Episode 40

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C'est comme cela que Pierre parlait d'Ines à son amie Bernadette Leroy.

— Oui, répondit sa tante en regardant le corps de sa nièce, vers lequel se dirigeait Arthur.

Celui-ci lui parla pendant quelques instants au creux de l'oreille. Puis, tous les deux, Arthur et Ines, s'éloignèrent de la pièce.

— Comment trouves-tu le jeune Arthur, Bernadette ? demanda Pierre.

Madame Leroy répondit avec amertume :

— Il n'est pas mauvais.

— Oui et physiquement aussi il est très beau, d'une intelligence extraordinaire en plus. Un avocat d'affaires que je connais m'a dit qu'il était très impressionné par lui et qu'il est promis à un bel avenir. Et moralement, il est irréprochable.

— Et pourquoi tu fais cet éloge, dit-elle en le regardant de travers.

Mais ce regard n'impressionna pas Pierre.

— Parce que c'est l'un des fils de mes meilleurs amis et que je l'aime bien. Oui, c'est quelqu'un que j'estime beaucoup et tous ceux que je connais pensent comme moi.

— C'est pas plutôt que tu veux le voir avec ma nièce ?

À cette attaque, Pierre riposta :

— Eh bien, ce serait pas mal ! Qu'en penses-tu Bernadette ?

— Non et puis elle est trop jeune.

— Trop jeune pourquoi ? Tu as voulu la caser à un bucheron de 36 ans et puis elle est bientôt majeur, alors si tu...

— Il n'est pas bucheron et puis ça suffit avec cela, ne m'en parle plus. 

La fille maltraité et le milliardaire américainWhere stories live. Discover now