trente-six

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L'ukrainienne est soulagée d'un poids immense depuis qu'elle est rentrée sur la principauté

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L'ukrainienne est soulagée d'un poids immense depuis qu'elle est rentrée sur la principauté. Elle est soulagée de sa décision et la réaction de ses proches confirme que son choix était le bon. Marc et Christine ont semblé soulagé, sans qu'elle n'en comprenne les raisons, tout comme Carla. Peut-être qu'ils n'avaient jamais osé dire quoi que ce soit sur cette relation qu'elle entretenait avec le patinage artistique.

Nadejda s'étire doucement dans le lit, sa tête vient se nicher dans le creux du cou du monégasque. Elle y dépose une pluie de baisers afin de le réveiller, elle est fatiguée de faire semblant de l'attendre depuis qu'elle s'est réveillée deux heures plus tôt.

- C'est trop tôt, soupire Charles en émergeant.

- Il est huit heures trente.

- C'est trop tôt, répète-t-il en tirant un peu plus sur la couverture.

Elle dépose une nouvelle fois ses lèvres derrière son oreille où se trouve le point faible du monégasque qui frissonne aussitôt, sans pour autant la repousser. Il est rare qu'elle soit si démonstrative de manière générale, encore plus le matin puisqu'ils ne partagent que très peu de réveils ensemble. La plus jeune se lève toujours aux aurores.

- Qu'est-ce que tu vas faire aujourd'hui ?

Les bras du monégasque enlacent la brune. Ses lèvres s'écrasent sur sa joue pour la saluer et Nadejda comprend qu'il ne va pas tarder à se lever, ou du moins, il va essayer pour qu'elle ne reste pas à l'attendre désespérément.

- Je dois emballer les cadeaux de Noël pour demain, soupire-t-il déjà exaspéré.

Nadejda ne répond rien. Demain est le vingt-cinq décembre, et tout cela lui paraît aberrant. L'entièreté de la situation est étrange et elle se retrouve stupide lorsqu'elle balbutie difficilement :

- C'est Noël... demain ?

- Tu devrais te rendormir, se moque gentiment Charles.

La brune ne répond rien, elle est plongée dans ses pensées tandis que le monégasque se rend compte de son erreur. Il analyse tout ce qu'il a pu dire, toutes ses paroles sont passées au crible et il réalise soudainement qu'elle est d'une culture slave, très différente de la culture germanique et latine. Peut-être qu'en Ukraine, cet événement ne se fête pas et qu'elle ne connaît pas cette fête.

- Nadia... hésite-t-il. Est-ce que tu as déjà fêté Noël ?

- Oui, c'est le sept janvier, murmure-t-elle tout bas par peur de vexer le monégasque.

- Le sept janvier ?

- C'est le Noël orthodoxe.

Charles acquiesce, il ne savait pas mais il aurait dû s'en douter. Il s'en veut immédiatement de s'être moqué si aisément. Il ne rajoute rien, il dépose simplement un baiser au coin des lèvres de l'ukrainienne pour s'excuser. Elle l'observe récupérer son téléphone sur la table de chevet, il s'extirpe du lit en grognant légèrement de devoir quitter la chaleur de leur couette.

C'ÉTAIT ÉCRIT » Charles Leclerc ✓Where stories live. Discover now