et lui. Il récupéra sa guitare et s'installa, au premier étage, sur son lit. Il s'adossa au mur et gratta sa guitare pendant de longues heures, sans vraiment s'en rendre compte. Le chiot, qui s'était installé en boule, au pied du lit, ne bougea pas de la nuit. Le chanteur perdit complètement la notion du temps et il fut surpris de voir les premières lueurs du jour apparaître sur Los Angeles. Il posa sa guitare contre la table de chevet et s'allongea. Il était épuisé et il voulait dormir un peu.

Un amour royalWhere stories live. Discover now