^ t w e n t y - e i g h t ^

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"À chaque fois que quelqu'un te toucheras tu hurleras d'horreur en repensant à ce que je t'ai fais."
xxx

A L I S O N

•Deux semaines plus tard•

Erwan et Brooklyn me retenaient toujours. J'avais perdu tout espoir qu'un jour on vienne me chercher. J'avais envoyé un message à Cole il y a deux semaines mais rien. Personne n'était venu. Et si jamais ils avaient abandonnés?

Les deux frères eux, ce faisaient une joie de me garder. Depuis les deux incidents, c'est eux qui me rapportait à manger quand ils avaient le temps. Mais comme je n'avais pas confiance en eux, je ne mangeais plus, ne buvais que très rarement et me douchais de temps à autres. Leurs blessures me faisait toujours mal avec l'eau. Il n'y avait plus que Brooklyn qui me frappait et m'entaillait un peu partout parce-que je faisais ramener des souvenirs à Erwan et il n'y arrive plus.

J'espérais qu'un jours il craque, et qu'il me détache pour me laisser partir rejoindre mes amis, si on pouvait appeler ça comme ça, mais non, il ne l'a jamais fais.

Ça va faire un mois demain que je suis retenue ici. Un mois sans que personne ne vienne. J'ai fais plusieurs tentatives d'échappement en vain. Tout comme le suicide, c'est Erwan qui avait débarqué les deux fois où j'avais essayé et m'avait emmener à une infirmerie improvisé parce-que, comme il le disais si bien, il ne voulait pas que je meurs de cette façon mais plutôt d'épuisement de force, de blessures qu'ils m'infligeaient.

Je me suis dis à quoi bon? Alors j'avais hoché la tête et étais parti me coucher. C'est ce que je faisais à présent. Dormir, dormir et encore dormir. La seule chose que j'aime faire c'est les pousser à bout, les énerver.

C'est donc avec joie que je rouvre quelques petites plaie et qu'elles se mettent à saigner. Au même moment Brooklyn débarque dans la chambre avec un plateau. Il me le pose sur mon lit pendant que je m'avance vers lui en souriant de toute mes dents.

Brooklyn: Qu'est-ce que tu fais? Demande-t-il en fronçant les sourcils d'incompréhension

Pour simple réponse je lui fais un câlin et me recule après quelques instants. Il me regarde toujours en fronçant les sourcils et je lui souris avant d'aller m'asseoir en buvant une petite gorgée de mon eau. Il se retourne pour partir et juste avant qu'il ne referme la porte, je prends une poignée de ma purée et lui jette dessus. Je l'entends grogner et il referme la porte.

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...

Brooklyn: PUTAIN ALI! IL ÉTAIT BLANC! C'EST LE TROISIÈME EN DEUX JOURS!

Je ricane, balance le plateau et me recoucher mais ma porte s'ouvre en furie laissant place à un jeune homme, cagoulé, arme en main, me prendre violement le bras et m'emmener presque en courant à l'étage du dessus. Il me hurle d'aller plus vite sous mes râlements. Une fois en haut il m'attache avec une corde qu'il ne prend même pas la peine de serrer et me rajoute du scotch sur la bouche. Il sort de la pièce et ferme la porte. C'est clair et net, il se passe quelque chose. Quelqu'un vient peut-être me chercher?

destroyed [RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant