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Je sens leur regard sur moi alors que je monte les marches qui mènent au couloir. Je n'ai pas besoin de les regardr pour savoir comment elle me regardent. Je le connais ce regard. C'est le regard qu'ont toutes les filles sur moi à part celles qui me connaissent. Un regard empreint en même temps de jalousie mais aussi de peur. Je suis une menace. C'est comme ça. Dieu m'a donné une magnifique gueule sans savoir qu'elle allait aussi m'attirer de magnifiques emmerdes !

Je sais déjà comment elles vont agir avec moi. Elles vont commencer par essayer de faire copine-copine mais quand elles se rendront compte que je ne serai pas amie avec elles, elles passeront en mode attaque.

Elles me lanceront des piques, essayeront de me déstabiliser. Pour me pousser à quitter leur territoire. Je n'ai jamais été au lycée mais je suis une des meilleures agens en sciologie. Et son regard me dit déjà qu'on ne va pas s'entendre.

Je passe dans les couloirs dicrètement. Je ne dois pas me faire remarquer dès le premier jour. J'ai déjà eu mon rendez-vous avec le proviseur alors je connais à peu prés l'établissement. Je me dirige vers mon casier et j'aperçoit un groupe de garçon qui arrive au loin. Certaines filles appellent leurs amies d'un coup de coude en indiquant leur direction. D'autres rougissent jusqu'à la pointe des cheveux. Okay ce sont les 'beaux gosses'.

Je ne me les suis jamais imaginé. Ils ne peuvent pas être si beau que ça. A l'agence il y a plein de mecs beaux.

Je regarde plus attentivement et certaines réactions me gênent il y a une petite brune toute mignonne qui à son casier juste à côté de moi qui met sa tête dans celui-ci et je vois ses mains trembler. Et ce n'est pas la seule. Un petit groupe de garçons se relève et se dirige vers la sortie non sans un regard empreint de haine vers le groupe qui se rapproche de plus en plus.

C'est bon, je sais qui ils sont. Les 'beaux gosses' sont aussi les 'rois du lycée' évidemment mais on peut choisir d'être les 'gros connard' et apparemment, c'est leur choix.

Ils arrivent vers nous et je les apperçoit. Celui qui est en tête et qui doit être le 'big boss', restons dans les clichés s'il vous plaît, est aussi le plus beau. Ils sont tous beaux, musclés, bronzés, charmeurs. Mais lui est spécial. C'est peu être sa carrure imposante. Il doit faire dans les 1m85. Il est incroyablement musclé pour un mec de 18 ans. Il a les cheveux bruns, de légères taches de rousseur, un visage plus que parfait, et un sourire à faire évanouir une aveugle.

Ce que j'adore dans le sourire qu'il lance à toutes les filles (évidemment restons dans les clichés, c'est un gros dragueur, même si je présume qu'il sort avec cendrillon dehors.) c'est ses fossettes qui lui creusent les joues.

Je restais là, absorbée par sa beauté inconditionnelle quand il passa à côter de la brune mimi. Celle-ci se pencha encore plus dans son casier. Il prit ses livres et les balança parterre. Le charme est rompu c'est finit. Tout le monde s'écarte. Elle est toute tremblotante et moi je boue à l'intèrieur. Elle à l'air si gentille. Toute la bande des garçons reste là à l'encercler, et comme je suis au casier à côté d'elle je me trouve dans le cercle.

Je les vois attendre qu'elle les ramasse mais elle ne fait rien. Pendant cette attente silencieuse, j'en vois la plupart se doner des coups de coudes en me regardant. Ils me sourient et se font passer le mot ; on dirait qu'ils jouent au téléphone arabe ces puceaux. Je m'amuse à m'imaginer comment le 't'as vus la meuf elle est trop bonne' terminera, peut être en 't'as bu la teuf d'hormone' ou en 'ta plus la cleuf qu'elle cochonne'. Elle ne bouge toujours pas et eux non plus. Je vois que le 'roi' me regarde à son tour avec une sorte de sourire en coin. J'espère qu'il ne s'imagine pas des trucs parce que ça n'arrivera pas. 'je ne couche pas avec les enculés'.

Je pousse les gens devant moi quand je la vois commencer à pleurer. Je me penche et ramasse ses livres alors que l'étonnement se lit sur tous les visages. Je me relève, le sourire au lèvres et lui tends. En revanche les matteurs ils ont perdus leur sourire. Elle me regarde comme si j'étais dieu sur terre et je les lui remets dans son casier.

« -remet les parterre, m'ordonne le roi ( je le remplacerai par la conchita maintenant ça lui va mieux) du lycée avec une voix à faire peur.

- de quoi ? je prends une voix de niaise j'adore ça ! Je le vois qui boue interieurement. Il est trop sexy ! oh putain faut que je me calme !

- les livres, remet-les parterre maintenant ! Sa voix est de plus en plus menaçante.

- Et pourquoi je ferai ça. J'était tout sourire et ça le faisait rager. Je voyais la plupart de ses potes sourire faiblement. Conchita ne dois pas être remise en question fréquemment.

- Parce que je te le dis alors maitenant tu les repose parterre et on feras comme si tu n'avais rien fait.

- Mais c'est complètement débile, je les ramasse pour les reposer ? non je ne crois pas. Je les ramasse pour les lui redonner et c'est ce que je fais. Après tout, si ça t'amuse de les lui faire tomber, c'est comme tu veux, chacun son passe temps mais tu as fait le choix de t'occuper de la chute. Moi je fais le choix de m'occuper de la remonté. Je suis désolée de te dire ça mais cela ne dépends plus de ton autorité, tu peux partir maintenant. Sa mâchoire se crispa et ses poingts aussi. Tout le monde est bouche bée.

- Tu ne me parles pas comme ça ! Sa voix trahissait son énervementent sa surprise

- Au revoir, à bientôt. Je lui faisais de petit signes de la main pour le pousser à partir.

- Toi tu viens de faire une grosse erreur, c'est dommage. Et bien sûr, il dit ça en me matant de haut en bas avec une lueure d'envie dans ses yeux. Désolé chouchou, je vous rappelle que 'je ne couche pas avec les enculés' »

100% lycéenne IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant