destroyed [RÉÉCRITURE]

^ t h i r t y ^

∆Désolé pour les fautes, j'avais trop hâte de le publier.∆

A L I S O N

Vous avez déjà eu se sentiment de se faire abandonner? Se sentiment que la personne qui comptais le plus à vos yeux soit partie et ne revienne plus jamais? Moi oui. Et je le vie en se moment. C'est comme si tout nos petits moments à lui et moi étaient insignifiants. Comme si ils n'avaient jamais existé.

Je sèche la larme qui a roulé sur ma joue d'un revers de main et sors de la douche dans laquelle j'étais. Je m'habille rapidement d'un jeans bleu foncé, d'un crop noir et d'une veste en jean jaune par dessus. Je rajoute mes Stan Smith, prends mon téléphone et pars en direction de l'arrêt de bus en claquant un bisous sur la joue de mon ami qui lui,  commence plus tard.

Le bus arrivé, je monte dedans et m'installe a un siège vide, près de la fenêtre. J'enfonce mes écouteurs et regarde le paysage défiler sous mes yeux.

Je n'arrive pas a conprendre pourquoi il m'a laissé en plan. Peut-être qu'il avait eu peur? Ou il ne voulais plus de moi, ce que je peux conprendre, je suis moche et égoïste.

Je chasse ses pensées de ma tête en voyant le bus s'arrêter. Je descends et commence ma marche vers la prison avec cette rage qui s'empare de moi a chaque pas que je fais. Cette rage d'être impuissante face à la prison où est retenu mon ami d'enfance.

Toujours avec la même rage j'ouvre la porte et m'assieds en face d'une cabine. J'attends patiemment son arrivé en regardant de droite à gauche jusqu'à le voir s'asseoir en face de moi et de prendre le téléphone pour me parler.

Il n'a pas changé, une petite barbe de trois jours conplètement craquante, ses cernes qui commencent à se dessiner et ses yeux rouges comme si il était shooté.

On parle de tout et de rien pendant à peu pres une demie heure jusqu'à ce que le gardien nous dise de partir car les visites étaient finies. Je reviendrais donc demain.

Je rentre le sourire aux lèvres comme à chaque fois que je reviens de la prison mais n'entends aucuns bruits. Nash est-il sorti? Il m'aurait prévenu quand même nan? Je constate que j'ai parlé un peu trop vite, en rentrant dans la cuisine pour me servir a boire, j'aperçois un petit papier rose pale accroché au frigo avec un petit écriteau. Je lis "Excuse moi je dois m'absenter, fais comme chez toi"

Étrange. Ce n'est pas l'écriture de mon ami ça. Et puis pourquoi me dire de faire comme chez moi? Je souffle et inspire un bon coup, je pense surtout que je me pause trop de question. On verra bien.

Je me frotte le visage et replace ensuite une mèche rebelle derrière mon oreille droite. Je me sers quand même se fameux verre d'eau et le bois cul sec. Je monte dans la salle de bain et désinfecte toutes mes plaies. Ça me pique un peu mais je le supporte. Après tous j'ai déjà été confronté à bien pire.

Je vous jure que ne pas avoir de voiture m'énèrve au plus au point. J'ai pommé mes clés et sa fais quelques semaines je pense que je ne les cherche plus. Mais comme nous sommes dimanche, je cherche encore une fois un peu partout en me creusant les méninges. Où ai-je mis ses fucking clés?

Je descends rapidement et fais un tour dans la cuisine pour les retrouver dans le panier à fruits. Ne me demandez pas, je sais pas moi-même comment elles sont arrivées la.

Je passe ma main dans mes cheveux et m'assois sur le canapé en soufflant. Il faudrais que je retourne au lycée et que je rattrappe mes cours manqués. Je prends mon téléphone posé sur la petite table en verre dans le salon et compose machinalement le numéro de ma meilleure amie.

Après toute l'après midi en FaceTime avec Avery, je m'allong dans mon lit. Et c'est entourée de tous mes cours, que je m'endors, encore habillée de la veille.

Je me réveille le lendemain à 6h50 et pars très vite à la douche pour bien me réveiller. Je m'habille ensuite d'un jeans mom, un débardeur gris et une longue chemise à carreaux rouge par dessus. J'ai attaché mes cheveux en deux chignons avec deux mèches laissées devant puis je me suis maquillé très vite fais. Du mascara et du baume à lèvre pailletté, je suis fin prête a retourner au lycée. Je prends rapidement mes lunettes décoratrices, mon sac noir et enfile mes chaussures pour marcher à vitesse grand V et atteindre l'arrêt de bus, trop fatiguée pour conduire.

Je cale ma tête sur la vitre et ferme les yeux un instant. Instant qui n'a pas duré très longtemps puisque le bus s'arrête quelques secondes après avoir fermé les yeux. Ou alors je me suis endormi, ce qui est probable.

J'arrête de pensée et sors lentement du bus. Je regarde de haut en bas l'établissement avec dégoût et me résigne a entrer dedans. Je marche d'un pas non chalent à mon casier pour prendre mes livres et vais directement en classe car je suis déjà en retard.

Je frappe à la porte et entend un léger «entrez» pour ouvrir les portes. Je me dirige vers le fond en voyant Avery, seule.

Professeur: Une excuse peut être?

Moi: C'est mon bus. Je souffle

Professeur: Très bien Madame Reinhard.

Moi: Je suis pas mariée à ce que je sache!

Professeur: Mademoiselle. Il dit en soufflant

Je souris faussement et me retourne vers Avery pour lui parler. Au final, on aura parlé toutes l'heure en se faisant reprendre quelques fois parce-qu'on parlait trop fort.

Elle m'a beaucoup manquée ma meilleure amie. Depuis cette année je me suis éloignée de mes amis et se aui j'étais vraiment. J'allais aussi a des fêtes, sortais souvent en ville avec mes amis, je les voyais souvent.

Mais depuia que j'ai revu Erwan, tout a changé. Je ne suis plus la même et j'ai moi même abandonné mes amis. Je veux me reprendre en main! Retourner a des fêtes, m'amusé avec mes amis tous simplement. Et pas rester chez Nash, dans mon coin, à me morfondre sur mon sort.

Je ne vais pas non plus redevenir comme la Alison d'avant. Celle qui pleurais parce-qu'elle avait un lours passé a porter sur sea pauvres petites épaules. Non, moi je vais changer, et devenir une Alison qui s'amuse avec ses amis et qui ne pleurs plus.

xxx
Petit chapitre court, je m'en excuse. Je vais essayer de me reprendre en main moi aussi, et publier plus regulièrement comme tout les samedis d'avant. J'ai bien dit "essayer"