Vampire Suprême

Chapitre 8

Je suis Luka Baker, le vampire suprême. Aujourd'hui je suis allé à St Croc pour régler une affaire de coup d'état. Quelques vampires manigançaient de m'assassiner. Il n'y a pas que les humains qui veulent me tuer. Certains vampires aimeraient prendre le pouvoir à ma place. Je les ai tous fait tuer ce matin. J'ai tué toute leur famille. Environ une centaine de meurtre. A présent mon meilleur bras droit, Julien, veut m'emmener dans le meilleur café de la ville tenue par sa copine, le Café Grandiose. Je pense qu'il a surtout envi de voir sa copine. Mais je ne dis rien. C'est lui qui a découvert la manigance des vampires contre moi alors je lui dois bien de le laisser voir sa copine.

Nous trouvons une table au fond du Café. Je me commande une bouteille de vodka, la seule boisson qui me fait un peu d'effet. Notre organisme de vampire rend compliqué de trouver du goût à n'importe quelle autre nourriture ou boisson que le sang. Le serveur revient avec la bouteille. Il s'incline en signe de soumission. Je lui prends la bouteille des mains. Il met trop de temps. Je casse le haut de la bouteille et je me sers le contenu dans un verre. La copine de Julien arrive. Il me demande la permission de partir avec elle je ne sais où. Je le lui autorise. Le reste de ma garde est autour de moi. Je les autorise à s'asseoir et je leur sers de la vodka. Je me sens souvent seul. Ma seule vraie compagnie est celle de Julien. Il est devenu mon ami et c'est bien le seul qui peut oser me faire des remarques sans risquer la mort. A présent qu'il n'est plus là, je me rends compte de ma solitude. Je recherche mon âme sœur. Une vieille prophétie racontait que je la trouverais et qu'elle ferait changer beaucoup de choses. Je me demande bien qui est cette fameuse femme. J'espère que c'est un vampire sinon je ne suis pas sur que je l'accepterai. Je ne sais même pas ce que je lui ferai si elle est humaine. Je pourrais la transformer.

Soudain la télévision du Café montre une exécution. Je souris. Normalement c'est moi qui présente les exécutions. Aujourd'hui ce sera mon conseiller. Ces humains me donnent envi de gerber. Ils ont tué deux vampires. Ils appartiennent à un groupe de lutte contre les vampires. Ma garde a démantelé le réseaux. Certains sont encore en prison en train de se faire torturer pour qu'ils donnent l'identité des autres membres du groupe. Ils sont tellement lamentables.

Ce fut mon père qui décida de dévoiler l'existence des vampires au grand jour et qui devint le premier Roi des vampires il y a un peu plus de cinquante ans. D'autres vampires voulaient le trône et mon père en a tué des milliers. Il a du faire la guerre aux humains qui ne voulaient pas de notre présence. Ils auraient du accepter. Peut-être que la vie ne serait pas aussi dure pour ces microbes. Malheureusement mon père a été assassiné par un groupe de vampire alors qu'il se promenait avec une femme sans sa garde. Une humaine. Mon père ne détestait pas les humains. Ils voulaient seulement, au même titre que les vampires, qu'ils acceptent sa domination. Il était tombé amoureux de deux humaines dans sa vie. La première, il y a bien longtemps, mourra en me donnant naissance.

Elle ne voulait pas devenir un vampire et mon père lui avait promis de ne pas la transformer. A l'époque, les accouchements étaient très dangereux. La deuxième humaine était une boulangère. C'est en sa compagnie qu'il est mort. Il fut attaqué dans la forêt en sa compagnie. Il n'avait pas emmené ses gardes car il voulait la protéger de la connaissance des autres vampires. Il ne voulait pas lui faire courir de risque. Ce fut une erreur. Après sa mort, je pris alors sa place. Il m'avait entraîné. Étant le fils d'une humaine et d'un vampire, je grandissais comme un humain mais j'avais la force d'un vampire. Lorsque j'atteins l'âge de 25 ans, mon père me transforma totalement en vampire. Je fis exécuter tous les vampires qui étaient liés à son meurtre. Je fis aussi exécuter l'humaine que je considérais comme responsable de sa mort. Depuis, je déteste les humains. Je les trouve tellement faibles.