Chapitre 10

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Loin de la réaction que je pensais, elle me lance un regard noir. Elle se relève rapidement. Je suis surpris de sa réaction. Normalement les humains se jettent au sol et demandent mon pardon. Mais qui est cette femme? Je ne peux pas m'empêcher de la trouver courageuse, quoique complètement folle.

Elle sort un couteau et essaie de me toucher au niveau du cœur. Je l'envoie valser avant qu'elle ne me touche. A t-elle vraiment essayé de me tuer? A t-elle vraiment osé? Je ne m'attendais pas à rencontrer mon âme sœur dans de telles circonstances. Je vois du sang contre le mur. Elle a pris un sacré coup à la tête. J'ai peur pour elle. Pourquoi ai-je peur pour cette impertinente humaine ?

Je refuse que les gardes s'occupent d'elle. Elle est à moi.

-Non laissez là, qui es-tu humaine ?

Elle semble réfléchir. Elle ne va pas bien et pourtant elle tente de rester digne.

-Ana Martins.

Je fais directement le lien avec ses parents. Ils faisaient partis d'un groupe de lutte. Je m'en souviens d'eux. Le père m'avait parlé. Il m'avait dit avoir une fille. Il m'avait demandé de ne pas les tuer. Je lui avais rigolé au nez. Je n'ai pas pour habitude de faire des cadeaux. Ensuite ce fut la mère. Elle était belle. Elle m'a supplié de protéger sa fille et de ne pas la lier à leur groupe de lutte. Elle m'a dit que leur fille n'en faisait pas partie. Qu'elle n'avait pas la connaissance de ce groupe. J'ai eu un moment de faiblesse. Sa mère me suppliait de la laisser en vie. Elle avait parlé de mon père. Elle m'avait dit qu'elle savait que je n'étais pas mauvais. Que j'étais juste en colère contre la femme qui se promenait avec mon père le jour de sa mort. Je m'étais jeté sur elle pour la faire taire. Elle ne s'est pas débattu. Elle m'avait supplié une dernière fois. Une fois que je l'ai relâché, je suis parti sans lui dire ma décision. Mais je n'ai pas tuer leur fille alors que j'ai tué les autres enfants du reste du groupe.

Je m'approche. Son visage est magnifique. Je me surprends à la contempler comme une œuvre d'art. Je ne sais pas ce qu'il me prend. Je ne peux pas aimer une humaine. Je touche doucement sa joue. Je frémis à son contact. Je lui donne de mon sang. Je ne peux pas la laisser se vider de son sang. Si je lui donne de mon sang, les autres vampires le sentiront et ne la toucheront pas. Elle sera en sécurité durant trois jours. Au début elle refuse mais ensuite elle est obligé une fois que je lui ai donné un coup dans les reins.

Je m'éloigne d'elle puis je dis aux gardes de sortir. Nous nous reverrons. Je sors également, la laissant seule dans les toilettes, saine et sauve.

Je ne sais pas pourquoi je ne l'ai pas tué. Elle le méritait par son affront. Elle a voulu me tuer. J'aurais tué tous les humains qui auraient fait comme elle. Mais je ne peux pas la tuer. Nous sommes liés. Elle est mon âme sœur.


Vampire SuprêmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant