32 : « Cynisme. »

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-Vic ? je caresse ses cheveux, et elle se tortille avant de se tourner

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-Vic ? je caresse ses cheveux, et elle se tortille avant de se tourner. Elle frotte ses yeux et avant de regarder autour d'elle. Je ne suis même pas sûre qu'elle se souvienne d'avoir pris un coussin et de s'être installée sur mes genoux. Ni de s'être endormie.

-J'me suis endormie, elle réalise. J'ai même pas vu la Bête devenir un prince.

-T'inquiète, il était pas super beau, je hausse les épaules, et elle hausse un sourcil. Avant même qu'un sourire narquois apparaisse sur son visage, je sais que ce qu'elle va dire est digne de Victoria la cynique.

-Comme toi, tu veux dire ?

Ma bouche s'ouvre grand, et je la dévisage, surpris. On reste à se défier du regard jusqu'à ce que je me penche vers elle. Elle ferme les yeux et quand mes lèvres frôlent les siennes, je me redresse.

-Tu vas quand même pas embrasser quelqu'un de moche ? je demande, plutôt fier de moi, et c'est son tour d'être surprise. Et si d'habitude, elle se serait vexée et elle serait partie, aujourd'hui, elle se redresse et m'embrasse comme si sa vie en dépendait. Si j'ai juste à faire semblant de t'embrasser pour avoir ça en retour, je dis quand elle se décolle, et elle sourit, rouge.

-Je comprends toujours pas ce que tu me trouves, mais t'es mieux que la Bête.

-Ça, c'est un compliment à la Victoria, je ris, et elle hausse les épaules. C'est ton cynisme qui m'a conquis.

-Ah, parce que tu es conquis ? T'aurais vraiment pu être loveur. Il te reste juste à dire que je suis différente des autres filles et on aura le combo parfait.

Je secoue la tête, toujours souriant.

-T'es la personne la plus terre-à-terre que je connaisse. Et crois-moi, c'est un compliment. Tu te fiches complètement des choses matérielles, tout ce que tu veux, c'est réussir. Et pourtant vivre dans la rue pendant des années comme ça, ça nique la motivation, ça nique l'espoir de s'en sortir. Mais toi t'as pas l'air d'en avoir perdu un gramme et c'est sûrement ça qui m'a plu. Ta détermination. Ça, et le fait que tu ne voulais l'aide de personne. Quand beaucoup auraient profité de ma célébrité, tu t'es débrouillée seule et je suis...admiratif. C'est le mot. Admiratif et fier. Et je pense que c'est pour ça que tu me plais autant.

-Je te plais vraiment, elle dit, et je ne crois pas que c'est une question, mais plutôt qu'elle vient seulement de le comprendre.

-Je te plais vraiment, elle dit, et je ne crois pas que c'est une question, mais plutôt qu'elle vient seulement de le comprendre

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-Tu crois que j'embrasse les gens comme ça, pour le plaisir ? il rit, et je hausse les épaules.

-Bah non, mais...je me suis dit que ça allait te passer.

Je hausse un sourcil.

-Comme tu croyais que j'allais t'oublier et te laisser tranquille quand je t'ai aidé à trouver ta broche ?

-N'importe qui d'autre l'aurait fait, c'est toi qui es entêté, je rétorque, et il sourit.

-C'est toi qui es en train d'insinuer que je suis différent là, il me fait remarquer, et je plisse les yeux.

-Non, j'insinue que t'es un forceur.

-Je suis toujours un forceur si je t'embrasse ? il approche mon visage du sien, et même si j'avais voulu résister, son sourire m'aurait fait craquer.

Je ne sais pas quelle heure il est. Nous n'avons pas mangé, je n'ai pas pris ma douche. Je me lève tôt pour travailler demain. Mais je ne pense pas à tout ça une seule fois pendant que j'embrasse Pavard. Parce que, comme d'habitude, je me perds complètement dans nos baisers. Et si d'habitude, l'un de nous finit par reculer à bout de souffle, aujourd'hui, on semble avoir tout le souffle du monde dans nos poumons. Quand je sens sa main passer sous mon tee-shirt, je frissonne, mais Pavard a un mouvement de recul, séparant nos lèvres. Je fronce les sourcils et quand je plonge mes yeux dans les siens, j'ai l'impression de prendre une douche froide.

Ça y est, il me trouve dégoûtante.

-Vic, putain, il me dit, et je m'apprends presque à l'entendre dire qu'il a besoin de se laver la bouche et la main qui m'a touchée à l'eau de javel. Mais comme il a utilisé mon surnom, je me remets en question.

Peut-être que je devrais me calmer et être rationnelle. Peut-être que je devrais arrêter de tirer des conclusions hâtives et écouter ce qu'il a à me dire.

Ça n'empêche pas mon cœur de battre la chamade.

-Je suis dégoûtante ? je ne peux pas m'empêcher de demander, et il relève ses yeux vers moi, fronçant les sourcils.

-Non, Vic, il secoue la tête. Mais tu...est-ce que tu t'es pesée depuis que t'es là ?

Je ferme les yeux, et la seconde d'après, je suis debout, me dirigeant vers ma chambre.  

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Hey les gars, juste un ptit mot pcq le chapitre est coupé un peu précipitamment et on comprend pas trop à la fin mais le chapitre suivant va tout éclaircir, c'est juste que sinon ça faisait un truc bcp trop long! Voilà et puis merci de continuer à lire et de commenter pcq ça fait trop plaisir

CONFIANCE » PAVARD ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant