Saison Deux ~ Épisode douze : Can't Be Tamed

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They try to change me, But they realize they can't. Ils essaient de me changer, Mais ils réalisent qu'ils ne peuvent pas. Can't Be Tamed - Miley Cyrus

Du côté de Victorine.

Le premier juillet approchait à grand pas et avec, le mariage royal. Tout le monde au château était excité sauf trois personnes, le Roi, la Princesse et Julia, qui avait enfin comprit qu'elle s'était fait avoir en beauté. Seulement comme elle suivait la Princesse partout, quand la Reine ne pouvait pas, elle se rendit compte que la Princesse n'avait vraiment pas une vie de rêve. Elle la plaignait, car elle devait subir en silence et ne rien dire. À cet instant, elle voulait venir en aide à la Princesse, mais elle ne savait pas du tout quoi faire pour cela.

Victorine était en train d'essayer, une énième fois, sa robe de mariée, que sa mère lui avait fait faire. Étonnamment, elle la trouvait jolie, mais elle préférait quand même sa première robe, celle qu'elle avait choisie avec ses deux sœurs de cœur. La styliste faisait les dernières retouches sur le voile et la jeune fille commençait à en avoir marre. Après avoir baillé bruyamment à de nombreuses reprises, la styliste lui permit enfin de repasser ses vêtements. Victorine enleva avec soulagement la robe et elle fut escortée jusqu'à sa chambre, devant laquelle deux gardes avaient pris position.

-Bonjour, dit Thomas en s'approchant de sa fiancée et en embrassant sa joue.

-Lâchez-moi, dit-elle en le poussant. Ne me touchez pas !

-Il va bien falloir que je vous touche. Nous allons devoir donner un héritier à la couronne, dit-il avec un grand sourire.

-IL EN EST HORS DE QUESTION ! JE NE VOUS ÉPOUSERAIS PAS DE TOUTE FAÇON !, lui hurla-t-elle.

-Bien sûr, que si, vous allez devenir ma femme.

-NON ! Je n'épouserais qu'un homme qui m'aime...

-Je vous aime, lui dit-il.

Elle se tourna vers lui et le fixa méchamment.

-Non, vous ne m'aimez pas ! Vous aimez seulement le titre que vous allez obtenir comme cadeau de mariage ! Vous aimez seulement le fait que vous deviendrez roi ! Mais moi, vous n’en avez rien à foutre !

-Comment pouvez-vous savoir que vous ne m'aimez pas et que je ne vous aime pas ?

-C'est très simple, je vous déteste ! Je n'aime pas passer du temps avec vous. Vous ne faites pas rire. Je ne frissonne pas quand vous me touchez. Je ne suis pas aux anges quand vous me serrez dans vos bras. Vous me donnez seulement la nausée ! Et de toute façon, l'héritier est déjà en route, puisque je suis enceinte, lui mentit-elle.

Même si je n'ai toujours pas trouvé mon sac, je suis persuadée que je ne le suis pas. Je n'avais pas eu de nouvelles nausées, ni même prit du poids. J'en aurais plus perdu. Mais il n'était pas obligé de le savoir.

-C'est impossible, vous êtes...

-Absolument pas, le coupa-t-elle avec un sourire victorieux. Mon grand-père vous a promis une jeune fille chaste, mais elle ne l'est plus et depuis presque trois ans, mentit-elle à nouveau.

-Vous mentez !, s'énerva-t-il.

-Non, je ne mentirais jamais là-dessus, je suis enceinte et vous allez devoir subir les regards des...

Il s'approcha d'elle et la gifla. Elle porta la main à son visage et le regarda méchamment. Il était hors de question, qu'elle se laisse frapper par un type comme lui.

-Ne recommencez plus jamais une chose pareille, lui dit-elle en le défiant du regard. Plus jamais, vous ne lèverez la main sur moi, sinon je vous préviens que je la rabaisserais également.

-Puisque je n'ai pas le choix, j’élèverai votre gosse comme le mien, personne n'a besoin d'être mis au courant. Il passerait pour un bébé de lune de miel. Mais je veux que vous me donniez un descendant de mon sang !

-HORS DE QUESTION ! SORTEZ ! DÉGAGEZ ! Je ne veux plus jamais vous voir ici !

Il sortit de la pièce et Victorine alla dans sa salle de bain, pour soigner sa lèvre blessée. Quand elle se regarda dans le miroir, elle y découvrit un large bleu sur sa joue et sous sa mâchoire droite.

Mais quel enfoiré ! Je ne me laisserais jamais battre pour un sale type comme lui. Il se prend pour qui ? Il faut que je me débrouille et que j'arrive à partir. Je ne l'épouserais jamais ! JAMAIS !

Quand elle s'installa à table pour le repas du soir, elle eut la surprise d'y découvrir, en plus de son père, sa mère et son grand-père, les deux De Fairfax.

-Qu'est-ce qui t'est arrivée ?, demanda son père quand elle remarqua la lèvre gonflée de sa fille ainsi que le bleu.

-C'est ma faute, annonça Thomas. J'ai fait un geste brusque et je l'ai malheureusement frappé.

Victorine ne dit rien. Elle est sûre qu'ils ne l'auraient pas cru de toute manière.

-Victorine, dit Léonie pour attirer l'attention de sa fille. Lord Thomas s'installe au château, puisque le mariage est dans quelques jours, ça sera plus simple pour vous deux après, quand vous aurez votre appartement privé.

SUPER ! Non, je blague ! Elle croit vraiment que je vais épouser ce mec ? Elle se fout le doigt dans l’œil et jusqu'au coude en plus.

-Et son père reste avec lui jusqu'au mariage, ajouta-t-elle comme si Victorine en avait vraiment quelque chose à faire.

-Parfait, répondit-elle avec un magnifique sourire ironique que sa mère ne comprit pas.

-Je ne pensais pas, que tu le prendrais si bien, mais je vois que tu as enfin comprit ce qui était dans ton intérêt et ce qui ne l'était pas. Je te félicite, tu fais d'énormes progrès, la félicita sa mère.

Victorine ne prit pas part à la discussion, sur le mariage, qu'il y avait entre Félicien, Léonie, le Premier ministre et Thomas. Elle en avait rien à faire et préférait comploter pour trouver un nouveau moyen de fuir. Il fallait qu'elle y arrive avant le mariage. Avant la veille du mariage, puisque le jour même, sa mère la collera aux basques.

Comment je peux faire ? Réfléchis comme Violette réfléchirait. Elle a réussi, elle. Je sais mais je ne vois pas du tout comment je pourrais faire. J'ai essayé de passer par la grande porte et on m'a rattrapé. J'ai essayé en faisant le mur, idem. Quelle solution me reste-t-il ? Réfléchis bon sang ! Mais je ne fais que ça ! Est-ce que ça serait possible de dire à ma mère que je vais me promener en ville et que je m'éclipse ? Possible mais pas sûr d'être très fiable. Seulement qui ne tente rien, n'a rien. Il faut que j'essaye.

-Mère, est-ce que demain je peux aller en ville ? J'ai besoin de prendre l'air.

-Demain ? On pourra y aller en début d'après-midi. Julia et Paul viendront avec nous.

-D'accord, dit-elle.

Bon, je dois fausser compagnie à trois personnes. Ma mère ? Facile, je lui montre une fringue moche et hors de prix. Julia ? Je l'envoie me chercher quelque chose. Paul ? Hum... Ça va être plus difficile. Mais impossible ne rentre plus dans mon vocabulaire.

Un amour royalOpowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz