𝐉𝐚𝐢𝐥 |FR

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐𝟖

Jeongguk sourit quand Dakho le regarda à travers ses cheveux mouillés, qui étaient déjà assez longs pour lui couvrir les yeux. Jeongguk pensa qu'il devrait bientôt l'emmener chez le coiffeur.

— Attends-moi, je vais chercher le sèche-cheveux, dit Jeongguk, et Dakho acquiesça, enveloppé dans une serviette alors qu'il gigotait sur son lit.

Jeongguk revint dans la chambre et sécha ses cheveux, les coiffa, l'habilla et enfin le couvrit. Il aimait lui donner ce baiser sur le front avant de le laisser dormir, et Dakho avait commencé à lui donner des baisers sur la joue aussi, tout comme il le faisait avec Jimin quand il allait dormir.

— Dors bien, petit, lui dit-il, se rapprochant de la porte et posant sa main sur l'interrupteur.

Dakho lui sourit, en serrant les draps de son lit Cars qu'ils avaient achetés il y a quelques semaines.

— Bonne nuit, monsieur Gguk.

Il éteignit la lumière et ferma doucement la porte, laissant un petit espace pour ne pas la fermer complètement. Il retourna dans sa chambre et posa le sèche-cheveux, regardant autour de lui : un lit double, une commode remplie de ses vêtements, son parfum imprégnant l'air.

C'était sa chambre, avec Jimin. C'était sa maison, son foyer. Et il a dû respirer profondément quand il a réalisé cela, c'était la première fois qu'il y pensait vraiment, après plus de deux mois à partager avec Jimin et son fils... Jeongguk s'assit dans un coin du lit en sentant sa poitrine battre avec force, martelant dans ses oreilles et lui rappelant qu'il était excité. Jeongguk faisait partie d'une famille, après des années à en chercher une, il l'avait enfin trouvée.

Il entendit la porte d'entrée se fermer et respira profondément, se sentant tellement excité qu'il descendit en courant pour accueillir Jimin, qui lui sourit en desserrant sa cravate. Jeongguk admirait la manière si sensuelle dont ses doigts tiraient fermement sur le morceau de tissu, puis déboutonna le premier bouton, laissant voir son cou blanchâtre, bougeant quand Jimin avala, inclinant la tête en arrière dans une évidente fatigue que Jeongguk eut le plaisir de voir, semblant si sexy que ses joues brûlaient rien qu'en le regardant.

— Ça a été une journée difficile, beaucoup de réunions, dit Jimin, se frottant la nuque et marchant vers Jeongguk, qui se tenait appuyé sur l'escalier sans le quitter des yeux.

Il arriva vers lui et Jeongguk posa sa main sur son épaule, lui massant doucement et lui arrachant un doux gémissement de satisfaction à Jimin.

— Tu as l'air épuisé, murmura Jeongguk en s'approchant pour embrasser son cou, un doux baiser avant d'atteindre ses lèvres et de les unir. Il soupire en sentant Jimin, son doux parfum corporel combiné au parfum, plus la douce chaleur de ses lèvres l'envahir et se mouvoir en harmonie avec les siennes, tout semblait être un paradis et Jeongguk dut poser ses mains sur le dos de Jimin pour le retenir ou il tomberait par terre. J'ai pensé qu'on pourrait boire quelques bières, mais je vois que tu es fatigué et je préfère que tu te reposes, murmure-t-il sur les lèvres de Jimin, les frôlant légèrement.

Jimin sourit à ce geste et mord doucement la lèvre inférieure de Jeongguk avant de secouer lentement la tête, sans se séparer d'un centimètre de Jeongguk. " Allons boire un peu, j'ai envie de passer du temps avec toi, j'ai été débordé de travail ces derniers temps... Tu me manques. "

Un sourire se dessine sur les lèvres de Jeongguk et il l'embrasse à nouveau, court et doux. Il caresse le dos de Jimin à travers le tissu de sa chemise et lui tape légèrement les fesses avant de le relâcher.

— D'accord, juste une car tu dois travailler demain.

Jimin acquiesce et suit Jeongguk jusqu'à la cuisine où ce dernier sort deux bières du réfrigérateur. Ils marchent en se tenant la main jusqu'au porche et s'assoient dans le fauteuil à bascule qu'ils ont partagé il y a plus d'un mois, quand ils étaient encore des étrangers.