Sixteen

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Coucou à tous, avant de nous lancer dans le prochain chapitre, je tenais à prendre une poignée de secondes de votre temps pour vous parler un peu d'un grand drame qui secoue le monde actuellement.

La Palestine est sous les bombes depuis plus d'un mois maintenant. Souvent quand j'écris, je pense à eux, aux enfants sous les décombres, aux bébés assassinés encore accrochés au sein de leur mère.

J'ai le coeur en miettes...

Toutes mes prières leurs sont réservées. Que la paix revienne et vite... 🤍

🇵🇸💔🕊️




Elle

Ezequiel n'a même pas gouté à ce que je lui avais préparé. En fait, je l'ai pas revu depuis qu'il a quitté l'appartement habillé d'une obscurité captivante. Son parfum flotte encore chez lui... un peu partout.

Je ne pense pas qu'il ait apprécié l'attention, que j'ai pensé juste, de lui apporter. Préparer un repas me sembler une bonne chose. Mauvais calcul. Il semblait affaiblis et j'avais terriblement envi de faire quelque chose pour lui. Visiblement, il n'a pas été touché par cette marque d'attention.

Je balaie l'appartement de mes yeux bruns. L'ennuie me gagne et j'ai cette folle envie de parler, de vider mon coeur. Ces deux jours ont été riche en émotion. J'ai tout de même faillit me faire kidnapper. Et c'est pas rien.
Y penser me secoue encore le coeur...

C'est vrai que Julio m'a envoyé un message, plus tôt dans la journée. Il voulait prendre de mes nouvelles et s'assurer qu'Ezequiel me traite bien.
« Il fait du mieux qu'il peut. Et c'est très bien » lui avais-je remis sans m'attarder plus longtemps avec Julio. Je sais que sa soeur va mieux, mais lui non plus ne s'est pas épancher d'avantage. Je me rend compte qu'il y a des sorts bien plus grave que le mien sur terre.

Allongée sur le canapé, à cet même endroit ou j'ai soigné le beau brun aux cicatrices multiples, je pense subitement à Oni.
La vendeuse de charme. Et si je l'appelais? J'apprécie sincèrement qui elle est. J'hésite pas loin de quinze minutes avant d'oser sélectionner son contact sur mon téléphone, enfin sur le portable que Julio m'a refilé.

Elle décroche immédiatement. Sa voix est douce, comme toujours, un peu mielleuse aussi, mais tout juste ce qu'il faut.

— Je suis contente de savoir que tu survis doucement, m'adresse t-elle en riant.

— A croire que je deviens une ombre moi aussi, m'amusé-je à mon tour.

— Oh non tu n'en es pas une, pas encore. Du moins je te l'interdis ma beauté.

Le « ma beauté » m'arrache un sourire.

— Comment vas-tu? Demandé-je.

— Comme une meuf qui a bossé jusqu'à quatre heure du matin. Je suis explosée.

— Je comprends... Ton rythme est particulier.

— Oui. Et toi? Ça va? Ou es-tu? Tu as quitté la ciudad?

— Pas vraiment. C'est à dire que j'ai eu un petit contre temps...

— Ma pauvre. Si tu es libre, on peut aller prendre un verre à deux. Je reprends pas le taff avant la nuit.

— Oui, oui j'en serai ravis.

One to oneWhere stories live. Discover now