Ceci n'est pas une histoire romantique et complètement niaise sortie d'un roman à l'eau de rose. On peut s'y perdre, succomber à la tentation du mal, à même changer sa moralité. Nous voulons toujours voir le bien dans les héros de nos personnages, n...
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❝ One for all and all for one ❞
⚜️
Une lumière se reflétait dans les pupilles de Kim Namjoon ; sa main tenait un briquet, d'où provenait du feu faisant chatoyer ses prunelles. Il dévorait du regard cet instant de pouvoir, de cet élément qui pouvait procurer un mal de chien une fois appliqué sur la peau. Et il le savait, il était au courant ce que cela pouvait engendrer une fois infligé à la victime qui était prise pour cible. Toutefois, il ne voulait pas se salir les mains lui-même, ça n'arrivait qu'à de rares occasions, alors il savourait le son propagé par les enceintes, allumant sa cigarette pour inspirer la nicotine, qui s'introduisit dans sa voie respiratoire. L'homme ferma les yeux, l'expirant des narines. Et les gémissements de suffocation d'une personne glissèrent dans ses oreilles, ils étaient faibles, mais néanmoins perceptibles.
La main contractée d'Adonis tenait fermement un sac en plastique, recouvrant la tête de ce pauvre gars agenouillé au sol, les mains attachées dans le dos, qui tentait de se battre pour sa vie afin d'avoir ne serait-ce qu'un peu d'oxygène. Il en était privé, puisque son tortionnaire qui tentait de le garder sur place lui faisait subir l'étouffement. Le bleuté avait les bras qui gigotaient à cause des mouvements de détresse de celui qui était son martyr. Il ne portait qu'un caleçon pour qu'il ait un peu de dignité ; son impuissance face au Dieu de la cité fluorescente n'en devint que plus humiliante.
Zeus leva sa paume pour signaler à son homme de le laisser en vie, et ce dernier attendit une seconde, puis deux, puis trois, et retira la matière, laissant l'individu inspirer l'air. Il toussa fortement, s'écrasant contre le sol minablement. Tel un vers qui ondulait, il essayait de vivre en remplissant ses poumons au maximum, humant au passage une désagréable sensation à la gorge. C'était affreux de sentir qu'il avait failli céder à la mort, qu'il n'avait eu aucun moyen de se libérer, d'étouffer douloureusement, martyrisant son esprit à chaque fois que le psychiatre se remettait à le faire pour lui soutirer les informations nécessaires.
L'homme vit son congénère inconscient à côté ayant subi le même sort ; il ignorait si l'un des péchés l'avait laissé en vie, car il ne bougeait pas. Le corps tremblant, le froid suscitant des secousses violantes, les traits esquissés d'une expression terrorisée à l'idée qu'il pouvait mourir, il était sur le point d'avouer sa défaite, de supplier la tolérance car cet étranger ne supporterait plus les tortures qu'ils lui préparaient.
