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///sean en multimedia mais vous le reconnaissez sûrement ! Bonne lecture kissss///

PDV Allison :

Je ne suis pas du genre nostalgique ou sensible mais de temps en temps ça fait du bien de se délivrer.

Quand on est arrivés à la plage je me suis tout de suite sentie bien, sentie libérée. Cet endroit est si calme, reposant. Je n'ai même pas réfléchi et je me suis assise sur un rocher et j'ai pensé.

La première chose qui me vient en tête c'est mes parents.

Je revoie ma mère avec ses cheveux bruns, ses yeux vert, elle était magnifique. Elle était si douce, si gentille. Quand on est parti à LA ce qui était il y a maintenant 1 mois, c'était la première fois que je me trouvais loin d'elle. Repenser à sa voix qui me disait 'à bientôt ma puce' me fait pleurer. J'avais lu quelque part que la plupart du temps, la dernière phrase de la personne décédée était 'à bientôt'. C'est tellement triste. On s'est quitté sur une phrase d'espoir, une phrase qui montrais clairement qu'on allait se retrouver.

Ce ne sera plus jamais le cas. Ma mère est morte.

Mon père était aussi formidable, les cheveux blonds, les yeux bleus. Il était moins doux que ma mère. C'est peut être pour ça que j'étais moins proche de lui.

Je me disais souvent qu'il m'agaçait, toujours sur mon dos. Je souris sûrement comme une idiote maintenant à me dire à quel point j'aurais aimée qu'il vienne me voir, là, maintenant et qu'il me dise « j'ai appris que tu t'étais battu ? mais qu'est ce que je vais faire de toi ? ». je l'imagine tellement. J'imagine ensuite ma mère arriver et demande discrètement « tu l'a explosé j'espère ! ». ça fait du bien de penser à eux même si je sais que l'on aura plus jamais ces discussions qui revenaient si souvent et qui me faisaient rire. Je m'était interdit de penser à eux ; je pensais que ça allait me rendre faible et vulnérable.

Ce n'est pas le cas. Je me sens plus forte de me dire à quel point il m'aimaient. La haine que je ressens, je sais qu'elle est utile. C'est de la haine qui me poussera toujours plus loin.

Je divague maintenant sur moi. je suis parfaite.

Je suis belle, incroyablement intelligente, une actrice formidable, je me bat mieux que quiquonque, je suis toujours maître de mes sentiments.

J'ai étée conditionnée pour ça.

A l'école, on suit les cours normaux mais avec un professeur par élève ce qui fait qu'on apprends beaucoup plus vite et on a du temps libre pour apprendre les arts martiaux. On peut choisir des options spéciales. Ces options sont des sports 'normaux'. Des sports que font des filles normales.

L'agence estime que si nous pratiquons des sports normaux, nous ne nous sentirons moins spéciales.

J'avais choisit la spécialité gymnastique et sports de rue plus connu sous le nom de yamakasi. Alba a choisit yamakasi et patinage. Nous maîtrisons ses sports.

Vous voyez, je sais tout faire. On pourrait se dire que j'ai une vie de rêve ; j'ai pleins de talents après tout. Mais cette vie est tout sauf facile. Les enjeux sont tellements plus important. Mes parents en sont la preuve vivante. Expression pourrie, ils en sont plutôt la preuve morte.

J'ai parfois l'impression de ne pas être humaine.

Certaines missions m'ont enlevé la part de foi en l'humanité que j'avais.

Flashback

Je suis dans cette salle depuis plusieurs heures. Je me rappelle vaguement avoir été assommée devant le repère du cartel. Je devais me renseigner dessus. C'est ma 2ème mission et je devait juste regarder les allés et venues dans le bâtiment mais ça ne s'est pas passé comme prévu. Ils ne doivent pas se douter de ma situation comme j'ai à peine 14 ans.

La porte s'ouvre. Une légère lumière pénètre dans la salle mais mes yeux ne peuvent le supporter. J'était dans le noir complet alors il me faut du temps pour m'habituer.

Un homme imposant entre dans la salle et allume une lumière ; un léger cri m'échappe.

« -salut ma belle, tu va bien ? J'ai appri à maîtriser mon stress mais j'ai du mal à respirer, cet homme me fait peur.

- ou suis-je ? Il ne me reste plus qu'a jouer la curieuse qui ne sait pas dans quoi elle s'est fourrée. Maman m'a toujours dit que je devrai faire du théâtre au collège de l'agence tellement je suis douée alors autant m'en servir.

- Tu ne sait pas ou tu est ? Il est hésitant mais suspicieux, il va falloir que je mette le paquet. Je décide de lâcher des larmes place à la jeune fille fragile. Je me rassure ; j'ai déjà été confrontée à ce genre d'exercice mais cette fois ci c'est pour de vrai. Je suis les conseils de mon prof ; laisse tes vraies émotions dehors et laisse entrer les fausses.

- Nooon... pour pourquoi je suis, je bégaye et j'ai du mal à respirer je suis dans la peau du personnage, plus moyen d'en sortir, pourquoi je suis attachée ? je ne met pas beaucoup d'interogation dans ma voix, comme si c'était plus une exclamation de peur qu'une question.

- Parce que tu était devant le QG et qu'on aime pas les rodeurs. Tu n'as pas l'air d'avoir de mauvaises intentions mais tu en sais trop maintenant. C'est dommage, je crois que je vais être obligé de m'occuper de toi. Il a un sourire pervers qui ne me laisse aucun doute sur ses intentions ; mais mon personnage ne doit se douter de rien. Je joue la fille innocente. »

Vous devez vous dire que même si je suis conditionnée à ça, j'ai 14 ans et je suis en face d'un gros pervers et que je devrai paniquer. Je ne panique pas cependant. Je ne sais pas pourquoi mais une fois que je suis dans l'action. Je n'ai plus aucun sentiment. Je laisse l'adrénaline prendre possession de mon cerveau. Il ne réfléchi plus comme d'habitude, il se met en mode 'mission' et je l'ai déjà testé dans les simulation, il carbure.

C'est pourquoi, lorsqu'il me détache en coupant la corde, je ne m'enfuie pas. Je suis dans mon rôle à moitier, je garde quand même la corde dans ma main. Elle est longue, elle me sera utile. Ilme tire vers lui et il commence à m'embrasser les épaules, le cou, la mâchoire. Ses mains agrippent ma taille. Il me dégoute. Mais j'attends, je sais ce qui va venir et une fois que ça sera arrivé, je pourrai réagir ; comme je l'attendai, un autre homme passa sa tête.

« - ça va boss ? Boss ? je ne pensais pas être tombée sur un membre aussi élevé. Ce n'est pas grave, il sera peut être un peu plus dure à battre mais j'y arriverai. Il est plus fort mais moi j'ai quelque chose d'encore plus important : L'effet de surprise.

- tu vois bien que oui, et si il y a du bruit, il me regarde avec un regard qui me donne envie de vomir, ne t'en fait pas. C'est encore mieux que je ne l'aurai espéré.

- D'accord. »

Il commence à déboutonner ma chemise et l'autre sort en fermant la porte. Ce que j'attendais. Je tremble et pleure et il se dirige vers la porte. Il n'a aucun doute sur le faite que je suis paralysé par la peur. C'est ce que je voulais faire paraître.

100% lycéenne IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant