#2 Ne vie pas trop fort

Trois.

Mais ? on ne serait pas lundi ? à tout hasard du plus grand des pas hasard?

Chose promise, chose dû, je vous laisse savourer ce petit chapitre!

Bisou bande de gens

<3 <3 <3

Le temps passe, s'égraine comme si le sablier était bloqué.

Après plusieurs heures à attendre dans les couloirs de l'hôpital, les murs ont fini par me rendre clostro ... Je retourne dans le jardin, libre de pouvoir y fumer, de pouvoir lâcher prise.

Petit à petit, les visages des copains ont fini par me rejoindre. Assis dans l'herbe comme des enfants en classe verte.

Plus personnes ne pleurent. Sibylle nous rejoint enfin suivit de Malia. Elle me fonce dessus, me décoche une gifle digne d'une daronne marocaine.

C'est plutôt un poing/claque, un truc qui vas me laisser une belle trace.

- Je t'adore, mais la prochaine fois que tu frappes mon mari t'aura affaire à moi ! Entendu ?

La joue en feu ... je n'ose même pas la regarder ;

- Oui Madame...

Douglas ricane à coté de moi, attire sa belle contre lui, méticuleusement. Elle se love entre ses jambes, boudeuse.Je peux pas m'empêcher de loucher sur elle, putain elle a une force ... Je la mérite hein, mais je suis quand même surpris

- Quand je vous dis qu'elle a plus de couille que moi !

Il l'embrasse amoureusement derrière l'oreille, elle finit par sourire. Je frotte ma chair douloureuse, me contente de fumer, en priant que le temps s'accélère ou s'arrête.

Douglas me pousse du coude ;

- allez mec, tu m'en as collé des pires que celui-là, on s'en fout !

Mes mains sont éclatées, la peau des phalanges à péter contre le sol ... J'ai juste pris le temps de le passé sous l'eau, mais ça mériterait plus de soins. Je déplie mes doigts doucement, les petites croutes sautent, et le saignement recommence.

Ça me gave tellement d'être ce genre de connard qui tape dans le premier truc qui lui passe sous les poings ... quel blaireau putain...

Sa blonde se renfrogne;

- Comment ça des pires ?

Elle fait le yoyo entre Douglas et moi, dans l'attente d'une réponse, et comme aucun de nous ne lui donne satisfaction, elle fou un petit coup de coude à Douglas pour l'y obliger ;

- Aïeeeee ! HHOOO je n'ai rien fait moi !

- Si ! tu ne me réponds pas ! comment ça des pires ?

Elle le menace du doigt;

- Et ne t'avise pas de feinter Douglas Pedersen, je suis capable de t'en mettre une aussi !

Il glousse comme un débile, amoureux de son culot. Je suis sur qu'il se laisserait gifler par pur kiff...

Il me jette une œillade, et lui répond enfin ;

- Ferme les yeux mon amour et imagine toi un gros stitch ... genre balèze quoi! Bah voilà c'est Mag', quoique nous n'ayons pas eu le droit à ça depuis longtemps. C'est pour ça que je suis plus costo que lui bébé!