Ceci n'est pas une histoire romantique et complètement niaise sortie d'un roman à l'eau de rose. On peut s'y perdre, succomber à la tentation du mal, à même changer sa moralité. Nous voulons toujours voir le bien dans les héros de nos personnages, n...
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Des coups nets et lourds s'ébruitèrent. La colère s'exhibait dans les mouvements d'un homme perdu dans ses pensées, à réfléchir éperdument sur un tas de questions. Il avait été perturbé par des paroles qui tournaient en boucle dans sa tête, manifestant une animosité dans ses poings cognant contre les gants de son adversaire. Et ses muscles se contractaient à chaque gesticulation. Il évitait sur le côté, se baissant, tentant de se concentrer pour évacuer sa fureur. Une attaque vint sur le côté, il l'esquiva avant de fourrer la sienne dans le ventre de son opposant.
Elle l'avait complètement rendu dingue. Cette femme, cette fleur au symbole impérial ; par sa faute, il partait dans des sens contradictoires, circulant partout comme le sang dans ses veines. Ça n'était jamais arrivé de toute sa vie, jusqu'à ce qu'il rencontre cette personnalité qui pourtant n'avait rien de très excentrique. Les femmes pour lui passaient en second plan, si ce n'est pour tirer un coup avec une belle demoiselle. Mais jamais il n'avait été soumis à une obsession pour elles. Que ça soit pour des raisons perverses ou simplement pour une vendetta. Les relations ne l'intéressaient pas.
Il ne savait tout simplement pas ce que c'était, parce qu'il n'en avait jamais eu besoin.
Cette dernière ressortait toute une ébullition de lui, elle était un pigment de sensation qu'elle déclenchait dans son organisme. Il voulait constamment soit la tuer, soit la garder en vie, soit la saisir pour la faire suffoquer parce qu'elle osait jouer avec lui. Elle profitait de sa tolérance pour le manipuler. Il ne cherchait pas à être un macho, il haïssait le simple fait d'être dominé par qui que ce soit, et encore plus par elle.
Le corbeau aurait pu assassiner cette créature indomptable, et pourtant elle était toujours en vie. Seulement parce qu'il s'empêchait de franchir une ligne sur laquelle il ne pourrait plus jamais revenir. Parce qu'il savait qu'une fois passé à travers, il l'aurait perdue définitivement. Il n'aurait plus aucun droit sur elle. Qu'elle refuserait à tout jamais de l'approcher. Il savait qu'elle répudiait depuis le début leur fonction corruptrice. C'est pourquoi il hésitait à finir ce qu'il avait commencé : la tuer.
