VINGT-SIX

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VINGT-SIX

TRIGGER WARNING – PETITES MENTIONS LÉGÈRES DE TENTATIVE DE VIOL, JE METTRAI UN * JUSTE AVANT, JUSTE POUR QUE VOUS LE SACHIEZ !

« PIERRE GASLY, PETIT MENTEUR DE MERDE ! »

Pierre, qui dormait à moitié, se leva aussitôt au son retentissant de sa voix qui s'approchait.

« Ma Chérie, comment était ton dîner tous frais payés ? »

Il essaya de faire comme si de rien n'était, mais il pouvait voir à quel point sa coéquipière était bouleversée et en colère alors qu'elle le regardait de sa place devant lui, toujours vêtue de sa robe dorée.

Charles dût évidemment lui dire qu'il était assis dans le café en face du restaurant, puisqu'il était censé regarder pour voir s'il jouait à Cupidon.

Au lieu de ça, il s'endormit.

« Tu m'as tendu un piège ! » Larissa enragea contre lui, voyant son fier sourire faiblir.

« Je suis désolé, je voulais juste que vous ayez un rendez-vous tous les deux ! » Pierre lui présenta ses excuses en passant une main sur son visage pour se réveiller.

« S'il m'avait invité à dîner lui-même, j'aurais dit oui ! » cria Larissa, sans se soucier de savoir si quelqu'un d'autre l'entendait.

Comme le Monégasque qui l'avait poursuivie dès qu'elle avait quitté le restaurant après le dîner.

« Ma princesse, je ne l'ai su qu'une demi-heure avant d'arriver à ta porte, je te jure qu'il n'avait pas de mauvaises intentions ! » Charles essaya de défendre son meilleur ami, mais devant son regard dur, il recula.

« Ma Chérie, je suis vraiment désolé. » Pierre essaya de la serrer dans ses bras, voyant la colère irradier d'elle.

Il aurait pu pleurer quand elle se dégagea brusquement de son emprise.

« Je peux choisir avec qui je veux sortir, Pierre. » Larissa lui lança un regard noir alors que le Français ressentit une douleur dans sa poitrine puisqu'elle ne l'appelait pas par le surnom qu'elle lui avait donné me premier jour de leur rencontre.

« J'aurais accepté d'aller à un rendez-vous avec lui, s'il me l'avait demandé lui-même ! Je n'aime pas savoir que c'est toi qui l'as forcé ! Ou n'importe qui d'ailleurs ! »

« Ma princ- »

« Non. » Larissa secoua la tête de colère, faisant froncer les sourcils du Monégasque de tristesse. « N'essaye pas d'améliorer ça. Je suis trop en colère pour te laisser essayer d'excuser ça, maintenant. »

Pierre et Charles échangèrent un regard, la tristesse passant dans leurs yeux.

« Laissez-moi simplement partir et noyer mon chagrin jusqu'à ce que vous réalisiez tous les deux que je serais sortie avec lui si seulement il me l'avait demandé lui-même et pas que son meilleur ami l'ait fait en me trompant et en m'entraînant sur un putain de pari ! »

Larissa s'enfuit avant qu'ils ne puissent essayer de se défendre davantage.

Elle savait qu'elle était dramatique, mais ça lui faisait mal de savoir que Charles ne l'avait pas invitée à dîner lui-même, mais que Pierre avait réussi à la piéger, par un pari, d'une manière non romantique, juste pour en faire une ruse pour qu'il puisse le tendre un piège avec son meilleur ami.

Elle sortit rapidement son téléphone et cliqua sur un numéro qui s'était perdu dans la mer de personnes dans ses contacts, avant d'appuyer sur le bouton pour composer le numéro, espérant que, même si elle n'avait pas parlé à cette personne depuis longtemps, qu'il répondrait toujours au téléphone.

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