^ t w e n t y - t w o ^

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A L I S O N

Les faibles rayons de soleil traversent la pièce d'où je suis et me réveillent. Je remarque très vite que je ne suis pas dans ma chambre habituelle mais plutôt dans une espèce de prison sans barreaux. Les murs sont d'un gris foncé, le peu de meubles qu'il y a sont en noirs, il y a une porte, une petite fenêtre et une salle d'eau reliée à la chambre. Celle-ci est très petite, un lavabo poussiéreux, une baignoire avec quelques tâches de rouges sang traînent dedans et des petits WC que seuls les bébés peuvent poser leurs fesses dessus. La salle d'eau est vraiment sinistre et très petite. Jamais je me doucherais la où des corps ont reposés, étendus raides morts.

Je frotte mes yeux pour voir si je ne rêve pas et essaie de me souvenir de la veille mais rien. Seulement Ashton, et une autre personne me tenant compagnie pour boire et discuter la fin de la soirée. Je ne me rappelle plus de son visage mais si je le vois je m'en souviendrai.

J'ai un mal de tête atroce, comme si une personne m'avait frapper avec quelque chose de dur. Je me lève du lit et m'avance vers la fenêtre pour savoir où je me retrouve mais rien à faire, je suis trop petite. Je me mets sur la pointe des pieds et au même moment un déclic se fait entendre pour dire que la porte se déverrouille. Je panique totalement et cours sans faire de bruit à mon lit avant de me coucher pour faire semblant de dormir.

Une personne rentre en me prévenant qu'elle apportait le petit-déjeuner, et moi toujours dans mon rôle d'endormie, je ne me lève pas. J'ai pu reconnaître grâce à la voix que c'était une femme. Elle a la voix rauque et son ton est glacial mais les hommes sont plus viril. Je dirais que la voix de la personne en face de mon lit est un peu plus aigüe.

Femme: Non mais ça va j'suis pas conne, je sais que tu dors pas poufiasse.

Son ton est glacial, ça me fait froid dans le dos. Je me relève légèrement et attrape mon plateau que je pose sur les genoux. Elle reste là, à me regarder manger. Au bout d'un moment elle sort son cellulaire et s'assoit à côté de moi en textant à quelqu'un. La fille à côté de moi doit avoir le même âge que moi, brune au yeux verts. Elle a plusieurs tatouages sur ses bras et quelques piercings sur son visage.

Moi: Tu parles à ton chéri? Souris-je

Femme: Pourquoi?

Moi: Parce-que tu souris en même temps d'écrire.

Femme: Ouais, mais c'est comme un amour interdit tu vois?

Je m'en contre fiche de son vieux amour interdit. Je réfléchis déjà à comment sortir d'ici. Je lui dit oui de la tête pour l'inciter à continuer de parler. Pendant ce temps là, je prends mon couteau et la regarde. Elle a fermé les yeux pour continuer de parler et j'en profite pour lui planter le couteau dans la cuisse. Elle lâche un petit  sans plus et commence à sourire. Ce sourire te glace le sang, ce sourire te dit que la personne en face de toi à une arrière pensée un peu sadique. Je me lève du lit en faisant tomber le plateau et commence à reculer tandis qu'elle enlève le couteau que j'ai réussi à planter à environ un centimètres, parce-que avec ma force de mouche, je n'ai pas réussi à le rentrer assez profond pour toucher un muscle.

Elle s'avance dangereusement de moi pendant que je panique toujours en reculant. Je heurte le mur de derrière moi et mon cœur s'empourpre. Je n'ai plus aucun échappatoire. Elle approche sa main de mon cou et resserre l'étreinte de plus en plus. Je n'arrive quasiment plus à respirer mais essaye de garder un maximum de souffle. Mes yeux commencent à se brouiller de larme et mon corps commence à me lâcher. Petit à petit je sens que sa main me relâche et je m'effondre au sol.

