Chapitre 17

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Après ma pause-déjeuner, je retourne à mon bureau pour trouver Isabelle debout près de la fenêtre.

- John John John !

A peine suis-je entrer qu'elle se retourne vers moi.

- Tu as été demandé dans l'équipe qui sera chargée de retrouver des prix convenables n'est-ce-pas ? Demanda-t-elle.

- Ben... oui c'est ce qu'elle m'a dit pourquoi ?

- Et bien, dit-elle en souriant, on va de nouveau faire équipe.

C'est assez logique en fin de compte. Une diplômée en Finance n'aura sa place que dans le milieu prix et tout... Je trouvais ça étrange de la mettre dans le département du marketing et de la publicité mais à la fin mademoiselle Wilkerson n'avait pas tord.

- Ah oui ? Très bien alors c'est super, souriais-je

- Je viens de recevoir l'e-mail tu l'as déjà lu ?

- Non pas vraiment.

- Cool alors on le lira ensemble.

Elle alla s'asseoir sur le siège de son bureau et je la suivis. Elle ouvre son navigateur puis tape le nom de son adresse mail.

- Tourne toi ! Je vais pas te montrer mon mot de passe non plus, dit-elle en riant.

Je tournais puis attendait qu'elle me donne le feu vert pour regarder le message.

- Alors, Isabelle commence à lire le message. "Les employés chargés du choix du prix des produits : Lucien Maillard - Lara Ismak - Isabelle Bailly - Jonathan Sagara - Ziad Stone." Tiens je les connais tous ils sont sympas tu vas voir.

Je commence à rire.

- Ne t'inquiète je ne suis pas un nouveau dans le lycée du coin, je suis un employé qui vient travailler dans un domaine qui le passionne je ne veux pas me faire des amis ici.

- Je pense que tu préfèrerais "travailler" avec des gens sympathique plutôt que des crétins qui pètent plus haut que leur cul !

On éclate tout les deux de rire.

***

J'ai bientôt fini mon travail, mais je n'ai pas envie de rentrer chez moi... Il y a quelque chose qui me dérange.

Il faut que j'aille voir ma mère, je ne l'ai pas vue depuis la fois où on s'est réconcilier. J'ai peur qu'il ai su et qu'il lui ai arrivé quelque chose.

Cette possibilité m'a rendu encore plus inquiet, encore plus pressé de la voir. Je finis mon travail rapidement et file vers ma voiture, en direction de la maison de mes parents. Je slalome entre les voitures comme un fou, je reçois quelques doigts d'honneur mais je m'en bat les couilles !

Enfin arrivé à la maison qui me donne tant de souvenirs, je toque à la porte bruyamment, puis je retrouve ma mère, face à moi, les yeux effrayés et grand ouverts.

- Jonathan... mon chérie mais... mais qu'est-ce-que tu fais là ?

- Mon père est là ? M'écriais-je.

- N... non il est toujours au travail, murmurra-t-elle. Mais il ne va pas tarder à...

Je n'entendis plus le reste. J'entrais dans la maison.

L'intérieur me rend encore plus nostalgique. Des meubles anciens mais propres et bien emplacés. Les murs vers claires chaleureux, les rideaux beiges brodés à la main... Mais je n'ai pas le temps faire les poètes.

- Est-ce-qu'il a su que tu m'as visité ? Demandais-je après avoir repris mon calme.

- Non... non il n'en sait rien mais je t'en pris mon chéri part avant qu'il ne revienne et qu'il...

Enfin libre ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant