^ é p i l o g u e ^

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"Tout ce que tu feras sera insignifiant, mais il est essentiel que tu le fasses.

—MK Gandhi"

"Salut tu es bien sur le portable d'Abigail, rappelle-moi plus tard, je suis occupée!"

Cette phrase, toujours cette même phrase qui se répète incessablement dans ma tête. Depuis maintenant un an jour pour jour elle est morte.

Je m'en souviens très bien de ce jours, comme si c'était hier. Erwan et Brooklyn voulaient se racheter, encore. Et je leur ai dit oui, me disputant par la suite avec Cole.

Ils ont fait simple, boire un verre tous ensemble puis aller au parc. Ils ont voulus prendre un raccourci par la forêt. Personnes n'étaient d'accord à part moi. Je leur ai dit qu'ils voyaient le mal partout alors que les frères ne voulaient que se racheter. Nous sommes donc passes par la forêt, sous leurs plaintes.

Abigail ne savait toujours pas que c'était Brooklyn qui avait tué son frère mais ça c'est appris. La vérité a éclaté suite à un sous-entendu de Brooklyn. Puis ça a dégénéré, les cinq garçons se sont battus, nous laissant toutes les trois, Avery, Abigail et moi, choquées.

Et sans que personne ne s'en rende compte, Brooklyn avait sorti une arme et m'avait tirré dessus. Personne sauf Abigail qui s'était jettée sur moi à la seconde ou elle l'a vu. La balle a transpercée sa cage thoracique venant se loger dans le coeur. Elle est morte instantanément.

«—Je suis navrée.»

Nous avais dit l'infirmière qui s'en occupait.
Ces trois petits mots m'ont été répété pendant longtemps ensuite. Je faisais celle qui était forte, qui ne pleurait pas, essayant de reconforter le plus de monde possible. Jusqu'à ce que je craque, il y a de cela un mois. Le jour ou j'ai entendu mon père me le répété une dernier fois.

«—Je suis navré.»

Ça avait fait écho dans ma tête puis j'étais partie en courant dans ma chambre lui criant que j'en avais ras-le-bol. Parce-que oui, après cet accident, j'étais retournée vivre chez mon père et ma belle-mère, étant rejetté de partout.

Cole s'éloignait de moi, me remettant la faute dessus. J'avais mal, très mal. Parce-qu'il ne m'avait plus parler du jour au lendemain. Et plus les jours passaient, plus je culpabilisais, parce-qu'en effet, c'était de ma faute, comme ils savaient tous très bien me le rabacher.

Ce soir là, quand on avait appris qu'elle était morte, je n'avais versé qu'une larme. C'est plusieurs semaines après, une fois que j'avais tous perdu, que j'avais pleuré. Avery, Cameron et Cole ne me parlaient plus, et Nash avait coupé tout les ponts, ce qui m'a fait très mal. Il était mon meilleur ami depuit tellement longtemps. Et qu'il coupe tout les ponts du jour au lendemain ça fait mal, ça oui!

Après quoi j'étais rentrée en dépression. J'avais commencé a me renfermé sur moi-même. Je sortais de ma chambre que pour aller en cours. Je ne mangeais plus, ne dormais plus, j'avais une tête atroce et avais perdu tout sourire. Ma joie de vivre s'était envolée laissant cet air mélancolique collé à mon visage. J'étais vidée de toutes émotions.
Aux intercours je restais seule, à naviguer sur le même réseau, Twitter. Je m'étais faite un ami virtuel qui me conprenait mieux que personne, je pouvais enfin souffler.
Je retrouvais le sourire quand je lui parlais, ma joie de vivre aussi, laissant partir la mélancolie et tout le reste.

Un soir, alors que je rentrais des cours, ma belle-mère m'avait souri et pri dans ses bras. Et si je fus surprise et presque énervé contre elle, je resserais notre étreinte, parce-que sur le coup, j'avais juste besoin d'une mère.
Elle m'avait prise par les épaules et m'avait murmuré de rester forte. Je lui avais répondu, a quoi bon?

C'est vrai quoi, j'étais seule, sans personne parce-que tout le monde me rejettait la faute dessus. Alors elle avait froncé les sourcils et, sans me lâcher du regard, m'avait dit,

«—Attend attend, tu abandonnes là? La comme ça, tu vas abandonner? Et donc tous le monde te tourne le dos, tu lâches c'est ça? Alors ta vie, ça va être ça? A la moindre difficulté tu quittes la partie? Tu crois que tout va t'être offert sur un plateau d'argent? Donc tu vas te contenter d'une vie minable juste parce-que tu as peur? Nan. Alors arrête tes conneries, lèves toi de ton lit, rappelle toi pour quoi tu as commencé et écoute moi.
Je vais pas te mentir, il est probable que tu échoues et si tu échoues, alors tu échoueras, mais tu te relèveras encore, encore, et a chaque fois tu te relèveras. Puis un jour tu réussiras. Tu te rappelleras. Et tu t'admireras de ne jamais avoir abandonnée.»

J'avais versé une larme en la serrant fort dans mes bras et lui avais souri.


Parce-que maintenant, ce n'était plus une simple connaissance, mais bel et bien le début d'une grande amitié.


"Il faut viser la lune, parce-qu'au moins si tu échoues, tu finiras dans les étoiles."

END!



Wouah! C'est fini les gars! Truc de fouuuuu je pensais pas finir comme ça, Erwan aurait du mourir et Cole aurait du avoir une balle. Ptdrr rien ne c'est passer comme prévu apart Aby qui n'y a pas survécu, snif.

Breeeeeeef, merci a tous ceux qui sont restés du début à la fin, vous avez assisté à ma progression d'écriture (jsp si ça se dit) de mon début sur wattpad. Et j'espère que vous irez voir mon autre fiction, pas sur Cole sorry, sur Cameron Dallas. L'info est juste en dessous!!👇👇

Merci aussi d'avoir voté.👇👇

Je ne ferais malheureusement pas de tome 2 mais je reviens dans pas longtemps avec "Don't leave me" et Cameron Dallas!

Je vous mets le prologue et le résumé dans le prochain chapitre.

destroyed [RÉÉCRITURE]Where stories live. Discover now