Juste avant de m'endormir je vois une silhouette que je reconnaîtrait entre mille se battre avec la fille de tout à l'heure. Il s'approche de moi et me porte pour un endroit beaucoup mieux. Et je suis transportée dans un monde féerique. Merci Erwan.
...
Je suis réveiller par un picotement qui vient de mon cou. J'ouvre difficilement les yeux et les refermes immédiatement en voyant la lumière me faire mal au crâne. D'ailleurs je crois que j'ai une petite bosse à l'arrière du crâne.

Erwan: Oh, Alison ça va? T'es réveillé? Dit-il paniqué

Je rouvre mes yeux et me les frotte pour les habitués à la lumière mais rien y fait, elle me fait très mal aux yeux.

Moi: On peut éteindre la lumière?

Erwan: Oui.

J'ouvre tout doucement les yeux et constate qu'il n'y a plus de lumière pour me faire mal aux yeux.

Moi: Doux Jésus, je revis!

Erwan rigole légèrement ce qui me rappelle que j'aime tant son sourire. Il s'approche de moi et me fait un bisous esquimau en frottant son nez au mien et on rigole encore plus.

On vient de voler nos glaces. Erwan la lèche mais s'en met sur le bout du nez. Oh non il est trop chou avec de la glace sur le nez. Je fons littéralement. Il est tellement beau. Je m'approche de lui pour lui enlever la glace qu'il a sur le nez mais il rapproche son visage du mien et colle son nez à mon nez avant de les frotter ensemble pour un petit bisous esquimau. C'est vraiment mignon, il est mignon. Il me prend ensuite dans ses bras et me fait un câlin.

Erwan: Viens, on y va. Dit-il en se détachant de moi

On jette nos glaces volées au sol et partons à la recherche d'un magasin d'alcool à cambrioler ce soir.

Je secoue la tête, revenant à la réalité. Cette pensée est mignonne jusqu'à ce qu'il boivent toute les bouteilles unes par unes et qu'il commence à me frapper parce-qu'il avait trop bu.

Ma rage reviens petit à petit et je me souviens que je suis dans un endroit pourri pour dormir. Mes yeux s'assombrissent et mes poings se serrent tellement fort que mes phalanges deviennent blanche.

Moi: Pourquoi je suis ici? Dis-je en serrant les dents

Erwan: C'est mo-

Il n'a pas le temps de finir sa phrase qu'il est coupé par la lumière qui s'allume.

???: C'est quoi ça? Erwan tu devais juste la soigner pas la draguer.

Je me frotte les yeux, pas habituée à la lumière et les plisse pour voir à qui j'ai affaires.

Brooklyn.

Mais qu'est-ce qu'il fait là? D'un coup, tout les souvenirs de la veille me reviennent. C'est Brooklyn qui m'a racompagner chez moi, ou plutôt ici.

Moi: Comment j'ai fait pour atterrir ici? Brooklyn tu devais me ramener chez moi!

Brooklyn: Oh ma chérie, mais je t'ai assommé! Ricane-t-il

Moi: Quel fils de pute! Crachais-je

Je commence à courir vers lui les points déjà prêts à le taper mais je me fait interceptée par les gros bras tatoués d'Erwan.

Moi: T'es de mèche avec lui en plus?-je me retourne vers Erwan toujours dans ses bras- Et la fois où on a passé l'après-midi ensemble, quand j'ai réussi à ne pas me faire arrêter, tu avais tout prévu?

Mes yeux se brouillent de larme.

Moi: TU AVAIS PRÉVU MAIS J'AI RÉUSSI ET C'EST POUR ÇA QUE T'AS TIRÉ UNE TRONCHE DÉÇUE!

Ma voix craque à la fin de ma phrase et je laisse place aux larmes. Brooklyn s'en va et lance,

Brooklyn: Bon aller Fréro, j'te laisse. Dit-il en lui faisant un clin d'œil

Moi: Et en plus c'est, c'est ton frère?
xxx

BOUM BITCH! J'adoore

destroyed [RÉÉCRITURE]Where stories live. Discover now