36 : « Libellule. »

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On dit souvent que dans la vie, rien n'est jamais noir ou blanc

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On dit souvent que dans la vie, rien n'est jamais noir ou blanc.

Je ne m'en étais jamais vraiment rendu compte avant de rencontrer Victoria.

Avec Victoria, cette phrase prend tout son sens. Mais chez elle, ça va encore plus loin. Sa méfiance fait que chez elle, ce n'est jamais oui ou non non plus. Du moins, pas du premier coup.

-Je...

Elle s'arrête, fuyant mon regard. J'attrape sa main et la serre.

-Dis-moi toutes les raisons qui te poussent à répondre non à cette demande.

-Je peux plus utiliser le fait que je vis dans la rue ou que je n'ai pas de boulot, elle panique, et je souris.

-T'es clairement démunie d'argument là, je me moque.

-Je vais quand même déménager dès que je le pourrais, elle me dit, et je hoche la tête.

-Je sais. Je te demande simplement d'être ma copine, rien de plus.

"Rien de plus." Trois simples petits mots qui semblent banals. Mais qui veulent dire beaucoup de choses. Et je sais que chez Victoria, ils signifient plus que chez n'importe qui.

-Ça ne va rien changer. On aura juste une vraie excuse pour s'embrasser, je lui souris, et elle sourit à son tour, secouant la tête comme si elle essayait de se convaincre du contraire. Par contre, il faut qu'on règle un problème avant.

-Ah bon ? elle demande, et je hoche la tête.

-Si j'enlève mon tee-shirt, là, tu ne t'évanouis pas ?

Elle hausse un sourcil.

-Non.

-T'es sûre ? je plisse les yeux, et elle hoche la tête. Ok, très bien, j'enlève mon tee-shirt, et elle reste absolument de marbre. Pas une réaction. À tel point que j'en viens à me demander si, 1. Cette histoire est réelle et 2. Si je ne me suis pas trompé de fille.

-Tu vois, c'était la chaleur, elle dit fièrement, et je hoche la tête.

Ce n'est pas aujourd'hui que je connaîtrais le fin mot de cette histoire. Est-ce que c'était moi, un des autres gars ou la chaleur, c'est toujours un mystère. Mais dans ce concours de circonstances complètement loufoque, j'ai rencontré Victoria. Et je suis loin d'être déçu.

-D'accord, je dis alors que Pavard est en train de remettre son tee-shirt, et quand sa tête ressort, il hausse un sourcil

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-D'accord, je dis alors que Pavard est en train de remettre son tee-shirt, et quand sa tête ressort, il hausse un sourcil.

-D'accord quoi ? Pour être ma copine ?

Je hoche la tête, un petit sourire aux lèvres, sourire qui s'agrandit largement en voyant celui de Pavard qui va jusqu'à ses oreilles.

-Tu peux ouvrir ton cadeau maintenant, il me dit, et je hausse un sourcil.

-Ah ? Donc si je disais non, j'avais pas le droit de l'ouvrir ?

Il ne répond rien, levant les yeux au ciel, et il me tend le paquet. Je soupire avant de l'ouvrir, et je fronce les sourcils en voyant que c'est une petite boîte dans laquelle on met généralement des bijoux.

-Qu'est-ce que t'as foutu, Pavard ? je marmonne en ouvrant la boîte, et mon cœur se serre en voyant le petit pendentif bleu en forme de libellule.

-Je sais que tu tiens beaucoup à ta broche, mais que tu préfères la garder en sécurité alors en voyant ça, je me suis dit que...c'était un peu une broche de substitution. Je sais que du coup ça n'a pas la même valeur sentimentale, mais...Victoria ? Tu pleures ?

Je hoche la tête et il soupire avant de me tirer vers lui pour me prendre dans ses bras.

-Pardon, je voulais pas te faire pleurer. T'es pas obligée de le porter. Vraiment pas.

-Bien sûr que je vais le porter. Il va d'abord me faire penser à toi, puis à ma grand-mère à chaque fois que je vais le voir. Il n'aura pas la même valeur sentimentale que la broche, il en aura plus. Tu veux bien me l'attacher ?

Il acquiesce et s'exécute, et tout à coup, je me sens comme Gabriella dans High School Musical quand Troy lui enfile son collier. Sauf que mon Troy à moi, c'est Pavard.

-T'es fort au basket ?

-Euh, je me débrouille. Mais sinon je suis footballeur professionnel, tu sais ?

-Oui, mais Troy Bolton, il est basketteur, je dis d'un air déçu, et Pavard éclate de rire.

-Ah, ouais, j'ai clairement de la concurrence là.

Je souris.

-Merci beaucoup. Pour le collier. N'en fais pas une habitude. De me payer des trucs, je parle.

-T'inquiète pas, il me sourit.

CONFIANCE » PAVARD ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant