38 : « Confiance. »

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-T'as pas réussi à trouver de tee-shirt ? Victoria se moque de moi quand je la lâche et qu'elle réalise que je suis torse nu, et je secoue la tête

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-T'as pas réussi à trouver de tee-shirt ? Victoria se moque de moi quand je la lâche et qu'elle réalise que je suis torse nu, et je secoue la tête.

-Sam l'a pris. Il voulait voir si t'allais t'évanouir.

Les joues de Victoria deviennent rouges, et ses yeux indiquent tout bonnement qu'elle panique.

-Toute l'équipe est au courant de mon évanouissement ?

-Nan, nan, pas tous...Juste tout ceux qui étaient avec moi devant la télé ce matin-là.

Elle prend son visage entre ses mains, et je ris.

-C'est rien, tu leur diras que c'était la chaleur comme tu me baragouines à moi. Vic, j'essaie de tirer sur ses poignets, et elle finit par se laisser faire, soupirant. Hey, je passe ma main sur sa joue, et elle plante ses yeux dans les miens. Il n'y a ni caméras, ni journalistes, ni rien ici. Juste les joueurs et leurs familles. Est-ce que je peux t'embrasser ou tu préfères qu'on attende d'être complètement seuls pour ça ?

Je vois à son regard qu'elle hésite, et finalement, son visage s'approche du mien avant de combler l'espace qui séparait mes lèvres des siennes. Et on aurait pu rester longtemps à s'embrasser comme ça si je n'avais pas senti la présence d'Antoine un peu trop près de nous.

-Putain, mais Anto, t'as déjà entendu parler de l'espace vital ?

-T'es en train d'échanger ta salive avec ta copine et tu me parles d'espace vital ? C'est osé.

-Ce qui est osé, c'est que tu viennes nous déranger.

Il décide de m'ignorer et se tourne vers Victoria.

-Salut Victoria, ravie de voir que tu es toujours debout même si Benji s'est fait voler son tee-shirt.

-Il faisait chaud, Griezmann.

-Ah oui, oui, t'as eu bien chaud. Content que vous vous soyez enfin pécho.

-Ferme-là, je rétorque, et Antoine fait un rire de dessin animé avant de s'éclipser. Désolé.

-Comment sa femme le supporte ? me demande Victoria.

-Elle est comme lui. Bon, je récupère mon tee-shirt, ma valise et on y va, ok ?

Elle acquiesce, et je serre sa main dans sa mienne avant de la lâcher. Je me dirige vers le vestiaire, et je souris en voyant qu'elle dit au revoir à Marine et à Isabelle.

 Je me dirige vers le vestiaire, et je souris en voyant qu'elle dit au revoir à Marine et à Isabelle

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-Ça t'a plu ? me demande Pavard une fois qu'on est installé dans l'avion, et je hoche la tête.

-J'étais jamais allée dans un stade.

Il me sourit.

-Tu viendras au Stade de France la prochaine fois.

Je souris, sentant que mes paupières se ferme.

-Je peux dormir sur ton épaule ?

Il ne me répond pas et attrape plutôt son coussin qu'il pose sur ses jambes avant de tapoter l'endroit avec sa main pour m'inviter à y déposer ma tête. Et je fais sans réfléchir.

-Elle est gentille, Marine, je dis, et même si j'ai les yeux fermés, je sais qu'il sourit.

-Je savais que vous vous entendriez bien. Je ne connais pas trop les femmes des joueurs, mais Marine me fait un peu penser à toi. Parce qu'elle est simple, tu vois ?

-Oui, je réponds, et je me mets à sourire quand il commence à me caresser les cheveux.

-T'es fatiguée, hein, il me dit. T'as dormi cette nuit ?

-Est-ce que c'était un test ?

-Quoi ? De quoi ? il me demande, et je soupire.

-Me laisser seule à Munich. Sans moyen de te contacter. J'aurais pu ne pas venir au stade et on ne se serait jamais revu.

Il rit.

-Si j'avais voulu te faire un test comme ça, je t'aurais au moins donné ton sac à dos. Jamais tu ne serais partie sans lui. Et même avec, tu ne serais pas partie.

-Pourquoi t'en es aussi sûr ?

-Parce que tu m'as prouvé plus d'une fois que je pouvais te faire confiance. Parce que je te fais confiance.

On a tendance à dire que la vie est un concours de circonstances. Mais peut-être que c'est aussi une question de confiance. Parce que faire confiance aux bonnes personnes, ça change une vie. Parce que si je n'avais pas fait confiance à Pavard, je ne serais pas là. Mais peut-être que tout vient de Pavard. Parce si lui ne m'avait pas fait confiance en m'offrant un poste et l'hospitalité, rien de tout cela n'aurait pu arriver.

Il a été bien plus rapide à me faire confiance que moi. Probablement parce qu'il a plus d'expérience en la matière. Mais on en arrive à la même conclusion.

-Je serais jamais partie. Parce que moi aussi, je te fais confiance.

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Je vous poste l'épilogue ce soir ou demain?? (Pleurez pas tout de suite svp😣)

CONFIANCE » PAVARD ✓Where stories live. Discover now