Chapitre 44

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Une dizaine de jours passe sans rien d'exceptionnel.
J'ai finalement obtenu l'appartement, et la soirée organisée pour les 40 ans de l'entreprise dont le but caché est de convaincre Rollers de notre supériorité est prévue dans quelques jours.
Nous avons discuté des finalités avec Mlle. Wilkerson, et nous avons demandé du bureau de production de commencé les recherches sur le projet des télécommandes cérébrales. Ils n'étaient pas enchantés du projet mais Mr. Wilkerson a insisté sur le sujet.

En franchissant la porte grinçante de mon nouvel appartement, je jette ma veste en cuire sur le canapé, et m'affale sur celui-ci, sans oublier le tsunami de poussière qui s'échappe de lui sous le choc.
Je reprends mon souffle après une longue journée de travail quand mon téléphone sonne brusquement.

- Allô ?

- Bonjour mon chéri ça va ?

- Salut maman, dis-je en souriant. Oui ça va et toi ?

- Parfait, tu viens toujours à l'église ce dimanche ?

- Oui, bien sûr.

- Magnifique.

Elle marque une pose et j'en profite pour prendre la parole.

- En fait, j'ai acheté un nouvel appartement.

- Ah oui ?! C'est formidable Jonathan ! Tu me donnes l'adresse ?

Je me passe la main dans les cheveux.

- En fait, ce n'est pas un immense appartement et il est assez mal au point alors.

J'entends son rire à l'autre bout du fil.

- Là où tu habites est un paradis, dis-le moi.

Je souris puis lui donne mon adresse. On discute encore un moment puis je finis par raccrocher.

Après deux heures de télévision, je me décide enfin à me lever, et marche sur le sol grinçant vers la salle de bain.
La douche n'est pas très grande, ma tête touche parfois le plafond, mais il y a de l'eau tiède et c'est l'important non ?

Finalement j'enfile un jogging noir et un t-shirt sans manches blanc pour m'endormir, bercé par le bruit bizarre que fait mon lit chaque fois que je bouge d'un millimètre.

***

Je suis réveillé, mais il ne fait toujours pas jour. Le cadran de mon téléphone indique trois heures du matin. Je me redresse sur mon lit et regarde autour de moi.

Il y a du vent.

Je regarde autour de moi pour voir que la vitre de la petite fenêtre est cassée et qu'il laisse passer une brise glacée. Je me lève en me frottant la nuque, toujours à moitié endormi, et me dirige vers la fenêtre.

- Je verrai ça demain.

Je retourne nonchalamment au lit.

***

Pour la première fois, je me réveille sans courbatures au dos. Le lit est peut être trop petit, mais il est confortable, plus qu'un banc en tout cas. Je me redresse et me lève pour aller jeter un oeil à la fenêtre cassée. Il y avait effectivement un gros trou de la taille d'une pastèque. Comment je n'ai pas pu le remarquer durant ma visite ?

- Putain, je vais faire quoi avec ce truc ?!

Finalement je me décidais de clouer quelques planches en bois sur la vitre cassée pour éviter les gros courants d'airs durant la nuit, j'appellerais quelqu'un pour la réparer après.

Je me traîne vers le seul objet qui a le pouvoir de me réveiller: la douche.
Je fais exprès n'utiliser que de l'eau froide pour bien activer ce corps endormi.

Enfin libre ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant