Thirty nine

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Hello mes petits cactus ! Vous l'attendiez ce chapitre hein? Ben ca commence tout de suite :

Lui

En fait, je m'en tape de Mia. Je la deteste. Si j'accepte qu'elle fasse partie de ma vie c'est uniquement parce qu'elle cuisine bien le chili cone carne. Moi je suis un mec de la street. Je sors mon pistolet et je tire dans tout les sens. J'ai pas le time pour les gonzesses. En plus de profil, on dirait qu'elle louche.

STOP ! C'etait un prank ! Voici les caméras qui étaient planquées un peu partout ! 📹📹

Le vraie chapitre c'est maintenant ( pour de vrai cette fois)




Lui

Je viens de rejoindre Julio et Romario pour régler un litige avec une brochette de voyous qui pensent pouvoir faire la loi sur mon territoire. Vu leur tête, ils ne doivent pas savoir qui je suis réellement et de quoi le CS est capable quand je le dirige d'une main de fer.

Je laisse ma Kawasaki au bord de la route, Julio et mon cousin quittent la Dodge que conduit mon meilleur ami. Romario a un cure dent dans la bouche, signe qu'il vient de manger.
Il sent l'oignon d'ici. Aucun respect pour le taff que Salvador nous confit ce merdeux.

— Oh ! Que vois-je? Eze a enfin lâché sa Mia, lance Romario un sourire de merde aux lèvres.

Un « ferme ta gueule » serait le bienvenue là tout de suite, mais je garde mon calme. Je sais que je vais pouvoir me défouler sur les guignols qui paniquent déjà plus loin.

— Leur chef est là, c'est Jimmy Poltska, aussi surnommé le « distributeur », explique Julio en désignant du menton un type avec une veste rouge.

Le trentenaire est assis sur une caisse en bois, entouré de quelques mecs qui nous fixent aussi. Niveau effectif ils ont au moins le triple du notre. Aucune pression. Je prend même le temps de m'allumer une clope. J'ai pas fumé depuis treize heure. Et Mia est pas dans mes bras pour m'aider à redescendre.

Je fixe la bande, sans prononcer un mot, j'aspire le tabac, il se diffuse lentement dans mon corps. L'alcool et la nicotine ne me font pas le même effet que ma superbe mexicaine. Avec elle, c'est différent. Tout est si différent quand je suis auprès d'elle.

D'un signe de tête, j'annonce à mes deux collègues d'avancer. Ils s'exécutent sans un mot, Romario se permet même de siffler.

Quand quelques mètres nous séparent seulement de la bande, je prend une dernière inhalation de tabac avant de balancer mon mégot sur le sol. Je l'écrase avec ma paire de Moncler.

Un calme.

Même mon cousin ferme enfin sa gueule.

— Vous êtes qui? demande le mec en rouge.

Je projette un regard vers Julio, un rictus point sur mon visage.

— T'as pas une idée? Lui répond-il.

— Non. Mais je m'en branle. Vous avez cinq minutes pour foutre le camps de ma zone, nous menace t-il.

— Cinq minutes? Tant que ça? s'amuse Romario.

— Ouais, je prend large, le temps que vous dégagiez vos fiacs d'ici.

Roméo me lance un oeil aiguisé. Ils sont remontés ces petits merdeux. De l'inconscience, pas du courage, y'a pas de doute.

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