28 : « Pizzas. »

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-Moi je la trouve jolie, dit Dembélé, et je frappe l'arrière de sa tête

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-Moi je la trouve jolie, dit Dembélé, et je frappe l'arrière de sa tête. Eh ! J'ai pas dit "bonne", pourquoi tu m'frappes ?

-Écoute tes aînés, Dembouz, commence Paul d'un air très sérieux. Les femmes, copines et prétendantes de tes coéquipiers, tu dis rien sur elle.

-Mais je disais un truc gentil ! Puis elle m'intéresse pas. Je disais ça pour être sympa.

-C'est ça, rattrape-toi, il apprend le petit, il apprend, Antoine hoche la tête.

Mes coéquipiers s'installent sur le canapé, tous en grande conversation les uns avec les autres, et moi, je me demande si Victoria va m'en vouloir de les avoir laissé rentrer. Mais c'est mes coéquipiers, et je ne peux pas les abandonner dehors alors qu'ils ont fait des kilomètres juste pour être ici. Je secoue la tête en réalisant à quel point ils sont malades d'avoir fait ça.
Je quitte mes pensées pour les regarder, tous en train d'écouter le récit de Presnel qui a apparemment acheté des pommes bio, avant de froncer les sourcils.

-Il est où Corentin ?

Ils se tournent tous vers moi avant de regarder autour d'eux, mais évidemment, Corentin n'est pas là.

-Wah, moi je me fais engueuler pour trois mots, mais lui il part carrément pécho ta meuf en soumsoum ! Ousmane râle, et je n'ai pas besoin de me lever, parce que les quatre autour de lui le frappent en même temps, chacun a un endroit différent.

-Il doit chercher les toilettes, tu sais bien qu'il a une vessie de femme enceinte, Antoine éclate de rire tout seul, et on le juge du regard. Quoi encore ? On est tellement jugé ici, c'est incroyable.

-File-moi du Scotch pour sa bouche, me demande Presnel, et s'ensuit une dispute pour savoir qui d'entre les deux parlent le plus.

-Putain, vous faites tellement de bruit ! lance Corentin en entrant, et Paul soupire.

-Bah voilà, il est là. Bon Presnel, continue ton histoire, c'était super intéressant.

-T'étais où ? je demande à Corentin.

-Parti voir Victoria, il hausse les épaules comme si c'était normal, et je le regarde, attendant qu'il continue. Quoi ?

-Qu'est-ce que tu lui as dit, je plisse les yeux, et il lève les bras en signe d'innocence.

-Rien du tout ! Je lui ai dit de ne pas être intimidé par cette bande de relous.

-Vraiment, hein ? Tu ne lui as pas parlé de tout ce que je t'ai dit ?

-Pourquoi ça t'inquiète autant, je croyais qu'elle te plaisait pas, il sourit, et je soupire.

-Ouais. C'est ce que j'essayais de me faire croire.

Quand je descends pour rejoindre le petit bout d'équipe qui est là, je suis un peu paniquée

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Quand je descends pour rejoindre le petit bout d'équipe qui est là, je suis un peu paniquée. Vu la façon dont je me suis enfuie, ils doivent penser que je les déteste. Alors qu'en vérité, je ne les connais pas du tout. Mais je ne vois pas pourquoi moi, petite qui vivait dans la rue depuis peu, j'ai l'opportunité de les rencontrer comme ça. Mais si on va dans ce sens-là, je risque de refaire le monde et de penser à Pavard et à tous ces baisers échangés.

Et ce n'est pas vraiment le moment.

-Ah, elle est revenue ! Venez, on joue au Jungle Speed ! propose Paul, et tout le monde se met à réagir avec entrain.

Mais ils ont quel âge ? Vous êtes sûrs qu'ils sont adultes ? Qu'il est sage de les laisser avoir des enfants en toute sécurité ?

-Euh, commencez sans nous, Victoria et moi, on va commander les pizzas.

-T'as besoin d'elle pour faire ça ? Ousmane demande avant de voir les regards des autres joueurs qui lui indiquent clairement de se taire.

-Bah je connais pas ses goûts, Pavard leur dit avant d'attraper ma main et de me tirer vers le couloir. J'suis vraiment désolé, je savais pas qu'ils allaient débarquer comme ça, je sais même pas si leurs entraîneurs sont au courant !

-T'inquiète, Pavard, c'est ta maison.

Il me sourit.

-T'es magnifique dans mon maillot.

Mon cœur rate un battement et je ne me laisse pas le temps de réfléchir : j'attrape son visage et nous revoilà en train de s'embrasser. Dans le couloir, cette fois, mais en train de s'embrasser quand même. Jusqu'à ce que je réussisse à me convaincre qu'on devrait peut-être arrêter parce que ce n'est pas pour ça qu'on est là.

-Ben, on doit commander des pizzas et tes potes sont à un mur de nous, je recule, et il pose une dernière fois ses lèvres sur les miennes avant de sourire.

-Comment tu veux que j'arrête de t'embrasser si tu m'appelles Ben ?

-Pavard, je me corrige, sentant mes lèvres s'étirer en un grand sourire. J'ai pas fait exprès.

Évidemment, mon explication ne fait qu'accroître son sourire.

Je m'éloigne de lui et essaie de reprendre mes esprits.

-Je peux payer la moitié des pizzas ?

-Non, répond Pavard avant de sortir un dépliant avec les pizzas et de me le tendre.

-Mais pourquoi ?

-Parce que mes coéquipiers, mon problème. Tu veux laquelle ?  

...
Petit screen d'il y a deux jours sur le chap précédent:

Petit screen d'il y a deux jours sur le chap précédent:

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