Saison Deux ~ Épisode dix-huit : Au Plaisir De Ton Corps

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Je te désire encore. Je te désire plus fort qu'au premier jour. Au plaisir de ton corps. Au Plaisir De Ton Corps - Garou

-Et maintenant, on fait quoi ?, demanda Victorine, après avoir rejoint sa chambre, avec seulement Joseph et Winston, qui était installé sur le canapé.

-Si déjà on t'enlevait cette chose, proposa-t-il en désignant sa robe de mariée.

-Très volontiers, mais j'ai besoin de ton aide.

Il se mit derrière elle et commença à déboutonner la rangée de boutons. Quand ses doigts frôlèrent la peau de la jeune fille, elle est l'impression de recevoir des décharges électriques. La robe glissa sur ses hanches, après qu'il l'ait déliée. Elle s'installa à sa coiffeuse, se démaquilla et défit sa coiffure.

Quand elle fit face au jeune homme, il vit le bleu sur la mâchoire de la jeune fille et la fine cicatrice sur sa lèvre. Il porta la main à la blessure et passa son doigt dessus.

-Qui t'a fait ça ?, questionna-t-il.

-Thomas.

-C'est de ma faute que ce type t'a frappé, dit-il à regrets.

-Absolument pas. C'est sa faute à lui. Au pire la mienne. J'ai voulu le mettre en colère, mais je ne pensais qu'il irait jusqu'à me martyriser.

-Qu'est-ce que tu lui as dit ? Est-ce que ça un rapport avec ta grossesse ?

-Comment es-tu au courant ?, lui demanda-t-elle surprise.

-Le père du Lord m'en a parlé. Donc, ça un rapport avec ça.

-Oui. Et non. Je lui ai fait croire que j'étais enceinte, ce que j'ai cru pendant un moment, mais qui finalement n'est pas vrai.

-Pourquoi ?

-La future mariée est censée être innocente, si tu vois ce que je veux dire et en lui disant que j'étais enceinte, ça lui prouvait que je ne l'étais plus. J’espérais qu'il refuse de m'épouser. Suite à ça, il m'a frappé et m'a dit qu'il élèverait mon gosse comme le sien.

-Comment as-tu pensé que tu l'étais ?

-Le jour de notre mariage, j'ai eu des nausées et j'ai tout de suite pensé à ça. J'ai été acheté un test de grossesse, le plus discrètement possible et je l'ai fait à l'église, seulement je n'ai pas pu voir le résultat à cause de Danielle et Christie. Comme je voulais en parler avec toi en premier, je l'ai caché dans mon sac à main que j'ai perdu. Je l'ai caché en arrivant ici et je ne sais plus où.

-Tu l'es peut-être alors ?, demanda-t-il avec un grand sourire.

Il s'était imaginé devenir père, pendant son séjour en cellule et ça l'avait réjouie. Ils auraient eu une petite Victorine, avec les mêmes traits que sa mère. Un mélange d'eux deux.

-J'en doute, regarde, dit-elle, je suis très loin d'avoir le corps de future maman.

-Tu as un très joli corps, dit-il en l'embrassant. Et on peut régler ça, si tu veux.

-Oh !, dit-elle en souriant. Est-ce que tu as envie de connaître Victorine finalement ?

-Je connais Victorine. Elle est comme Violette, sauf qu'elle porte une tiare et qu'elle est une magnifique princesse, dit-il en la serrant dans ses bras et en l'embrassant passionnément.

Un amour royalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant