quarante-quatre

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Charles passe les portes de Maranello, il s'était promis de s'y rendre pour travailler le simulateur avant de partir à Spa Francorchamps mais en ce mercredi matin, son arrivée se fait pour des raisons bien différentes

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Charles passe les portes de Maranello, il s'était promis de s'y rendre pour travailler le simulateur avant de partir à Spa Francorchamps mais en ce mercredi matin, son arrivée se fait pour des raisons bien différentes.

Il n'y a pas seulement le simulateur.

Son entrée se fait remarquer par le bonnet qu'il tient enfoncer sur son crâne, cachant ses oreilles malgré cette fin du mois de juillet dont la chaleur est étouffante. Il salue quelques personnes, sans prendre en compte leurs regards troublés de le voir dans un tel accoutrement.

Il aurait pu mettre une casquette, mais Charles a l'impression d'avoir froid à son crâne désormais rasé. Il finit par passer une porte pour tomber nez à nez avec son équipe de communication et les yeux perçants de Frédéric Vasseur restent ancrés dans les siens.

Charles ne saurait dire si ce dernier esquisse un sourire bienveillant ou sourire fier à son attention. Il détourne le regard vers la petite assemblée et Charles est stupéfait de constater la présence de ses ingénieurs sont présents alors qu'il n'avait demandé que les responsables chargés de la communication sur les réseaux sociaux.

Charles veut éviter la crise lorsqu'il arrivera en Belgique, avec un seul bonnet sur la tête. Il s'agit de la raison principale pour laquelle Charles a demandé cette réunion. La trêve estivale arrive en fin de semaine, après le grand-prix et il ne veut pas se priver de sortir, mais il ne veut surtout pas nuire à l'image de la prestigieuse écurie italienne sans que cette dernière ne soit préparée au raz de marée.

- Avant qu'on me pose la question, je me suis rasé le crâne.

Il accompagne son propos en retirant son bonnet, il est immédiatement gêné par tous les regards convergents vers lui. Une mauvaise habitude fait qu'il passe une main sur son cuir chevelu afin de recoiffer ses cheveux absents et il soupire en s'installant sur une chaise.

Ses lèvres se pincent lorsqu'il constate l'air choqué de la responsable communication qui ne cache pas son incompréhension. Elle paraît affligée, tout comme les membres de son équipe et Charles comprend.

Il était plus beau avec des cheveux, il pouvait facilement attirer plus de sponsors et avoir une communication implacable qu'il a réduit au néant. Seul le regard de Frédéric Vasseur reste intransigeant et Charles ressent un profond soulagement en constatant que cela ne change rien à ses yeux.

- Pour répondre à la deuxième question, je ne compte pas les faire repousser, dit-il en italien. Et pour répondre à la dernière question, mes cheveux repousseront quand ma copine aura terminé ses chimiothérapies.

Il s'agit de la première fois où Charles qualifie l'ukrainienne ainsi. Il ne se souvient pas l'avoir déjà dit auparavant, il ne se souvient pas l'avoir déjà fait. En y réfléchissant plus longtemps, il ne se souvient pas avoir discuté de leur relation avec Nadia. Tout s'est fait si naturellement qu'ils ne se sont jamais présentés comme tels aux yeux de leur famille respective.

C'ÉTAIT ÉCRIT » Charles Leclerc ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant