Chapitre 8

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J'allais dans la chambre de Cate avec un peu de trac mais aussi un peu d'énervement aussi. Je n'avais pas besoin qu'on me couve !  Je toquais a sa porte et j'entrais. Puis je refermais la porte. Cate recoiffait ses boucles blondes platines. Une femme magnifique... je l'admirais et  la respectait. 
-" Peux-tu m'expliquer ce que tu faisais dehors sans parapluie Alice ? " me demanda t-elle de sa voix qui vous donnait des frissons. 
-" J'avais pas prévue qu'il y aurait de la pluie ! Alors j'allais pas faire demi-tour pour en prendre un ..." 
-" Tu veux tomber malade ? Ne pas pouvoir réaliser nos costumes ? Ne pas les voirs porter par nous ? " me coupa t-elle. je soupirais ce qui ne lui échappa pas. Mais elle resta les lèvres serrées. Son visage pouvait être a la fois beau et quelque peu angoissant si on ne l'a connaissait pas... 
-" Je  suis résistante au froid et a la pluie !" dis-je. Silence. D'accord ... Et comme unelâche je décidais de fuir. Mais sa voix tant bien que belle  me stoppa. 
-" Je ne t'ai pas permis de partir ! ". Je ravalais un énième soupir avant de me tourner vers elle et de répondre.
-" J'ai des choses a faire Cate... Je ne peux pas rester planter là des siècles non plus ! ". elle se leva et sa grâce féminine quand elle marcha vers moi  me subjugea. 
-" Je me demande si tu réalise qu'on on est inquiets pour toi ?" demanda t-elle d'une voix douce. Je serrais les lèvres. 
-" Je ne vois pas pourquoi vous vous inquiètez pour moi les autres sont ausi des..."
-" non Alice ! Tu es toi et les autres sont les autres !" me coupa t-elle de nouveau. Je sentis l'agacement mais aussi l'énervement montée d'un cran. 
-" Je ne vois pas ce que vous me trouvez je suis personne juste une petite couturière qui est passionée par la couture rien d'autres !" répliquais-je plus sèchement que je ne voulus. Elle me regarda de ses yeux bleus clairs. 
-" Je vois... Tu peux y aller ...!" dit-elle. Je serrais les poings avant de sortir en claquant la porte sèchement. Les autres étaient là. Evangeline s'approcha de moi dans le but de faire aussi une remarque mais je la coupais. 
-" C'est bon ! J'ai eu  ce que vous vouliez ! c'est bon je ne suis pas une gamine a qui on prend la main ! Je sais me débrouiller toute seule j'ai 21ANS PAS 12 !!" criais-je en m'éloignant laissant elle, Orlando et Peter interloquées. 
Enervée je m'enfermais dans l'atelier de couture désertées par l'équipe. Je m'installais et commençais a coudre les parties du manteau de Thranduil.  
J'oubliais le temps, l'heure. J'oubliais mes soucis... J'oubliais les remontrances seule la phrase de Cate avec sa voix douce  restait imprimée dans mon esprit refusant de me quitter. Je finit la partie du dessus. Mais il manquait quelque chose. Je réalisais qu'il manquait du satin ... Je soupirais et décidais d'appeler mon employeur. Louis décrocha. 
-" Allo  Alice ? Que ce passe t-il ?" 
-" Est-ce que vous auriez pas du satin rouge aux reflets oranges ?" demandais-je d'une voix polie. je l'entendis soupirer. Il m'avait demander de le tutoyer ce que j'avais refuser de faire... 

" Hum je vais voir ce qu'on a en stock... Tu a besoin d'autres choses ?" demanda t-il. Je lui demandais de la peau de daim, gris foncées, noir, du fil argentée, un rouleau imprimée de fleurs qui ne faisait pas trop  moderne. 

-" tu sais que Madame Richter s'est plainte quand je lui est dit que tu n'étais  pas là... Mais quand elle sût que tu était entre les mains de Peter Jackson alors elle était soulagée tout en précisant qu'il fallait que je fasse attention a toi quand tu reviendra !" me dit-il. Je retins un soupir mais j'esquissais un sourire amusée. Les clientes se pressaient toujours pour avoir mes conseils et pour me demander une retouche ou un futur modèle de robes pour un gala ... Bien evidemment vous avez deviné que ce n'était pas des gens pauvres qui viennent dans ce magasin... ils avaient tous de l'argent, ils finançaient des projets de films... Des projets pour la recherche scientifique etc... 
-" Dis lui que je reviendrai bientôt ! Dès que j'aurais teminée une bonne partie du manteau d'un personnage dont je ne dévoilerai pas le nom !" dis-je en riant. Je l'entendit grogner avant aussi de rire. 
-" Tu me dis si tu as besoin d'autres choses ! Tu les recevras dans la semaine !" me dit-il. Puis je raccrochais avant de remarquer que je n'étais pas seule. Lee était là, bras croisées. Il s'approcha quand je posais mon téléphone. 
-" Tu sais quel heure il est ?" demanda t-il. Je fixais l'écran de mon téléphone et répondit d'une voix tranquille. 
-" Oui minuit". Il resta silencieux. Avant qu'il ne reprenne. 
-" Tu devrais te reposer non ? " me demanda t-il. J'ignorais la question. 
-" J'ai presque bientôt terminé le dessus du manteau..." Mais il me coupa. 
-" Il ne va pas s'enfuir ! Va te reposer Alice s'il te plaît !" Je levais la tête et regardais ses yeux. Je me demandais comment cela lui irait  le costume... je décidais de laisser tomber pour ce soir... ou plutôt cette nuit. Je me levais et débranchais la machine a coudre. Puis j'éteignit les lampes. On monta dans l'escalier menant aux chambres. On se sépara. 
-" Bonne nuit Alice" me dit-il en s'éloignant me laissant seule face à ma porte. Je réalisais qu'il tentait plus ou moins de cacher son inquiétude et d'être gentil. Il l'était, un géant discret... Presque fantomatique ... a part quand il a les caméras braqués sur lui. Comment il fait pour être aussi détendu ? Surtout face a des journaliste insistants ?  Mystère. Je soupirais et décidais d'oublier mes questons bizarres... Etrangement cette nuit, son pas s'éloignant... Ou encore sa voix... Rhaa !!!! Oublier oublier oublier oublier !!! Mais non il refusait de quitter mon esprit ! 

La romance secrèteWhere stories live. Discover now